miércoles, 20 de julio de 2016

Violente expulsion du campement des enseignants à San Cristobal. Tir à balle réèlle et plusieurs blessé-e-s

La journée du 20 juillet autour de midi, des effectifs de police sont arrivés à hauteur du blocus pacifique organisé par des pères de famille en soutein au corps enseignants en résistance contre une loi éducative, qui ressemble plus à une loi vers la privatisation de l'éducation. La police n'est pas venue seule puisqu'elle fut accompagnée par des "grupos de choque", (groupe de choque), des civils cagoulés de la région. L'affrontement a été particulièrement violent, bien que les professeurs n'aient pas répondu aux provocations. On parle de plusieurs victimes par balles!.



Il faut aussi signaler que cette attaque s'est produite un jour après la venue de nombreux/ses artistes qui devaient se rendre au festival zapatistes pARTage sur le lieu du blocage pour partager avec les enseignants en lutte un peu de joie et arts, Dans 3 jours, commencera le festival zapatiste ou des milliers de personnes sont attendues.

Dans les réseaux sociaux, on pouvait voir apparaître des dénonciations de menaces, violences et d'intimidations faites à des journalistes des médias libres:

"Solidarité totale avec notre compañera Dolores Rodriguez, correspondante du media Noticiero en Redes, qui faisant son travail de journaliste fut menacée il y a qqles instants par une arme à feu puis frappée. Elle se trouve actuellement internée à l'hopital! SOUTIEN TOTAL! "



Le Centre des Droits de l'Homme Frayba a publié également une note informative précisant les faits:




Le média libre Subversiones a proposé une interview audio.

 

Dans la vidéo qui suit on peut voir l'intervention d'un groupe de choque, soutenu de manière flagrante par la police!





RadioPozol  a aussi proposé un article complet relatand les faits:

"Des enseignants de la CNTE ont dénoncé une stratégie paramilitaire, pour expulserMaestros de la CNTE denunciaron una “estrategia paramilitar” para desalojar el bloqueo. “Los grupos de choque dijeron que iban a pasar a hacer una gestoría a Tuxtla Gutiérrez. Venían caminando unas 200 personas, traían un tráiler al frente y otros encapuchados”, explicaron los profesores agredidos. Los civiles agresores, provenientes del pueblo de San Juan Chamula, al ser entrevistados por personas que dijeron ser turistas “dijeron que iban claramente a romperle la madre a los maestros y traían pancartas diciendo que iban a correr a los maestros”, señalaron los docentes."
http://www.pozol.org/?p=13076





Le collectif tragameluz a aussi diffusé des photographies explicites, montrant des jeunes usant des armes à feu contre les pères de familles.



Des civiles ont soutenu la police municipal et de l'état du Chiapas en réalisant des tirs à l'aveugle contre la population présente.






Une journée auparavant, la société civile et divers artistes s'étaient réunis sur ce lieu de blocage routier pour apporter leur soutien aux enseignants et parents d'élèves, pour effectuer divers spectacles. La majorité des artistes venaient en marge du festival zapatiste pARTage qui commencera le 23 juillet.








La police était également particulièrement bien préparée et armée,






Les intégrants du blocages, des parents d'élèves ont convoqué à la population sur la place centrale de la ville, ils accusent le gouvernement municipal d'utiliser des groupes de choque. Plusieurs barricades avaient été installées autour de cette place.





Un groupe de personne cagoulée, pas très bien identifée, ont commencé à mettre le feu sur les barrières de bois de protection du l'ex palais municipal, en cours de conversion pour devenir musée privée, qui d'ailleurs a été généreusement offert, par le président municipal au gouverneur du Chiapas. Plusieurs OXXO (mini supermarché) ont également été vandalisé. Ces stratégies sont régulièrement utilisées pour essayer de discréditer les mouvements.






Les enseignant/es, organisations sociales et société civile solidaire ont rapidemment réinstallé leur campement pour bloquer de nouveau la route.

 


La nuit sera longue.....



La CNTE  a immédiatement émit un communiqué de soutien.

Au début de ce mois, le collectif Kuxaelan avait pris plusieurs photos de ce campement, qui permet de retranscrire au mieux l'ambiance qui s'y vivait et ressentir la solidarité ambiante:









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