viernes, 10 de febrero de 2012

Grèce: Face à la crise les ouvriers récupèrent l'Hopital


Grèce: l’hôpital de Kilkis passe à l’autogestion


Traduit par  Fausto Giudice فاوستو جيوديشي



Le personnel de l’hôpital général de Kilkis, en Macédoine centrale, au nord de Thessalonique, vient de l’occuper (Grèce) et de le déclarer en autogestion.

Les travailleurs ont rendu publique la déclaration suivante le 4 février dernier :
1. Nous reconnaissons que les problèmes actuels et durables  du Système national de santé et desorganisations apparentées ne peuvent pas être résolus par des revendications spécifiques et isolées ou pour nos intérêts particuliers, car ces problèmes sont le résultat d'une lutte plus générale contre la politique antipopulaire du gouvernement et du néolibéralisme globalisé.
2. Nous reconnaissons également qu'en insistant sur la mise en avant de ce type de revendications, nous participerions au jeu implacable du pouvoir, qui, afin de répondre à son ennemi – c’est-à-dire le peuple fragilisé et divisé -, essaye d'éviter la création d’un Front populaire universel au niveau national et mondial, avec des intérêts communs et des revendications contre l'appauvrissement social provoqué par la politique du pouvoir.
3. Pour cette raison, nous plaçons nos intérêts particuliers dans le cadre des revendications politiques et économiques exprimées par une grande partie du peuple grec souffrant aujourd'hui de l'attaque brutale du capitalisme ; ces revendications, pour connaître le succès, doivent être portées jusqu’au bout, en coordination avec les classes moyennes et inférieures de notre société.
4. Le seul moyen d’y parvenir est la remise en cause, par l'action, non seulement de la légitimité politique, mais aussi la légalité de l’arbitraire autoritaire et antipopulaire d'une hiérarchie qui se dirige à grande vitesse vers le totalitarisme.




 Hôpital général de Kilkis    
 Ici accès gratuit aux soins de santé
 La santé publique gratuite est une obligation constitutionnelle
5. Nous travailleurs de l'Hôpital général de Kilkis, nous répondons à ce totalitarisme par la démocratie. Nous occupons l'hôpital public et le mettons sous notre contrôle direct et total. Dorénavant l’Hôpital général de Kilkis aura un gouvernement autonome et la seule autorité légitime pour prendre les décisions administratives sera l'Assemblée générale des  travailleurs.
6. Le gouvernement n'est pas dégagé de ses obligations financières en ce qui concerne la dotation et l’approvisionnement de l'hôpital, mais s’il continue à ignorer ces obligations, nous devrons informer le public à ce sujet et nous nous tournerons vers l'administration locale et, surtout, vers la société tout entière pour qu’elles nous soutiennent de toutes les manières possibles en vue de: (a) la survie de notre hôpital, (b) un soutien général au  droit aux soins de santé publics et gratuits, (c) le renversement, par une lutte populaire commune, du gouvernement actuel et la cessation de tout autre politique néolibérale, quelle que soit sa source et (d) une démocratisation profonde et substantielle, à savoir que ce soit la société, et non des tiers, qui soit responsable des décisions sur son avenir.
7. À partir du 6 février, le Syndicat des travailleurs de l'hôpital de Kilkis limitera le travail aux seules urgences jusqu'au paiement intégral des heures travaillées et le retour aux niveaux de salaires antérieurs à l'arrivée de la Troïka ( CE, BCE et FMI). Entretemps, bien conscients que nous sommes de notre mission sociale et de nos obligations morales, nous veillerons à la santé des citoyens qui viennent à l'hôpital en fournissant des soins gratuits et un hébergement aux nécessiteux et nous continuerons à exiger que le gouvernement prenne ses responsabilités et mette fin à sa politique cruelle, excessive et antisociale.

 
8. Nous avons convenu de tenir une nouvelle assemblée générale le lundi 13 Février dans l'auditorium du nouveau bâtiment de l’hôpital à 11 heures, où nous déciderons des procédures nécessaires pour mettre en œuvre efficacement l'occupation des services administratifs et mener à bien l’autogestion de l’hôpital, qui commencera ce jour-là. Nous tiendrons chaque jour une assemblée générale, qui sera l'instrument fondamental de prise de décisions sur les employés et fonctionnement de l'hôpital.
Nous appelons à la solidarité du peuple et des travailleurs de tous les secteurs, avec la collaboration de tous les syndicats et organisations progressistes et le soutien de tous les médias qui choisissent de dire la vérité. Nous sommes déterminés à continuer jusqu'à ce que les traîtres qui ont vendu notre pays s’en aillent. C'est eux ou nous!
Les décisions ci-dessus seront rendues publiques lors d'une conférence de presse à laquelle sont invités tous les médias (locaux et nationaux), le mercredi 15/2/2012 à 12h 30. Nos AG quotidiennes débuteront le 13 février. Nous informerons les citoyens de tous les événements importants qui se déroulent dans notre hôpital par des communiqués et des conférences de presse. En outre, nous utiliserons tous les moyens disponibles pour faire connaître ces faits afin que cette mobilisation réussisse.
Nous appelons
a) nos concitoyens à manifester leur solidarité avec notre effort,
b) tous les citoyens qui reçoivent un traitement injuste de notre pays à la contestation, à s'opposer à leurs oppresseurs,
c) nos camarades travailleurs d'autres hôpitaux à prendre des décisions similaires,
d) les salariés dans d'autres branches des secteurs public et privé et les adhérents des organisations de travailleurs et progressistes, à agir dans le même sens, afin que notre mobilisation devienne une résistance ouvrière et populaire universelle et une insurrection, jusqu’à notre victoire finale sur l'élite économique et politique qui aujourd'hui opprime notre pays et le monde.




Merci à Tlaxcala
Source: http://efimeridadrasi.blogspot.com/2012/02/blog-post_04.html 
Date de parution de l'article original: 04/02/2012
URL de cette page: http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=6794 

Grecia: Ante la crisis obreros recuperan Hospital


Los trabajadores del hospital de Kilkis, en Grecia, lo han ocupado y han publicado una declaración en la que manifiestan que está bajo control obrero.

El hospital general de Kilkis en Grecia (Macedonia central) está ya bajo control obrero. Los trabajadores han declarado que los problemas que sufre desde hace tiempo el Sistema de Sanidad Nacional (ESY) no se pueden resolver.

Los trabajadores han respondido así a la aceleración del régimen de medidas impopulares de austeridad ocupando el hospital y declarándolo bajo control directo y completo por parte de los trabajadores. De ahora e adelante, todas las decisiones serán tomadas por los "trabajadores de la asamblea general".
El hospital ha declarado que "El gobierno no está cumpliendo sus responsabilidades financieras y, si sus demandas no son satisfechas, se dirigirán a la comunidad local para conseguir el mayor apoyo posible con el fin de garantizar los cuidados de sanidad pública gratuita y de derrocar al gobierno y a todas las políticas neoliberales".

Desde el 6 de febrero, el personal del hospital sólo atenderá las urgencias hasta que los salarios y las sumas que les deben sean pagadas. Igualmente, exigen una vuelta a los salarios que percibían antes de las medidas de austeridad.

La próxima asamblea general tendrá lugar el 13 de febrero, seguida de una rueda de prensa el 15.
Los trabajadores han emitido la siguiente declaración:

1. Constatamos que los problemas actuales y duraderos del Sistema Nacional de Sanidad (ESY) y sus organizaciones relacionadas no pueden ser resueltos por las demandas específicas y aisladas que afectan a nuestros intereses particulares, porque todos estos problemas son el fruto de una política gubernamental impopular más general y del neoliberalismo mundial.

2. Constatamos también que, haciendo reivindicaciones particulares, nosotros le hacemos el juego a un gobierno brutal. Este poder, para enfrentarse a su enemigo -formado por el pueblo debilitado y dividido- hace todo lo posible para impedir la creación de un frente unido y popular a escala nacional y mundial que tenga intereses comunes y exigencias contra el empobrecimiento social creado por las autoridades políticas.

3. Por esta razón, colocamos nuestros intereses particulares en el marco general de reivindicaciones políticas y económicas que ha planteado una gran parte del pueblo griego, que está hoy bajo el ataque del capitalismo más brutal. Estas reivindicaciones deben ser defendidas hasta el final para conseguir una cooperación entre las clases medias y populares de nuestra sociedad.

4. La única manera de conseguirlo es cuestionando, a través de la acción, no sólo la legitimidad política, sino también la legalidad de un poder arbitrario, autoritario e impopular que avanza a paso firme hacia el totalitarismo.

5. Los trabajadores del hospital general de Kilkis responden a este totalitarismo con democracia. Ocupamos el hospital público y lo sometemos a nuestro control directo y total. A partir de ahora, el hospital de Kilkis será autogobernado y el único modo legítimo de decisión será la asamblea general de sus trabajadores.

6. El gobierno no se ha escapado de sus obligaciones económicas de dotación de personal y material. Si continúa ignorando estas obligaciones, nos vemos obligados a informar al público de esta situación y a pedir al gobierno local y sobre todo a la sociedad civil que nos apoye por todos los medios para:
a) La supervivencia de nuestro hospital
b) El apoyo al derecho a una sanidad pública y gratuita
c) El derrocamiento, a través de una lucha común popular, del actual gobierno y de toda política neoliberal, venga de donde venga.
d) Una democratización profunda y sustancial, es decir, una democratización que permita a la sociedad real, y no a terceros, tomar las decisiones que afectan a su futuro.

7. El sindicato del hospital de Kilkis comienza, a partir del 6 de febrero, una huelga que sólo asegura las urgencias hasta el pago completo de las horas trabajadas y el alza de los salarios al nivel anterior a la Troïka (UE, BCE, FMI). Mientras, conscientes de nuestra misión social y nuestras obligaciones morales, protegeremos la salud de los ciudadanos que vengan al hospital proporcionando cuidados gratuitos a quienes lo necesiten, apelamos al gobierno para que asuma sus responsabilidades y esperamos que renuncie en el último minuto a su crueldad social desmesurada.

8. Decidimos que se celebrará una nueva asamblea general el lunes, 13 de febrero, en el hall del nuevo edificio del hospital a las 11 horas, para decidir los procedimientos necesarios para llevar a cabo eficazmente la ocupación de los servicios administrativos y realizar con éxito la autogestión del hospital, que comenzará a partir de ese día. Las asambleas generales tendrán lugar todos los días y serán el instrumento primordial para la toma de decisiones en lo que afecta a los empleados y al funcionamiento del hospital.
Llamamos a la solidaridad del pueblo y los trabajadores de todos los sectores, a la colaboración de todos los sindicatos de trabajadores y de organizaciones progresistas, así como al apoyo de todos los medios que han elegido decir la verdad. Estamos decididos a continuar hasta que los traidores que venden nuestro país y nuestra s gentes se hayan ido.

 ¡Son ellos o nosotros!

Las decisiones serán públicas a través de una rueda de prensa a la que están invitados todos los medios el miércoles, 15 de febrero, a las 12:30 h. Nuestras asambleas diarias comienzan el 13 de febrero. Vamos a informar a los ciudadanos de cada evento importante que tenga lugar en nuestro hospital vía comunicados y ruedas de prensa. Además, vamos a utilizar todos los medios disponibles para hacer saber estos hechos para el éxito de este movilización.

Hacemos un llamamiento a:
a) Nuestros conciudadanos, para solidarizarse con nuestro movimiento.
b) Todo ciudadano injustamente tratado en nuestro país, a reaccionar con acciones de contestación y oposición contra sus opresores.
c) Nuestros colegas de otros hospitales, a tomar decisiones similares.
d) los empleados de otros sectores públicos o privados y a los miembros de organizaciones sindicales y progresistas a actuar igual, para ayudar a nuestra movilización a tomar la forma de una resistencia universal obrera y popular de levantamiento, hasta la victoria final contra la elite económica y política que hoy primer a nuestro país y al mundo entero.

http://libcom.org/blog/greek-hospital-now-under-workers-control-05022012

Traducción Fafatale

Fuente: http://kaosenlared.net/

miércoles, 8 de febrero de 2012

Forte répression contre les indigènes du Panama en résistance contre les mines



   
Le 7 février, la lutte des peuples indigènes du Panama a été marquée par la mort d'un adolescent de 16 ans qui devient ainsi la deuxième victime des protestions de l'ethnie Ngäbe buglé.

PROTESTATION CONTRE LES MINES
Les Panaméens luttent depuis plus d'une semaine contre les projets hydroélectriques. Les indigènes exigent au Parlement d'inclure dans la loi qui restreint les activités des mines, une interdiction de construire des centrales hydroélectriques. Ils considèrent qu'elles ont le même effet dévastateur sur les ressources naturelles que l'exploitation des minéraux. Ainsi ils exigent que la loi que discute actuellement le parlement, inclue l'interdiction des activités minières et l'exploitation des ressources hydriques.
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Le gouvernement assure que ces projets sont d'une importance vitale pour garantir l'approvisionnement en énergie électrique à la population et réduire la dépendance au pétrole. Le gouvernement panaméen s'oppose à l'exigence indigène d'interdire les centrales et considère qu'un accord obtenu en février 2011, lors d'un soulèvement similaire avec ce même groupe, signé par les deux camps, avait pacté la protection des ressources hydriques mais en aucun cas le véto à son exploitation.

MANIFESTATIONS GENERALISEES

La situation dans le pays parait chaotique dans de nombreuses régions. Dans la province de Chiriqui, ils ont brulé des postes de polices, une maison de correction et le centre des pompiers. On compte plus d'une centaine de détenus et 70 blessés certains par armes à feu. Ils ont également fermé durant 5 jours la vitale route panaméricaine.
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Dans la capitale diverses manifestations ont eu lieu dans différents quartiers, les extérieurs du siège de l'assemblée Nationale a été le principal scénario des manifestations dans la capitale, les cours académiques et les tâches administratives sont suspendues.

Le gouvernement a lancé une offensive forte contre les indigènes, le ministre de la sécurité a admit qu'il avait ordonné de suspendre les services de téléphonie mobile dans la zone frontalière, épicentre du conflit, pour "des raisons de sécurité d'état".

Les heurts entre force de l'ordre et manifestants ont commencé ce dimanche lorsque les agents anti émeutes ont dégagé un tronçon de la route panaméricaine bloquée par les indigènes depuis le 30 janvier.

SOUTIEN MONDIAL

Las protestas de los Ngobe Buglé mantenen bloqueos en la interamericana Sur. CRHAu Guatemala, des dizaines de paysans ont manifesté face à l'ambassade du Panama. «Nous rejetons les pratiques du gouvernement Panaméen contre nos frères du peuple Ngäbe Buglé qui exigent le respect de leur droit" a dit un responsable de la coordination indigène maya Waqib'kej, organisatrice de la manifestation.

De l'autre côté, les indigènes du Costa Rica ont annoncé lundi à San José, que ce mercredi ils célébreront une manifestation en solidarité avec l'ethnie voisine face à l'ambassade du Panama.

Le duo de puerto rico Calle 13 s'est également solidarisé avec la lutte et a demandé du soutien.



DIALOGUE
Aujourd'hui même, a commencé dans le même temps le dialogue avec le gouvernement, avec la médiation de l'église. Jusqu'à maintenant les indigènes avaient dit qu'ils ne dialogueraient que si les forces de sécurité mettaient fin à la répression contre les indigènes et ordonnaient le retrait des effectifs de police. Ils exigeaient également la libération de 40 manifestants.

Cette crise a révélé un fossé social au Panama, le pays d'Amérique Latine avec la plus grande croissance économique de 10.5%. Plus de 80% de la population admire la cause indigéniste. Plus de 6 ethnies et syndicats ont appuyé le mouvement. Les Ngöbe-Buglé, sont dans leur majorité des journaliers, collecteurs de cafés, plantes et bananes dans des grandes propriétés privées.

Plus d’ information: http://espoirchiapas.blogspot.com/

martes, 7 de febrero de 2012

Fuerte represion contra indigenas de panama en resistancia contra las minas


Este 7 de febrero la lucha de los pueblos indígenas de Panamá fue marcada por la muerte de un adolescente de 16 anos quien se ha convertido así en la segunda victima de las protestas de la etnia ngäbe buglé.


PROTESTA CONTRA MINERAS
Los panameños luchan desde mas de una semana contra los proyectos hidroeléctricos. Los indígenas exigen al Parlamento panameño incluir en la ley que restringe las actividades mineras una prohibición de construir plantas hidroeléctricas, pues consideran que tienen el mismo efecto dañino sobre los recursos naturales que la explotación de minerales. Exigen que sea incluida en una Ley que discute el Parlamento la prohibición de las actividades mineras y la explotación de recursos hídricos

Suntracs se une a la protesta
El gobierno aseguro que estos proyectos son de vital importancia para garantizar el suministro de energía eléctrica a la población y reducir la dependencia del petroleo.
El Gobierno panameño se opone a la exigencia indígena de prohibir las hidroeléctricas por considerar que en un acuerdo alcanzado en febrero de 2011 con ese mismo grupo para resolver una protesta similar, ambas partes pactaron la protección de los recursos hídricos, pero en ningún caso el veto a su explotación.

PROTESTA GENERALIZADA
La situación en el país parece caótica en numerosas regiones. En la provincia de Chiriqui, los indígenas incendiaron el cuartel de la policía, la Corregiduria y el de bomberos. Se cuentas mas de un centenar de detenidos y 70 heridos algunos por armas de fuego. Igual cerraron durante 5 días la vital carretera panamericana.
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En la capital, se reportaron manifestaciones en varios barrios, los exteriores de la sede de la Asamblea Nacional, ha sido el escenario principal de las protestas en la capital, las labores académicas y administrativas se mantienen suspendidas.

El gobierno lanzo una ofensiva fuerte en contra de los indígenas, el ministerio de Seguridad admitió que se ordeno suspender el servicio de telefonía celular en una zona fronteriza, epicentro del conflicto, por "razones de seguridad del Estado"

Los choques entre policías y manifestantes comenzaron este domingo cuando agentes anti motines despejaron un tramo de la vía Interamericana bloqueado por los indígenas desde el 30 de enero.

APOYO MUNDIAL
Las protestas de los Ngobe Buglé mantenen bloqueos en la interamericana Sur. CRH

En Guatemala, decenas de campesinos se manifestaron en frente de la embajada de Panamá."Rechazamos las prácticas del Gobierno panameño en contra de nuestros hermanos del pueblo Ngäbe Buglé que exigen el respeto de sus derechos", dijo a Efe un directivo, que no se identificó, de la coordinadora indígena maya Waqib' Kej, organizadora de la protesta. .


Por otro lado, los indígenas costarricenses anunciaron el lunes en San José que este miércoles celebrarán una protesta en solidaridad con los Ngäbe Buglé ante la embajada de Panamá en Costa Rica.


El dúo puertorriqueno Calle 13 se solidarizo con la lucha y pidió respaldo.


DIALOGO
Hoy mismo inicio en el mismo tiempo el dialogo con el gobierno, con mediación de la iglesia. Hasta ahora los indígenas dijeron que dialogaran si las fuerzas de seguridad ponen fin a la represión contra los indígenas y ordenan el repliegue de los efectivos de la Policia. Exigen la excarcelación de los mas de 40 manifestantes.


Esta crisis revelo abismos sociales en panama, el pais de americalatina con mayor crecimiento economico, 10.5%. Mas de 80% del pueblo admira la causa indegnista. Mas de 6 etnias indigenas y sindacatos apoyaron al movimiento. Los Ngöbe-Buglé, son por la mayoría jornaleros y recolectores de café, hortalizas y platanos en fincas privadas.







Vidéos de la lucha en Panama

Informacion de telesur
Information de telesur



Fotografias de la represion
Photographies de la répression