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sábado, 20 de junio de 2015

Raul Vera, el "otro obispo", defensor de los indigenas, migrantes, homosexuales, oprimidos...

El Telégrafo, Ecuador
Domingo 10 y lunes 11 de mayo de 2015, p. 5 y 4
Paula Mónaco Felipe
Tiene 69 años y el cabello completamente cano. Inquieto y extrovertido, pone su mano derecha en el bolsillo del pantalón mientras con la izquierda gesticula, caminando por la sala. “¡Tenemos que ser muchos de manera que no les alcancen las balas para todos!”, dice apasionado ante una auditorio de unas 35 personas entre monjas, curas y algunos laicos en el XIII Encuentro de Justicia y Paz de la familia dominica.
Es una reunión a puertas cerradas en la capital de México y el obispo Raúl Vera llega para hablarles del “reino de Dios en la Tierra” como también de leyes, dignidad e injusticia en el “nuevo capitalismo liberal”. Con total naturalidad resalta la importancia del trabajo de base, de “ir a los parajes para formar a los cuadros”.
Los dominicos escuchan atentos, los mantiene cautivos intercalando reflexiones políticas con discusiones teológicas y chistes. “¿Sabes qué es la inflación? Pues que mientras unos soplan otros se inflan”, dice, y algunos no pueden contener la carcajada. Las novicias toman fotos y videos con pequeñas camaritas o con sus propios celulares. ‘Hoy no se margina, se elimina’, apunta una de ellas en su libreta; tiene veintitantos años, viste larga y discreta falda negra con abrigo de punto color gris oscuro.

viernes, 19 de junio de 2015

En Tonala, Policia Especializada y Preventiva detiene y tortura a menos de edad.


Policía Especializada de Tonalá Chiapas, detiene arbitrariamente e incomunica a jovencita de 16 años


Centro de Derechos Humanos Digna Ochoa.
Tonalá, Chiapas a 16 de Junio de 2015
Boletín 05

Este Centro de Derechos Humanos ha documentado la actuación de elementos de la policía Especializada de la ciudad de Tonalá, Chiapas en relación a la detención arbitraria, incomunicación y tortura psicológica a la que fue víctima la Joven Isis Princesa Rodriguez Rodríguez de 16 años.

El día 04 de Junio aproximadamente 16:00 Horas elementos de la Policía Especializada y Policía Estatal Preventiva realizaron la detención arbitraria de la menor Isis Princesa quien se encontraba en compañía de su novio Jorge Caballero Pineda vendiendo pan en su triciclo.

miércoles, 17 de junio de 2015

Comunidades del CNI de Chiapas reciben a Familiares de Ayotzinapa

San Cristóbal de las Casas, Chiapas.
16 de junio de 2015.
“No es un delito buscar a un hijo”, madres de Ayotzinapa en Chiapas
La fila es muy larga. Larguísima. Como doscientas personas. Pero no es para votar ni para deberle al gobierno cobrando sus programas. Es para comer uno de los calditos de carne con verduras más sabrosos que hemos probado en mucho tiempo. La amabilidad de unas cincuenta mujeres, rodeadas de un batallón de niñas y niños que no paran de jugar, nos ha preparado también agua de horchata y una salsa peligrosa. A la sombra de encinos y perales nos colmamos de tortillas tricolor. Una barrera de pinos viejos nos protege la espalda sin estorbarnos nunca la vista de un paisaje inigualable. El clima es tan generoso y la tarde tan firme como esta comunidad, San Francisco, Municipio de Teopisca, tierra rebelde recuperada hace veinte años cuando comenzó a caminar con nosotras y nosotros la lucha zapatista.


Familiares y sobrevivientes de Ayotzinapa llegan invitados por el Congreso Nacional Indígena adonde “hoy toca ser sede del espacio de Semilla Digna”, adonde la comunidad anfitriona nos dice “somos descendientes de mozos y peones que trabajaron esta finca”. Acabamos de terminar tres horas de encuentro de comunidades y grupos adherentes a la Sexta Declaración de la Selva Lacandona. Por Ayotzinapa, acuden doña Bertha Nava y don Tomás Ramírez, padres de Julio César Ramírez Nava, asesinado el 26 de septiembre de 2014 en Iguala, Guerrero, doña Cristina Bautista Salvador, madre de Benjamín Ascencio Bautista, desaparecido, y Omar García, estudiante normalista. También asisten familiares y sobrevivientes de otras masacres. Estas familias arrancan un recorrido que se suma a los de estos meses recientes. Durante dos semanas, visitarán comunidades en lucha por los estados del sureste mexicano.

Parole/Action transformatrice Un autre monde existe déjà dans les communautés zapatistes le 20.06

Le Samedi 20 juin 2015, JOURNEE ZAPATISTE
à La Parole Errante
9h30 à 19h00

JOURNEE ZAPATISTE
Journée organisée avec le soutien du
Centre d'Études sur les Médias, les Technologies et l’Internationalisation 
Cemti, Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis.
PAROLE/ACTION TRANSFORMATRICE
UN AUTRE MONDE EXISTE DÉJÀ DANS LES COMMUNAUTÉS ZAPATISTES
LIEU ET DATE : La Parole Errante, Montreuil (Paris), samedi 20 juin 2015
PROGRAMME:
C’est en opposition à une réalité vécue faite d’expropriation, de répression, de mépris et d'oubli qu’a surgi au Mexique le ¡Ya basta! (« Ça suffit ! ») des communautés rebelles de l’Armée Zapatiste de Libération Nationale (EZLN pour son acronyme en espagnol). Le 1er janvier 1994, est alors apparue, dissimulée derrière le symbole du passe-montagne zapatiste, la Fleur de la Parole Véritable. Enracinée dans la résistance et l’organisation des peuples indiens mayas, la lutte zapatiste s’ouvre au monde avec la force de sa mémoire collective née et protégée dans les entrailles culturelles de la Terre Mère. Vingt ans après, les communautés zapatistes poursuivent, à travers l’autonomie, la construction d’un autre monde possible, concret et tangible, où l’on avance collectivement, éclairés par des questions plutôt que par des certitudes, en déployant et en renouvelant les potentialités de l'univers de vie des mayas, et en éliminant les formes étatiques du politique : les représentants doivent « gouverner en obéissant », « servir et non se servir ».
« Dans les communautés indiennes que nous sommes, nous subissons les attaques du système capitaliste ; nous les éprouvons dans le sang et la douleur de nos enfants qui sont partie prenante du seul futur possible pour cette planète que nous appelons Terre et sur laquelle, malgré les distances et les différentes couleurs qui nous font exister, nous maintenons la certitude qu’elle est notre mère et qu’elle est synonyme de vie. Et, afin que cela continue, la justice est une revendication qui se tisse à travers nos actions et nos convictions, celles de nous tous qui appartenons au monde d’en-bas, nous qui n’aspirons pas à le gouverner mais à cheminer en le construisant ».
Les zapatistes inventent depuis plus de vingt une nouvelle façon de faire de la politique et sont devenus, non pas une avant-garde, mais une source de réflexion et d’inspiration pour de nombreux mouvements.
Samedi 20 juin 2015

MATIN
9h30 – 9h45 Ouverture de la Journée: Fabien Granjon et Miguel Escobar
9h45 – 11h : Le processus de la lutte de l'EZLN au cours des 21 ans écoulés (1994-2015). Les grandes étapes, les inflexions et les ruptures, le processus de transformation d'une organisation de lutte armée, l'énigme d'une si longue résistance et d'une surprenante capacité de renouvellement (Virginie Robert et Jérôme Baschet).
11h – 11h30 Extraits de films.
11h30 – 12h : Autonomie, territoire et organisation collective. Autonomie et auto-gouvernement  : mise en œuvre d'autres modalités de délégation de la capacité collective de décision (« diriger en obéissant »); importance du territoire et de sa défense; manière d'être et d'agir qui fait une place essentielle au souci du nous (Fernanda Navarro et Virginie Robert).
12h – 12h30 : La « Petite Ecole zapatiste », une expérience pour toucher du doigt la pratique de l'autonomie. L'expérience vécue par ceux qui y ont participé : l'éducation autonome, la santé autonome, la justice autonome, les projets productifs autonomes. Les livres de l'Escuelita, remarquable travail collaboratif de traduction, disponible en ligne (Virginie Robert et Fernanda Navarro).
12h30 – 13h : La « Sexta », les zapatistes et nous. La Sixième Déclaration de la forêt lacandone remonte à 2005, mais sa reformulation, début 2013 (dans le texte intitulé Eux et nous, édité et disponible en français) appelle à la constitution d'un réseau planétaire de luttes et de résistance. Après le Festival mondial des résistances et des rébellions contre le capitalisme (décembre 2014-janvier 2015) et le séminaire « La pensée critique contre l’hydre capitaliste » (mai 2015), en quoi ceci nous concerne ici et maintenant ? (Anne Marie Walden, Cybèle David et François-Xavier Chaunier).
13h – 14h : Pause
14h – 16h : Des ponts entre les mondes (Europe/Chiapas, Chiapas/Europe). On présentera diverses formes de solidarité concrète, notamment à travers la  diffusion des produits zapatistes, notamment le café (CSPCL, Échanges solidaires, etc.). Un des Contes rebelles du (défunt) sous-commandant Marcos sera lu par Matita et Philippe Maymat (compagnie Tamèrantong). On présentera aussi l’incroyable aventure de la pièce Zorro el zapato, bel exemple d'une improbable, mais ô combien réjouissante, passerelle entre les mondes (projection d'un court film, 25 minutes; montage d'une petite exposition). Avec la participation de Christine Pellicane. Modératrice/eurs : Anne Marie Waldem et François-Xavier Chaunier.
16h00 – 19h : Expérience zapatiste et pensée critique face à l'hydre capitaliste. Débat avec des interventions de Carmen Castillo, John Berger, Armand Mattelart (à confirmer), Jérôme Baschet, Fernanda Navarro, Virginie Robert, Miguel Escobar (Collective Lecture de la réalité). Modératrice : Aline Pailler.



Ami(e)s de la Tong,

Rendez-vous samedi 20 juin prochain dès 9h30 à La Parole errante !
Tamèrantong! participe à cette journée solidaire d'échanges et de réflexions autour du zapatisme.
Depuis plus de 15 ans, nous marchons avec nos compas indiens du Chiapas, ceux-là même qui tracent un chemin vers un monde plus juste et plus digne.
 
À 14h, Matita et Philippe Maymat nous raconteront le conte rebelle du sous-commandant Marcos : "Toñita et la pédagogie de la machette".
Et Christine Pellicane reviendra sur l’incroyable tournée du spectacle « Zorro el Zapato », après la projo du making-of.

La journée sera belle et riche.
On vous y attend !

TMT!

Samedi 20 juin 2015 de 9h30 à 19h
"Parole/action transformatrice
Un autre monde existe déjà dans les communautés zapatistes"
La Parole errante. 9, rue François Debergue 93100 Montreuil. Métro ligne 9 - Croix de Chavaux

BoCa En BoCa #33 em Portugués

BoCa En BoCa #33 


BoCa En BoCa é uma revista indepemdemte que pretende difundir o que acontece nas comunidades organizadas en Chiapas. Atraves de resumos ou fragmentos de seus comunicados, o objetivo é gerar solidariedade entre os os povos transmitindo suas palavras.

Descargalo

domingo, 14 de junio de 2015

Action Urgente: La police tire sur la population de Tlapa

CENTRE DES DROITS HUMAINS “TLACHINOLLAN”

LA POLICE FEDERALE TIRE SUR LA POPULATION DE TLAPA DE 
COMONFORT (GUERRERO), SUITE A UNE OPERATION POLICIERE 
INFRUCTUEUSE.

Tlapa de Comonfort, Guerrero, Mexique; 7 juin 2015.

RELATION DES FAITS:

Ce 7 juin 2015, dans le contexte de la journée électorale, aux alentours de 14h30, deux patrouilles numérotées 1699 et 1566 de la police fédérale
(PF) avec au moins 24 policiers à bord ont procédé à une perquisition
arbitraire des bureaux de la Coordination des Travailleurs de l’Education
de l’Etat du Guerrero (CETEG), situés dans le quartier “colonia Tepeyac”
de la ville de Tlapa de Comonfort, à côté des bureaux de la délégation
régionale des services éducatifs du Secrétariat de l’Education du Guerrero
(SEG). Un groupe de professeurs fut alors violemment détenus, sans aucun
ordre d’arrestation: 6 hommes, et parmi eux un mineur: Juan Sánchez
Gaspar, Pablo Abad Díaz, Julián Ayerdi Chavelas, Raúl Sierra de Jesús,
Francisco Ortega Vicente, Ángel Basurto Ortega, et deux femmes: Agustina
Luna Martínez et Herlinda Iturbide Pinzón.

A noter que le professeur Juan Sánchez Gaspar fut arrêté á son domicile,
situé à côté du bâtiment de la CETEG, dans lequel la Police Fédérale est
entrée de manière arbitraire. Il faut signaler que le professeur Juan
Sánchez Gaspar est le père de l’enseignant  Juan Leuguín Sánchez, qui
avait été brutalement frappé par la Police de l’Etat du Guerrero et par
des groupes de personnes armées liées aux différents partis politiques, le
vendredi 5 juin 2015 dernier dans cette même ville.