jueves, 27 de septiembre de 2012

Rapport de la caravane d'observation des Droits de l'Homme après la hausse des violences dans les communautés zapatistes



Bulletin spécial sur la situation actuelle dans la communauté Nuevo Poblado Comandante Abel, Sabanilla, zone Nord du Chiapas (Sipaz)

© SIPAZVoici une lettre de la part du SIPAZ, nous informant de la situation dans la communauté zapatiste de Comandante Abel en Français.
Par le biais de cette lettre nous voulons vous faire parvenir le Rapport de la Caravane de Solidarité et Documentation à la communauté Nuevo Comandante Abel (Informe de la Caravana de Solidaridad y documentación al Nuevo Poblado Comandante Abel, document complet en espagnol) qui a été rédigé entre le 18 et le 20 septembre 2012 pour  informer des violations des droits humains dans cette communauté de la municipalité autonome zapatiste La Dignidad (municipalité officielle de Sabanilla) dans la zone Nord du Chiapas, au Mexique.
Les membres de la Caravane appartenaient aux organisations nationales et internationales suivantes: Espace de Lutte contre l'Oubli et la Répression (ELCOR), Réseau contre la Répression et pour la Solidarité, Groupe de travail Nous ne Sommes pas tous là (No Estamos Todxs), Centre des Droits Humains Fray Bartolomé de Las Casas (Frayba), Mesures de Communication communautaire, Centre des Droits de la Femme du Chiapas, Centre de Médias Libres, Radio Votán Zapata, le Comité Norvégien de Solidarité avec l'Amérique Latine (LAG) et le Service International pour la Paix (Sipaz).
© SIPAZLa Caravane a effectué des entretiens dans les communautés suivantes: Pueblo Nuevo Comandante Abel, San Marcos et Zaquitel Ojo de Agua. Toutes appartiennent à la municipalité autonome La Dignidad, les deux dernières étant les endroits où les bases de soutien zapatistes ont trouvé refuge après la situation de violence qui a affecté la communauté Comandante Abel il y a peu.
Téléchargez le rapport complet:

Voici un résumé des informations recueillies par la Caravane:

© SIPAZ
© SIPAZ
83 bases de soutien zapatistes  (BAEZLN) ont dû fuir de la communauté autochtoneNuevo Pueblo Comandante Abel suite aux agressions de début septembre. Entre le 6 et le 19 septembre, le nombre d'attaquants est passé de 55 à 150 personnes, qui ont construit un camp à environ 500 mètres de la communauté, où ils ont construit sept abris. La Caravane a constaté la présence de plusieurs impacts de balles sur les murs de l'école autonome et des coopératives, ainsi que la construction de tranchées près de la rivière qui se trouve à 200 mètres du village. Les bases de soutien zapatistes ont signalé qu'ils ont identifié l'utilisation d'armes type R-15. Ils ont également indiqué que pendant la nuit, les assaillants se replient dans les tranchées d'où ils pointent leurs armes en direction de l'endroit où se trouvent les BAEZLN. Le village zapatiste couvre 147 hectares , dont la moitié est désormais occupée par les envahisseurs. La clôture qui entourait ces terrains a été détruite, ce qui rend plus difficile le soin du bétail. Depuis le 16 septembre, à l'entrée de la communauté, à environ 400 mètres , un barrage de police a été mis en place. Les BAEZLN ont rapporté que le 18 septembre, les forces de police ont tiré deux coups de feu dans la matinée.
Les BAEZLN ont rapporté que: «Le 4 septembre, Eduardo Montoya [ex procureur de la justice, récemment nommé Directeur des forces de sécurité au Chiapas], Maximiliano Narvaez [Sous secrétaire du gouvernement du Chiapas pour la région chol] et Noé Castañón  [Secrétaire du gouvernement du Chiapas, le second au commandement après le gouverneur de l'état] sont arrivés dans la communauté de San Patricio [village à  proximité d'où sont originaires les BAEZLN du Nuevo Poblado Comandante Abel], en présence de forces de la sécurité publique du Chiapas ; ils se sont réunis avec les paramilitaires et leur ont dit que les terres [des zapatistes] leur appartennaient à eux.»
© SIPAZ
© SIPAZ
Dans la communauté autonome de San Marcos, les membres de la Caravane ont trouvé dix-sept femmes, vingt jeunes et trente-cinq enfants BAEZLN appartenant à Nuevo Poblado Comandante Abel, déplacés depuis le 8 septembre. Leurs conditions sont précaires. L'école autonome où les femmes et leurs enfants  se sont réfugiés est petite et se prête à la multiplication de diverses maladies. Les deux femmes et deux enfants qui avaient été portés disparus par le Comité de Bon Gouvernement de Roberto Barrios (JBG) se trouvent dans cette communauté depuis le 11 septembre. Toutes et tous  ont laissé derrière eux leur maïs, leurs poulets, porcs et dindes. Les  promoteurs de la santé essayent d'aider les malades, mais ceux-ci ne présentent pas d'améliorations dans l'immédiat.
Quatre femmes, deux filles, deux garçons et quatre hommes BAEZLN originaires de la communauté Union Hidalgo [d'où viennent probablement les agresseurs] ont trouvé refuge dans la communauté Zaquitel Ojo de Agua. Ils nous ont dit que dans leur communauté, certains hommes sont restés pour garder les poulets, les porcs et les dindes, mais qu'ils ne peuvent pas aller travailler leurs champs, ramasser du maïs ou couper du bois, et qu'ils souffrent donc de la faim. Ils sont menacés par des membres du PRI qui se cachent pour leur tirer dessus. Ils ont mentionné qu'ils n'ont rien perdu de leurs biens. Les personnes déplacées souffrent de maladies telles que la fièvre, la toux, des vomissements et des diarrhées. Comme ils n'ont que peu d'affaires de rechange, les enfants sont les plus affectés. Leurs camarades d'Union Hidalgo leur apportent quelques aliments. Cependant dans leur communauté d'origine, les menaces continuent jour et nuit et les agresseurs continuent à  tirer.
© SIPAZTous les membres de la Caravane de solidarité et d'information à la communauté Comandante sont fortement préoccupés par la situation dans laquelle se trouvent les bases de soutien zapatistes. Les maladies qui affectent surtout les femmes et les enfants qui ont dû passer plusieurs nuits dans les intempéries (en pleine saison des pluie) pourraient menacer la vie de certains.
Un autre objet de préoccupation tient au fait que lors des interviews, les BAEZLN ont signalé les liens existant entre les agresseurs -certains d'entre eux identifiés comme membres du groupe de type paramilitaire Paix et Justice- et des fonctionnaires ou d'anciens fonctionnaires du Chiapas. D'autre part, la présence d'un barrage de police à l'entrée de la communauté, loin de calmer la donne ,provoque plus de craintes des BAEZLN qui ont signalé que les policiers avaient tiré en l'air au moins une fois, selon les témoignages recueillis.
La Caravane a pu noter que les familles BAEZLN recherchent des formes pacifiques de résistance, tandis que leurs assaillants opèrent librement et en toute impunité. L'augmentation d'attaques contre des communautés zapatistes a été dénoncée dans les communiqués publiés au cours des deux derniers mois par les Comités de Bon Gouvernement (JBG) zapatistes d'Oventik, La Realidad, Morelia et Garrucha.

Pour plus d'informations :

 Informe completo de la Misión de Observación y Solidaridad (24 septembre 2012, document en espagnol)
 Actualisation de l'Action Urgente du CDHFBC : Desplazamiento forzado de 83 Bases de Apoyo del EZLN en dos comunidades (24 septembre 2012)

miércoles, 26 de septiembre de 2012

La Suprema Corte de Justicia de la Nacion decidio liberar a otro indigena acusado en la masacre de Acteal!


En una temporada de alta violaciones a los derechos humanos, pero tambien de crecimiento de las violencias en contra de las bases de apoyo zapatistas, o otras comunidades en resistancia, hemos aprendido hoy la decision de la Suprema Corte de Justicia de la Nacion (SCJN) de liberar a un otro indigena acusado en la masacre de Acteal. Ademas de una liberacion injustificada, la SCJN desde dos anos, tiene una estrategia de liberar los paramilitares uno por uno, para danar y atacar mas psicoligacamente las Abejas.


La Primera Sala de la SCJN ordenó por unanimidad la inmediata libertad de Manuel Santiz Pérez, acusado de participar en la matanza del poblado de Acteal, municipio de Chenalhó, Chiapas, en 1997, en el que murieron 45 indígenas, el 22 de diciembre de 1997.


Los ministros le dieron la razón a Santiz Pérez, quien presentó un recurso de “reconocimiento de inocencia” con base en anteriores resoluciones del máximo tribunal en las que dejó en libertad a otros indígenas acusados de la masacre, con el argumento de que la Procuraduría General de la República (PGR) violó el debido proceso legal y las garantías de los acusados, ya que fue "juzgado con base en pruebas falsas".


Arturo Zaldívar Lelo de Larrea, ministro presidente de la Primera Sala de la SCJN, instruyó a la Secretaría de Acuerdos “para que notifique a través de los medios más expeditos a las autoridades correspondientes para que pongan en inmediata y absoluta libertad al señor Manuel Santiz Pérez”, preso en el penal de El Amate.
Tras conocer la noticia de la liberación de Manuel Santiz Pérez, el Grupo de la Sociedad Civil Las Abejas y sus defensores –el Centro de Derechos Humanos Fray Bartolomé de las Casas– dijeron no sentirse sorprendidos por la resolución, pues “el proceso de impunidad sigue su curso”, por lo que exigirán justicia en otras instancias internacionales, como la Comisión Interamericana de Derechos Humanos (CIDH) de la OEA.
A la fecha suman 37 los indígenas liberados por orden de la SCJN, debido a que sus juicios estuvieron plagados de irregularidades.
El 1 de febrero 2012, luego de 14 años de permanecer encarcelados, la Suprema Corte ordenó la liberación de siete implicados en la masacre.

Al resolver dos recursos extraordinarios de reconocimiento de inocencia, el máximo tribunal del país consideró inválidas las pruebas que se presentaron para sentenciar a 35 años a los 7 indígenas.
En aquella ocasión, los ministros determinaron que las pruebas presentadas ante el juez federal de la causa por la PGR estaban viciadas de origen, por lo que no había elementos para que los indiciados siguieran en una prisión a esperar los otros 21 años que les faltaban para cumplir su condena.
 
Por todas las vías posibles, a través de sus abogados defensores, los siete indígenas demostraron que ellos no dispararon en contra de los 45 indígenas masacrados ni estuvieron en el lugar de los hechos.
En 2009, la SCJN resolvió los amparos en favor de 51 indígenas tzotziles que fueron acusados de perpetrar la masacre en la que perdieron la vida 45 hombres, mujeres y niños.
Tras esa resolución, 29 de los indiciados fueron liberados en ese momento, mientras que en el caso de los otros 22 se ordenó dictar nueva sentencia.

domingo, 23 de septiembre de 2012

Faute de soin le prisonnier politique Alberto Patishtan perd la vue


manche 23 septembre 2012


Le Centre de Droits Humains Fray Bartolomé de las Casas (Frayba) dénonce le fait qu’Alberto Patishtán perd la vue à cause de la négligence de
l’État Mexicain.



San Cristóbal de Las Casas, Chiapas,
20 septembre 2012
Bulletin N°. 20 de la Frayba





Le Centre des Droits de l'Homme Frayba, manifeste son indignation face aux manquements de l’État Mexicain concernant l’attention médicale portée au prisonnier politique Alberto Patishtán Gómez, qui, depuis quelques années, dénonçait sa situation médicale et le manque d’attention de l’État Mexicain qui ne s’est jamais occupé de son cas, ce qui a eu pour conséquence d’entraîner la perte progressive de la vue de Patishtán.

Le 10 septembre 2012, l’ophtalmologiste de confiance de Patishtán a transmit le résultat des derniers examens de champs visuels et a évalué la perte progressive de l’acuité visuelle de Patishtán, concluant à une situation de grave handicap visuel puisqu’il a perdu quatre-vingt-dix pour cent de sa vue.

Le 19 septembre 2012, le médecin a indiqué que la souffrance de Patishtán n’est pas d’origine ophtalmologique, mais qu’il s’agissait plutôt d’un problème devant être traité de toute urgence par un neurochirurgien.

Il est important de mentionner qu’en raison de la progression de cette grave détérioration visuelle, Patishtán ne peut plus réaliser ses activités quotidiennes dans la prison, comme lire, écrire, marcher avec assurance, entre autres. Comme son témoignage l’indique :
“Depuis le 6 septembre de cette année, j’ai non seulement senti que la vision disparaissait sur les côtés, mais je sens aussi comme si l’on éteignait la lumière.” “Dans le développement de mes activités en tant que ministre de l’eucharistie, la semaine dernière, je n’ai pas pu lire la bible et je n’ai pas pu, non plus, voir les touches du clavier qui me sert à accompagner les chants des célébrations, de la même façon, je ne peux plus écrire”.

Il faut se rappeler qu’en 2010, l’État Mexicain a diagnostiqué par erreur un glaucome et que dans la même année, Alberto a été hospitalisé dans l’Hôpital Vida Mejor à Tuxtla Gutiérrez, Chiapas. Durant les six mois de son hospitalisation, il n’a pas été traité d’une manière professionnelle ni efficace pour pouvoir déterminer le diagnostic et le traitement adéquat.

De la même manière, le 12 mai 2011, l’État Mexicain savait à travers un examen de champs visuels que “le patron de perte campimétrique orientait plus le résultat vers une atrophie optique descendante que vers un diagnostic de Glaucome”. Patishtán nous rappelle qu’une tomographie a été réalisée et qu’à aucun moment les résultats de l’examen n’ont été transférés au médecin qui s’occupait de lui, ce qui a empêché d’aboutir à un diagnostic correct, et en conséquence, à un traitement médical adéquat.
 
Par la suite, lors de son transfert forcé et arbitraire au Centre Fédéral de Réinsertion Sociale (CEFERESO) dans la ville de Guasave, dans l’État de Sinaloa, au nord du pays, il n’a pas été donné suite à l’attention médicale initiée. Face aux dénonciations  d’inattention venant de Patishtán, des examens ont été réalisés à Guasave et une névropathie optique ischémique a été diagnostiquée, ce résultat était également erroné.

L’État a empêché à chaque instant, qu’une attention médicale pertinente, adéquate et efficace soit apportée à Patishtán. C’est pourquoi, ce Centre de Droits Humains exige de l’État Mexicain, qu’il applique les mesures de protection accordées cette année par la Commission Inter-américaine des Droits de l’Homme (CIDH), et qu’il adopte sans délai les mesures nécessaires pour garantir la santé et l’intégrité personnelle d’Alberto
Patishtán.

Dans le cas de Patishtán, l’État Mexicain a failli à sa responsabilité internationale de garantir les droits des personnes qui se trouvent sous sa garde, ainsi que de garantir l’attention médicale appropriée aux personnes privées de leur liberté, comme les instruments internationaux le stipulent en la matière, et spécifiquement la Convention Américaine sur les Droits de l’Homme et les Principes et Bonnes Pratiques pour la
Protection des Personnes Privées de Liberté en Amérique.

Ce Centre de Droits Humains considère que seule la liberté d’Alberto Patishtán peut arrêter la violation systématique de ses droits humains de la part de l’État mexicain.

Traduit par Caracol solidario et les trois passants

Source:
http://enlacezapatista.ezln.org.mx/2012/09/21/frayba-denuncia-pierde-la-vista-alberto-patishtan-por-la-ineficiente-actuacion-del-estado-mexicano/

la reactivación de grupos paramilitares en especifico el llamado “Paz y Justicia” en la Zona Norte de Chiapas


Los gobiernos de la muerte protegen y encubren sus crímenes


Organización de la Sociedad Civil “Las Abejas
Tierra Sagrada de los Mártires
Acteal Chenalvo, Chiapas. México.

22 de Septiembre del 2012.


A la Opinión Pública
A los medios de Comunicación Estatal, Nacional e Internacional
A los medio alternativos
A la Sexta Internacional
A los Adherente de La Otra campaña
A la organizaciones independientes
A los defensores de derechos humanos no Gubernamental O.N.G.

Hermanos y hermanas.
El camino que llevamos sobre la búsqueda de Justicia para la construcción de Paz y del reconocimiento de la verdad de crímenes de lesa humanidad, es igual de difícil como lo vivieron los gemelos de Popol Vuh, Hunapuh e Ixbalanque, porque cuando bajaron al inframundo para hacerle justicia a los dueños de la muerte Vukub Kak’ix en el camino encontraron muchos impedimentos, trampas e inclusive enfrentaron la misma muerte para vencer la maldad y hacer nacer la luz, la justicia, la Paz y la Vida. Pero no sólo ellos sino también nuestros abuelos que dijimos el mes pasado (comunicado 22 de agosto), que cuando juntaron sus palabras para enfrentar a los negros (en nuestra cultura, los negros son demonios y no son humanos, según nos contaron los abuelos) y hacerle justicia por tanto mal y descontento que habían causado por sus acciones de exterminio humano, tuvieron que enfrentar mucho peligro, pero lograron y triunfaron en su lucha pues lo que hicieron es del buen común.

Así vemos el camino que llevamos nosotros y nosotras de “Las Abejas” que la misma historia se esta repitiendo en el proceso de nuestra lucha. Los gobiernos de la muerte se protegen y se encubren de sus crímenes:

Primero: Ernesto Zedillo Ponce de León y toda su cadena de mando permitieron la masacre de Acteal, una tragedia que jamás imagino la humanidad porque no tiene nombre lo que paso y no es aceptable bajo cualquier circunstancia. Sin embargo el crimen de estado pudo haberse evitado, sí hubieran escuchado y actuado los gobiernos competentes en aquel entonces cuando denunciamos la ola de violencia que se había desatado en días previos de la masacre.

Segundo: Felipe Calderón Hinojosa para encubrir el crimen de estado, en 2007, comenzó entonces un proceso de desinformación sobre el Caso Acteal para vaciar el contenido del hecho y tergiversar el testimonio que han dado los sobrevivientes; en la que participaron escritores, periodistas e investigadores como Héctor Aguilar Camín, grupos de abogados de Centro de Investigación y Docencias Económicas (CIDE). Esta campaña de desinformación que encabezo Felipe Calderón precedió la excarcelación masiva de los paramilitares del 12 de Agosto, 2009. Que son paramilitares presos por la masacre de Acteal con sentencias y algunos confesos.

Pero calderón no le fue suficiente en solo encubrir el crimen de estado que llevo a cabo el gobierno de Zedillo sino organizo también su propia guerra la llamada “guerra contra el crimen organizado” o contra el narcotráfico, dizque para dar seguridad a la ciudadanía, pero en vez de proteger las vidas humanas, su guerra arrojo un saldo de mas de 70 mil muertos y 10 mil desaparecidos, de gente inocentes durante su sexenio.

Tercero: el 4 de noviembre del año pasado, un grupo de 10 personas que se dicen ser sobrevivientes de la masacre porque reservaron sus nombres bajo anonimato, que para “Las Abejas” desconoce dichos sobrevivientes; en un corte federal de Connecticut donde reside el ex mandatario mexicano interpusieron una demanda civil por 50 millones de dólares en contra de Ernesto Zedillo por su responsabilidad en la masacre de Acteal. Posteriormente en su defensa Zedillo solicito inmunidad diplomática para deslindar de la acusación y el gobierno estadounidense Barak Obama del poder ejecutivo sugirió dicha solicitud, pero antes Felipe Calderón le había solicitado al gobierno gringo que le concediera la petición. Y ahora Ernesto Zedillo goza de impunidad diplomática en EE.UU hasta inclusive califica la acusación que recibió por la masacre de Acteal como falsa y calumnias.

No obstante, la transición gubernamental ha favorecido en gran medida la estrategia de contrainsurgencia. Porque cuando los pueblos tanto indígenas y no indígenas tomamos la palabra y levantamos la voz para exigir justicia; los gobiernos mexicanos y extranjeros (Barak Obama) se hacen sordos y convierten a nuestros pueblos en un escenario de guerra, de violencia y exterminio que lo hacen a través de despojos, desplazamientos forzados realizados por el ejército y paramilitares.

No es pues una mentira lo que decimos, siempre hablamos con la palabra verdadera. Las constantes agresiones y hostigamientos de armas de fuego que siguen enfrentando nuestros hermanos Zapatistas son realidades y ahora ha propiciado el desplazamiento forzado de 70 de familias mas los 4 desaparecidos de la comunidad de Comandante Abel de Municipio Autónomo Rebelde Zapatista, “La Dignidad” y la ocupación de policías estatales en la comunidad de San Patricio, municipio oficial de Sabanilla. Estos hechos violentos se agregan también el desplazamiento forzado de 45 familias miembros de Organización Proletaria Emiliano Zapata- Movimiento de Liberación Nacional (OPEZ-MLN) de la comunidad Las Flores municipio Chicomuselo, Chiapas. Cabe mencionar que estas violencias se pudo haber evitado, sí los gobiernos hubieran escuchado nuestras palabras de exigencias en los comunicados de meses anteriores, en donde exigíamos el fin al hostigamiento de las comunidades Zapatistas y el respeto a la construcción de nuestras autonomías y la libre determinación. Pues la reactivación de grupos paramilitares en especifico el llamado “Paz y Justicia” en la Zona Norte de Chiapas ya hemos denunciado varias veces.

Por ultimo le exigimos la Suprema Corte de Justicia de la Nación (SCJN) que atraen el caso de Alberto Patishtan y que no corroboren únicamente en el expediente de los asesinos como lo hicieron con los autores materiales de Acteal. Porque Alberto Pathistan es inocente y debe ser liberado de manera inmediata e incondicional; quién debe estar en la cárcel son: Ernesto Zedillo y toda su cadena de mando, Felipe Calderón por su responsabilidad de más de 70 mil muertos y a Enrique Peña Nieto por su represión judicial en San Salvador Atenco.



Por lo anterior exigimos:
  • Justicia a los autores materiales e intelectuales de la masacre de Acteal.
  • Fin al hostigamiento en las comunidades Zapatistas.
  • Libertad inmediata e incondicional de Alberto Patishtan y de Francisco Santis
  • Respeto a la construcción de nuestra autonomía y a la libre determinación.

Viva las comunidades en resistencia Civil Pacifica
Viva la lucha por los derechos humanos
Viva “Las Abejas”

ATENTAMENTE.
Voz de la Organización Sociedad Civil “Las Abejas”