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viernes, 20 de mayo de 2016
Habitantes de Chicomuselo Detienen y resguardan a 4 promotores mineros
Comunidades de Chicomuselo denuncian incursiones de empresas mineras en su territorio
BOLETÍN DE PRENSA
CHICOMUSELO CHIAPAS, A 17 DE MAYO DE 2016
A los distintos niveles de gobierno
A los medios de comunicación@frayba.org.mxA los organismos de derechos humanos1241
A las organizaciones ambientalistas
A la sociedad civil en general
Habitantes de las distintas comunidades del municipio de Chicomuselo, solicitan la intervención urgente del gobierno del estado y federal para solucionar el conclicto por los proyectos mineros.
Habitantes de los poblados de Pablo L. Sidar, Nueva América, Chejel, Francisco I. Madero, Raizal, Benito Juárez, Lázaro Cárdenas, Nuevo Amanecer, Primero de Enero, Villa Nueva, Dolores Hidalgo, Nueva Morelia, San Francisco Las Palmas, 4 Caminos, Vado Ancho, Nuevo Resplandor, Perlas del Grijalva, San Isidro, entre otras, todas del Municipio de Chicomuselo, Chiapas detuvieron el día de hoy martes 17 de mayo de 2016, a las 13:00 horas del día aproximadamente, a 4 personas quienes se identificaron con los nombres Roque Martínez Amparan, Jesús Velez Ojeda, Jose Luis Carabeo Figueroa quienes manifestaron ser originarios de Tuxtla Gutiérrez Chiapas y del estado de Chihuahua México. Estas personas viajaban a bordo de una camioneta Toyota, color negra con placas de circulaciónCV-61-608 del estado de Chiapas, conducido por el Sr. Eduardo Aranda García, vecino del ejido Flores Magón municipio de Chicomuselo, Chiapas.
jueves, 19 de mayo de 2016
Comunidad de Candelaria el alto, tras solidarizarse con Los Laureles recibio amenazas
Candelaria El Alto en defensa de la tierra se solidariza con San Isidro
Viernes 13 de mayo del 2016.
(videos) Candelaria El Alto
Comunidad de Candelaria el Alto Municipio de Venustiano Carranza Chiapas; Mexico.
Adherentes a la Sexta Declaracion de la Selva Lacandona, iniciativa del EZLN
A los organismos de Derechos Humanos Independientes
A la Sexta Nacional e Internacional
Al Congreso Nacional Indigena CNI.
Al Ejercito Zapatista de Liberacion Nacional
La Red Contra la Represion
Al pueblo de Mexico y el Mundo.
Nuestra comunidad en lucha y resistencia ante el sistema neoliberalismo y los gobiernos actuales que destruyen y dividen con todas sus reformas estructurales, que no dan vida a nuestros pueblos y comunidades indigenas, de lo contrario; queremos decirles a todos aquellos y aquellas que creen que es necesario otro mundo donde sea posible construir desde abajo a la realidad que se presenta dia con dia, donde nuestra dignidad y derechos se respeten, nosotros como hombres y mujeres, que estamos y estaremos en defenza de nuestra madre tierra y territorio, sabemos que nuestros abuelos y abuelas, nos han dejado este regalo que debemos conservar, cuidar y defender por que es sagrado para nosotros, por que de ella dependemos, de ella vivimos.
Ejidatari@s de Chicoasen en defensa contra la represa: "es evidente que le gobierno busca destruirnos para que no ganemos los amparos"
Comité Ejidal de Chicoasen reitera exigencia de respeto a sus derechos agrarios
COMITÉ EJIDAL DE EJIDATARIOS BASICOS,
POSECIONARIOS AVECINDADOS DEL EJIDO CHICOASÉN
DE CHICOASÉN, CHIAPAS
EJIDO CHICOASEN, MUNICIPIO DE CHICOASEN, CHIAPAS, MEXICO A 16 DE MAYO 2016
Comunicado de prensa
Por este medio seguimos denunciando las represalias y criminalización en contra de los integrantes del Comité Ejidal, por parte de la CFE Y EL GOBIERNO DEL ESTADO DE MANUEL VELASCO COELLO en ese sentido nuestro abogado el Lic. Arturo Ortega Luna estuvo en la cárcel varios meses y varias ordenes de aprensión en contra de nuestros compañeros ejidatarios que integran el Comité Ejidal.
El pasado 4 de mayo tuvimos una invitación directa al evento con el Relator de la ONU el Sr. MICHAEL FORST, en el estado de Puebla, allí expusimos nuestra situación que enfrentamos sobre la defensa de nuestros derechos que venimos haciendo como Comité Ejidal, es grato para nosotros haber participado en la visita que se tuvo con el relator y a la vez el se comprometió que analizará en los próximos meses la situación que obtuvo de varios defensores en el país y preparará un informe que será presentado en las NACIONES UNIDAS, todo en relación a la situación de los defensores de los derechos humanos en general.
miércoles, 18 de mayo de 2016
Margarita y David, Presos injustos de Chiapas, tras torturas fueron condenados a 8 años de carcel
Margarita y David: Piden su libertad porque están injustamente en la cárcel
A 12 de mayo de 2016
A la opinión pública
A los medios de comunicación
A los Centros de Derechos Humanos Independientes
Estaba en mi casa el 23 de abril, como a las 8 de la noche, cuando estaba con mis hijos y mi esposa, llegan los policías avisando que yo fuera a ver un difunto que lo habían levantado, que fuera a reconocer sino es mi familia, entonces fui con los policías y al llegar al lugar vi que era mi hermano Juan Pérez Gómez, estaba muerto.
Livret de la petite ecole: Les 3 niveaux du gouvernement, Le Zapatisme par les Zapatistes
Ztrad: Téléchargez les manuels
Chap1: Les Fonctions du Bon Gouvernement
Chap2: Les devoirs du Bon Gouvernement
Chap1: Les Fonctions du Bon Gouvernement
Chap2: Les devoirs du Bon Gouvernement
Les trois niveaux de gouvernement
Rosalínda (Ex-membre du Conseil de Bon Gouvernement. MAREZ San Juan Apóstol Cancuc)
Dans notre zone, nous avons trois niveaux différents d'autorités autonomes.
Au premier niveau se trouvent les agents et commissaires autonomes présents dans chaque communauté zapatiste, ce sont les autorités directes de la communauté.
Au deuxième niveau se trouvent les autorités autonomes de la commune, ce sont elles qui contrôlent et surveillent les communautés faisant partie de leur commune autonome.
Au troisième niveau se trouve le Conseil de Bon Gouvernement, qui est responsable des deux autres instances du gouvernement et qui gouverne toute la zone. Mais l'autorité la plus élevée ce sont les villages.
Dans la zone de Los Altos de Chiapas, nous avons les domaines de travail suivants :
1 - Dans notre zone nous avons notre Système de Santé Autonome Zapatiste (SEAZ). Nous avons une clinique centrale, onze micro-cliniques, quarante maisons de santé qui comptent leur propre coordination générale, formée de neuf personnes. Nous comptons des promoteurs et promotrices de santé ; au départ davantage de personnes s’étaient formées mais plusieurs ont abandonné leur poste de travail et seulement 30 % sont restées pour continuer leur travail.
2 - Nous comptons avec notre propre Système d’Éducation Rebelle Autonome Zapatiste de Libération Nationale zone de Los Altos de Chiapas (SERAZ-LN-ZACH), avec sa coordination générale formée de quatorze personnes, 496 promoteurs et promotrices d’éducation, 1 57 écoles primaires autonomes et une école secondaire (ESRAZ). Dans toute la zone, il y a 4886 élèves.
3 - Nous avons aussi notre propre domaine d'agroécologie autonome, avec sa coordination générale
formée de six personnes. Il y a 278 promoteurs et promotrices dans les huit centres de formation de la
zone, bien qu'il y ait des compañeros qui n'assument pas leurs responsabilités.
4 - Nous comptons nos propres Radios Communautaires (RC) avec leur coordination générale formée de dix personnes et 52 locuteurs et locutrices pour les trois radios qui existent dans la zone.
5 - Il y a aussi la coopérative d’artisanat « Femmes pour la Dignité », avec sa direction et ses représentantes locales, et le collectif d'artisanat « Femmes de la Résistance » avec ses coordinatrices.
6 - Nous avons une société coopérative de café : Yaxil Xojobal, avec son équipe de direction formée de neuf personnes, et ses représentants locaux. Il existait auparavant une autre coopérative de café, Mut Vitz, mais elle a disparu en raison de problèmes de mauvaise gestion et de corruption de la part de l'équipe de responsables.
C'est de cette façon-là que dans notre zone, nous organisons les différents domaines de travail ainsi que les gouvernements autonomes. Tout ceci est une manière de répondre aux attaques du mauvais gouvernement et de nous en défendre. Dans ces domaines de travail, nous constatons que nous avons certaines difficultés pour gouverner nos villages et pour gérer les différents domaines. Ce n’est pas parce que nous ne voulons pas faire correctement notre travail, non, mais en raison du manque de préparation et d’expérience. Nous savons parfaitement que, nous qui formons le Conseil de Bon Gouvernement, les autorités locales, nous sommes de simples bases d'appui, nous avons encore beaucoup de choses à apprendre et à comprendre. Ce n'est pas que les travaux ne peuvent pas se faire, car même si c'est difficile, nous croyons que nous pouvons le faire. Mais c'est dur.
Questions
Vous avez dit qu'il y avait au départ plus de compañeros travaillant dans le domaine de la santé, mais que maintenant il en reste seulement 30 %. Comment les compañeros ont-ils abandonné leur travail ? Est-ce qu'ils sont sortis de l'organisation ou ont-ils seulement abandonné le travail ?
Certains ont abandonné leur poste de travail, d'autres sont sortis de l'organisation, de telle sorte que nous ne pouvons rien y faire, une fois que le compañero a abandonné son travail, nous ne pouvons rien lui dire.
À propos du choix des autorités, pour les Conseils Autonomes ou bien pour les Conseils de Bon Gouvernement, de quelle façon sont-elles nommées ?
Les autorités sont choisies, au départ, par les communautés. Quand elles ont été nommées, elles se rendent à la commune. Là elles se regroupent, femmes et hommes, et c'est là que sont nommées les autorités municipales.
Le choix des autorités commence donc au niveau du village, dans la communauté. Chaque village choisit ses candidats à l'élection pour les autorités municipales, une liste est ainsi faite avec tous les candidats et celle-ci est présentée à la commune. Une assemblée générale est convoquée, avec les hommes et les femmes, pour présenter les candidats dans le chef-lieu de la commune. Là même s'il y a beaucoup de candidats le peuple désigne ceux qui lui conviennent le mieux en tant qu'autorités. Une fois élus, ils occupent leurs charges respectives.
À la fin de cette élection, on fait la liste de l'ensemble des membres du conseil municipal, et dans cette équipe deux compañeras et deux compañeros sont choisis et envoyés au Conseil de Bon Gouvernement pour couvrir leur tour à cet autre niveau de travail, le niveau du Conseil de Bon Gouvernement. Les autres membres de l’équipe restent dans la commune pour couvrir leur tour durant leur mandat. C'est ainsi que les choses sont gérées dans la zone.
Si une commune a par exemple trente communautés, les trente communautés assistent à l’assemblée générale, ou comment ça se passe ?
Oui, c'est comme ça, mais il n'y a pas 1 00% des habitants de chaque village qui viennent, parfois seul 70 ou 80 % des habitants sont présents. Mais la commune a un recensement, et si la majorité est présente alors on procède à l'élection des autorités. La commune de San Juan de la Libertad choisit de cette façon ses autorités, mais ce n'est pas comme ça dans toutes les communes, chacune a sa manière de faire. Elles ne désignent pas toutes leurs autorités de la même façon. À San Andrés Sakamchen de los Pobres ils ont une autre façon de faire à travers leurs assemblées, parce qu'il y a deux autorités, celles qui sont traditionnelles et celles dites « constitutionnelles ». À San Juan Apóstol Cancuc aussi ils ont une autre façon de désigner leurs autorités.
Ces autorités constitutionnelles sont-elles des autorités oficielles ?
Non, c'est nous, à l’intérieur de l'organisation, qui les appelons encore ainsi, mais elles ne sont pas officielles. Nous les appelons comme ça, c'est tout. Les autorités « constitutionnelles » sont élues par une assemblée générale : celle-ci désigne un conseiller, un administrateur, un premier régisseur et deux juges. Ils sont élus par cette assemblée générale composée de toutes les bases d'appui. Ces cinq autorités décident ensemble des personnes qu'ils souhaitent pour les aider dans leur travail. Ils nomment ainsi des régisseurs, des suppléants aussi. C'est ainsi que ça se passe dans chaque village, c'est-à-dire que les cinq autorités se réunissent avec les agents de chaque village, ces derniers ont le nom d'une personne de chaque village qui doit prendre une fonction, mais on ne sait pas encore quelle fonction elle va occuper, une fois en assemblé les autorités vont lui attribuer une fonction : premier régisseur, deuxième régisseur ou de troisième régisseur ou bien suppléant. C'est organisé un peu de cette façon à San Andrés.
Ces autorités travaillent-elles aussi en collectifou chacun fait-il son travail de son côté ?
Les compañeros qui ont des charges telles que conseiller et premier régisseur font le travail collectivement, personne ne dit : « je suis conseiller, alors je vais commander ». Avec les officiels du mauvais gouvernement, c'est comme ça que ça se passe, mais dans notre organisation, non. Nos autorités travaillent en collectif, et même quelqu'un qui est suppléant peut participer aussi.
Vous avez parlé de conseils municipaux et d'autorités constitutionnelles, mais un doute persiste : pourquoi les avez-vous appelées ainsi ? Pour moi, les autorités « constitutionnelles » sont celles du mauvais gouvernement.
Avant, quand l'organisation n'existait pas, les communes officielles étaient ainsi formées ; mais ensuite nous, dans l’organisation, nous avons nommé notre propre autorité. Mais nous n'avons pas encore modifié ce nom, nous continuons à les appeler ainsi, mais elles ne sont pas officielles.
Quel fonctionnement ont les autorités traditionnelles et comment interagissent-elles avec celles que vous appelez constitutionnelles ?
Les autorités constitutionnelles sont appelées ainsi, mais lorsqu'elles sont élues, c'est le conseil municipal qui convoque les agents municipaux des 31 communautés. Alors les agents municipaux, c'est-à- dire le conseil municipal, convoquent toujours une réunion extraordinaire pour que les bases d'appui, les compañeras et les compañeros participent à l'élection des nouveaux membres du conseil autonome. Quand chaque communauté et chaque endroit nomment leur représentant, ils désignent en fait une personne qui se rendra à la commune et c'est là que sont alors désignées les personnes qui seront conseillers. L'ordre du jour est établi en réunion ordinaire et envoyé au chef-lieu.
Avant, les autorités dites constitutionnelles, comme disent les compañeros, étaient formées par le conseiller, l'administrateur, le premier régisseur, les régisseurs. Toutes étaient appelées autorités « constitutionnelles ». Il y a aussi des autorités traditionnelles qui s'occupent de la culture, qui s'occupent de désigner les responsables des fêtes traditionnelles. Ce sont celles qui sont appelées autorités « traditionnelles ». C'est cette année que cette idée a changé , les compañeros et compañeras de chaque communauté ont nommé leurs autorités dans toute la commune, et donc l'élection se fait normalement au chef du lieu.
C'est toujours comme ça, mais quand les compañeros de chaque communauté nomment une personne ils l'envoient à la commune et une fois là-bas, les personnes nommées se présentent, et là est élue la personne qui va être conseiller ainsi que les membres des autorités, ceux que nous appelons l'administrateur communal, le premier régisseur. Ces autorités travaillent ensemble et non de manière séparée. Pour la charge de juge il y a deux juges communaux, un suppléant et la personne à charge ; eux s'occupent de résoudre les problèmes qui existent dans chaque communauté. Ce qui ne peut se résoudre au niveau de la communauté est transmis à la commune.
C'est ainsi que les autorités sont formées, mais cette idée vient tout juste de changer. Parmi tous ceux qui en sont capables, la commune cherche un conseiller qui peut exercer ces fonctions, mais comme je vous l'ai dit, il y a toujours des problèmes, des erreurs au chef-lieu de San Andrés, mais ils se règlent comme dans chaque commune.
S’il y a une fête traditionnelle au village, est-ce qu'il y a un lien entre les autorités traditionnelles et constitutionnelles, est-ce qu'elles se mettent d'accord pour l'organisation de la fête ?
Les Conseils autonomes, avec leurs membres respectifs, s'organisent pour voir comment faire leur travail et les autorités traditionnelles, comme nous les appelons, se chargent de chercher les personnes responsables de l'organisation des fêtes traditionnelles. Il y a des maires, un gouverneur et des régisseurs, ils se chargent de chercher les personnes qu'ils veulent pour être les sergents. Ce sont des fêtes traditionnelles, c'est de ça dont se chargent les autorités traditionnelles. Par contre, les autorités que nous appelons constitutionnelles, le conseiller et les régisseurs, ne savent pas très bien comment s'organise une fête traditionnelle. C'est pour cette raison qu'il y a des autorités traditionnelles qui s'en occupent, parce qu’il y a une façon particulière de parler, une façon de penser, une façon de prier et les autorités traditionnelles savent bien comment cela se fait. Par contre les conseillers ne le savent pas, comme moi je ne le sais pas non plus, mais les autorités traditionnelles le savent. Elles s'en chargent, parce qu'elles savent bien comment s'exprimer et comment parler.
Dans notre zone, nous avons trois niveaux différents d'autorités autonomes.
Au premier niveau se trouvent les agents et commissaires autonomes présents dans chaque communauté zapatiste, ce sont les autorités directes de la communauté.
Au deuxième niveau se trouvent les autorités autonomes de la commune, ce sont elles qui contrôlent et surveillent les communautés faisant partie de leur commune autonome.
Au troisième niveau se trouve le Conseil de Bon Gouvernement, qui est responsable des deux autres instances du gouvernement et qui gouverne toute la zone. Mais l'autorité la plus élevée ce sont les villages.
Dans la zone de Los Altos de Chiapas, nous avons les domaines de travail suivants :
1 - Dans notre zone nous avons notre Système de Santé Autonome Zapatiste (SEAZ). Nous avons une clinique centrale, onze micro-cliniques, quarante maisons de santé qui comptent leur propre coordination générale, formée de neuf personnes. Nous comptons des promoteurs et promotrices de santé ; au départ davantage de personnes s’étaient formées mais plusieurs ont abandonné leur poste de travail et seulement 30 % sont restées pour continuer leur travail.
2 - Nous comptons avec notre propre Système d’Éducation Rebelle Autonome Zapatiste de Libération Nationale zone de Los Altos de Chiapas (SERAZ-LN-ZACH), avec sa coordination générale formée de quatorze personnes, 496 promoteurs et promotrices d’éducation, 1 57 écoles primaires autonomes et une école secondaire (ESRAZ). Dans toute la zone, il y a 4886 élèves.
4 - Nous comptons nos propres Radios Communautaires (RC) avec leur coordination générale formée de dix personnes et 52 locuteurs et locutrices pour les trois radios qui existent dans la zone.
5 - Il y a aussi la coopérative d’artisanat « Femmes pour la Dignité », avec sa direction et ses représentantes locales, et le collectif d'artisanat « Femmes de la Résistance » avec ses coordinatrices.
6 - Nous avons une société coopérative de café : Yaxil Xojobal, avec son équipe de direction formée de neuf personnes, et ses représentants locaux. Il existait auparavant une autre coopérative de café, Mut Vitz, mais elle a disparu en raison de problèmes de mauvaise gestion et de corruption de la part de l'équipe de responsables.
C'est de cette façon-là que dans notre zone, nous organisons les différents domaines de travail ainsi que les gouvernements autonomes. Tout ceci est une manière de répondre aux attaques du mauvais gouvernement et de nous en défendre. Dans ces domaines de travail, nous constatons que nous avons certaines difficultés pour gouverner nos villages et pour gérer les différents domaines. Ce n’est pas parce que nous ne voulons pas faire correctement notre travail, non, mais en raison du manque de préparation et d’expérience. Nous savons parfaitement que, nous qui formons le Conseil de Bon Gouvernement, les autorités locales, nous sommes de simples bases d'appui, nous avons encore beaucoup de choses à apprendre et à comprendre. Ce n'est pas que les travaux ne peuvent pas se faire, car même si c'est difficile, nous croyons que nous pouvons le faire. Mais c'est dur.
Questions
Vous avez dit qu'il y avait au départ plus de compañeros travaillant dans le domaine de la santé, mais que maintenant il en reste seulement 30 %. Comment les compañeros ont-ils abandonné leur travail ? Est-ce qu'ils sont sortis de l'organisation ou ont-ils seulement abandonné le travail ?
Certains ont abandonné leur poste de travail, d'autres sont sortis de l'organisation, de telle sorte que nous ne pouvons rien y faire, une fois que le compañero a abandonné son travail, nous ne pouvons rien lui dire.
À propos du choix des autorités, pour les Conseils Autonomes ou bien pour les Conseils de Bon Gouvernement, de quelle façon sont-elles nommées ?
Les autorités sont choisies, au départ, par les communautés. Quand elles ont été nommées, elles se rendent à la commune. Là elles se regroupent, femmes et hommes, et c'est là que sont nommées les autorités municipales.
Le choix des autorités commence donc au niveau du village, dans la communauté. Chaque village choisit ses candidats à l'élection pour les autorités municipales, une liste est ainsi faite avec tous les candidats et celle-ci est présentée à la commune. Une assemblée générale est convoquée, avec les hommes et les femmes, pour présenter les candidats dans le chef-lieu de la commune. Là même s'il y a beaucoup de candidats le peuple désigne ceux qui lui conviennent le mieux en tant qu'autorités. Une fois élus, ils occupent leurs charges respectives.
À la fin de cette élection, on fait la liste de l'ensemble des membres du conseil municipal, et dans cette équipe deux compañeras et deux compañeros sont choisis et envoyés au Conseil de Bon Gouvernement pour couvrir leur tour à cet autre niveau de travail, le niveau du Conseil de Bon Gouvernement. Les autres membres de l’équipe restent dans la commune pour couvrir leur tour durant leur mandat. C'est ainsi que les choses sont gérées dans la zone.
Si une commune a par exemple trente communautés, les trente communautés assistent à l’assemblée générale, ou comment ça se passe ?
Oui, c'est comme ça, mais il n'y a pas 1 00% des habitants de chaque village qui viennent, parfois seul 70 ou 80 % des habitants sont présents. Mais la commune a un recensement, et si la majorité est présente alors on procède à l'élection des autorités. La commune de San Juan de la Libertad choisit de cette façon ses autorités, mais ce n'est pas comme ça dans toutes les communes, chacune a sa manière de faire. Elles ne désignent pas toutes leurs autorités de la même façon. À San Andrés Sakamchen de los Pobres ils ont une autre façon de faire à travers leurs assemblées, parce qu'il y a deux autorités, celles qui sont traditionnelles et celles dites « constitutionnelles ». À San Juan Apóstol Cancuc aussi ils ont une autre façon de désigner leurs autorités.
Ces autorités constitutionnelles sont-elles des autorités oficielles ?
Non, c'est nous, à l’intérieur de l'organisation, qui les appelons encore ainsi, mais elles ne sont pas officielles. Nous les appelons comme ça, c'est tout. Les autorités « constitutionnelles » sont élues par une assemblée générale : celle-ci désigne un conseiller, un administrateur, un premier régisseur et deux juges. Ils sont élus par cette assemblée générale composée de toutes les bases d'appui. Ces cinq autorités décident ensemble des personnes qu'ils souhaitent pour les aider dans leur travail. Ils nomment ainsi des régisseurs, des suppléants aussi. C'est ainsi que ça se passe dans chaque village, c'est-à-dire que les cinq autorités se réunissent avec les agents de chaque village, ces derniers ont le nom d'une personne de chaque village qui doit prendre une fonction, mais on ne sait pas encore quelle fonction elle va occuper, une fois en assemblé les autorités vont lui attribuer une fonction : premier régisseur, deuxième régisseur ou de troisième régisseur ou bien suppléant. C'est organisé un peu de cette façon à San Andrés.
Ces autorités travaillent-elles aussi en collectifou chacun fait-il son travail de son côté ?
Les compañeros qui ont des charges telles que conseiller et premier régisseur font le travail collectivement, personne ne dit : « je suis conseiller, alors je vais commander ». Avec les officiels du mauvais gouvernement, c'est comme ça que ça se passe, mais dans notre organisation, non. Nos autorités travaillent en collectif, et même quelqu'un qui est suppléant peut participer aussi.
Vous avez parlé de conseils municipaux et d'autorités constitutionnelles, mais un doute persiste : pourquoi les avez-vous appelées ainsi ? Pour moi, les autorités « constitutionnelles » sont celles du mauvais gouvernement.
Avant, quand l'organisation n'existait pas, les communes officielles étaient ainsi formées ; mais ensuite nous, dans l’organisation, nous avons nommé notre propre autorité. Mais nous n'avons pas encore modifié ce nom, nous continuons à les appeler ainsi, mais elles ne sont pas officielles.
Quel fonctionnement ont les autorités traditionnelles et comment interagissent-elles avec celles que vous appelez constitutionnelles ?
Les autorités constitutionnelles sont appelées ainsi, mais lorsqu'elles sont élues, c'est le conseil municipal qui convoque les agents municipaux des 31 communautés. Alors les agents municipaux, c'est-à- dire le conseil municipal, convoquent toujours une réunion extraordinaire pour que les bases d'appui, les compañeras et les compañeros participent à l'élection des nouveaux membres du conseil autonome. Quand chaque communauté et chaque endroit nomment leur représentant, ils désignent en fait une personne qui se rendra à la commune et c'est là que sont alors désignées les personnes qui seront conseillers. L'ordre du jour est établi en réunion ordinaire et envoyé au chef-lieu.
Avant, les autorités dites constitutionnelles, comme disent les compañeros, étaient formées par le conseiller, l'administrateur, le premier régisseur, les régisseurs. Toutes étaient appelées autorités « constitutionnelles ». Il y a aussi des autorités traditionnelles qui s'occupent de la culture, qui s'occupent de désigner les responsables des fêtes traditionnelles. Ce sont celles qui sont appelées autorités « traditionnelles ». C'est cette année que cette idée a changé , les compañeros et compañeras de chaque communauté ont nommé leurs autorités dans toute la commune, et donc l'élection se fait normalement au chef du lieu.
C'est toujours comme ça, mais quand les compañeros de chaque communauté nomment une personne ils l'envoient à la commune et une fois là-bas, les personnes nommées se présentent, et là est élue la personne qui va être conseiller ainsi que les membres des autorités, ceux que nous appelons l'administrateur communal, le premier régisseur. Ces autorités travaillent ensemble et non de manière séparée. Pour la charge de juge il y a deux juges communaux, un suppléant et la personne à charge ; eux s'occupent de résoudre les problèmes qui existent dans chaque communauté. Ce qui ne peut se résoudre au niveau de la communauté est transmis à la commune.
C'est ainsi que les autorités sont formées, mais cette idée vient tout juste de changer. Parmi tous ceux qui en sont capables, la commune cherche un conseiller qui peut exercer ces fonctions, mais comme je vous l'ai dit, il y a toujours des problèmes, des erreurs au chef-lieu de San Andrés, mais ils se règlent comme dans chaque commune.
S’il y a une fête traditionnelle au village, est-ce qu'il y a un lien entre les autorités traditionnelles et constitutionnelles, est-ce qu'elles se mettent d'accord pour l'organisation de la fête ?
Les Conseils autonomes, avec leurs membres respectifs, s'organisent pour voir comment faire leur travail et les autorités traditionnelles, comme nous les appelons, se chargent de chercher les personnes responsables de l'organisation des fêtes traditionnelles. Il y a des maires, un gouverneur et des régisseurs, ils se chargent de chercher les personnes qu'ils veulent pour être les sergents. Ce sont des fêtes traditionnelles, c'est de ça dont se chargent les autorités traditionnelles. Par contre, les autorités que nous appelons constitutionnelles, le conseiller et les régisseurs, ne savent pas très bien comment s'organise une fête traditionnelle. C'est pour cette raison qu'il y a des autorités traditionnelles qui s'en occupent, parce qu’il y a une façon particulière de parler, une façon de penser, une façon de prier et les autorités traditionnelles savent bien comment cela se fait. Par contre les conseillers ne le savent pas, comme moi je ne le sais pas non plus, mais les autorités traditionnelles le savent. Elles s'en chargent, parce qu'elles savent bien comment s'exprimer et comment parler.
martes, 17 de mayo de 2016
Le CNI et EZLN se solidarisent avec le village d'Alvaro Obregon en résistance contre le mégaprojet éolien, attaqué.
CONGRESO NACIONAL INDIGENA
EJÉRCITO ZAPATISTA DE LIBERACIÓN NACIONAL
Congrès national Indigène
Vidéo: Nous Sommes le Vent, lutte contre le méga projet éolien dans l'isthme de Tehuantepec
Aux médias de communication
Aux organisations solidaires,
Aux organisations de défense des droits de l'homme
Au digne peuple Binizza de Alvaro Obregon, Juchitan, Oaxaca
Soeurs et Frères
Avec rage et indignation nous voyons depuis nos villages, tribus , communautés, organisations et quartiers, comment le mauvais gouvernement se vante à démontrer son manque de honte, à travers ses partis politiques de toutes les couleurs, alors que le mauvais gouvernement continue d'agresser nos peuples et que ses partis politiques continuent d'essayer d'imposer la division dans nos communautés, notre parole ne se lassera pas de dénoncer et de crier CA SUFFIT!
Le 14 mai passé, avec fureur et sans aucune honte, les armes de la police et gardes du corps de la candidate du Pan-Prd Gloria Sanchez Lopez, ont osé viser avec leurs armes assassines le digne peuple d'Alvaro Obregon, Juchitan, blessant à six compañeros qui se trouvaient en assemblée, défendant leur territoire physique et politique, des projets éoliens de mort, leur énergie "propre" est salie de sang, corruption et mort. Les candidats de tous les partis politiques qui sentent bien qu'étant candidats ils peuvent bénéficier de l'impunité qui leur est offert par le fait d'appartenir à des bandes de criminels qui gouvernent mal l'état d'Oaxaca et le pays, ils pensent qu'avec des balles ils arriveront à changer la conscience et tuer la dignité du peuple binizza.
lunes, 16 de mayo de 2016
Comunicado conjunto del CNI-EZLN sobre la agresion policiaca en contra del "digno pueblo de Alvaro Obregon", Juchitan
COMUNICADO CONJUNTO CNI-EZLN SOBRE LA AGRESIÓN AL PUEBLO DE ÁLVARO OBREGÓN
Enlace Zapatista
CONGRESO NACIONAL INDIGENAEJÉRCITO ZAPATISTA DE LIBERACIÓN NACIONAL
A los medios de comunicación
A las organizaciones solidarias
A las organizaciones defensoras de derechos humanos
Al digno pueblo binizza de Álvaro Obregón, Juchitán, Oaxaca
Hermanas y hermanos
Con rabia e indignación vemos desde nuestros pueblos, tribus, comunidades, organizaciones y barrios, como el mal gobierno se jacta de demostrar su nula vergüenza, a través de sus partidos políticos de todos los colores, mientras el mal gobierno siga agrediendo a nuestros pueblos y sus partidos políticos sigan intentando imponer la división en nuestras comunidades, nuestra palabra no se cansará de denunciar y gritar ¡Ya Basta!
El 14 de mayo pasado, con saña y de manera desvergonzada, las armas de los policías y guarda espaldas de la candidata del pan-prd Gloria Sánchez López, se atrevieron a apuntar sus armas asesinas contra el digno pueblo de Álvaro Obregón, Juchitán, hiriendo a seis compañeros que se encontraban en la asamblea, defendiendo su territorio físico y político, de los proyectos eólicos de muerte, su energía “limpia” está sucia de sangre, corrupción y muerte. Los candidatos de todos los partidos políticos, que sienten que aun siendo candidatos ya pueden beneficiarse de la impunidad que les otorga el pertenecer a la banda de criminales que mal gobierna el estado de Oaxaca y al país, cree que con balas lograran cambiar la conciencia y matar la dignidad del pueblo binizza.
Cdh FrayBa Denuncia campaña de desprestigio en su contra y en contra de Las Abejas de Acteal.
El Centro de Derechos Humanos Frayba anuncio en un boletín, que un grupo que se hace llamar Consejo Pacifista, organiza un campaña de desprestigio en su contra, y en contra de la organización de la Sociedad Civil de Las Abejas de Acteal. Esa misma organización había convocado a una conferencia de prensa, para aclarar que este grupo usurpa su nombre, y quiere despojarlos de Acteal, ese grupo solo debilita el proceso de construcción de autonomía de Las Abejas.
El CDH Frayba añadió que el Consejo Pacifista " está realizando una serie de actos similares a los que el gobierno mexicano realiza en contra de nuestra labor".
Cabe señalar que en el comunicado de Las Abejas como en el boletín del Frayba se denuncio al abogado Ricardo Lagunes Gasca, quien se ha "aliado" a este grupo, y "profundizo la división y a su vez actúa como el mal gobierno con su contrainsurgencia y engaño".
A parte de este labor con El Consejo Pacifista, Ricardo Lagunes trabaja con los comp@s de Bachajon, Atenco, y del Istmo, asi que los comp@s de los Llanos, lo que mas confunde sobre las intenciones de este abogado.
Esos comunicados sirven para aclarar que el Grupo del Consejo Pacifista Sembradores de Paz, no es de Las Abejas, y intenta confundir a la gente o organizaciones, para sus propias fines. Logrando asi debilitar el camino de construcción de la autonomía de las Abejas, el proceso legal de justicia en el CIDH, y buscando difundir otra información vía las redes sociales (usando el mismo nombre que la cuenta de Las Abejas, o con una pagina web).
Por eso, les recordamos que la pagina web de las Abejas es:
Las cuentas facebook:
Centro de Derechos Humanos
Fray Bartolomé de Las Casas, AC
San Cristóbal de Las Casas, Chiapas. México
12 de mayo de 2016
Boletín No.12
Desacreditación al Frayba en su labor en defensa de los derechos humanos
El Consejo Pacifista Sembradores de la Paz emprende campaña de desprestigio que
busca deslegitimar el proceso de autonomía de Las Abejas de Acteal.
No se acredita que Frayba niegue derechos a la información ni trato discriminatorio.
Carta desde la Otra Europa para Alejandro Diaz Santiz, a 17 años de su injusto encarcelamtiento
A Alejandro Díaz Santiz
Al GT No Estamos Todxs
A la Red contra la Represión y por la Solidaridad
11 de mayo 2016
Antes que nada,compañero Alejandro,recibe un fuerte saludo con ánimo.
Te mandamos estas breves líneas, para decirte que hoy, 11 de mayo 2016, no olvidamos que ya has pasado 17 años preso, que ha sido difícil, que has batallado mucho, aguantado la enfermedad, el frío, los malos tratos, las tristezas, la lejanía y el racismo que se reproduce a diario por parte de todo el aparato penitenciario, hemos escuchado siempre tus denuncias con respecto a ese sistema carcelario que vive y perdura bajo la corrupción, la extorsión y el autoritarismo. Sabemos que esas condiciones, por desgracia no solo se viven en la cárcel, también todo eso se vive afuera, en este afuera relativo, donde también estamos sometidos, controlados y vigilados, por eso estamos juntos en esto, porque la libertad que anhelamos y por la cual estamos luchando, como nos es posible, ya no dé cabida a tanta humillación y explotación.
Ahorita que te trasladaron al CEFERESO de Villa Comatitlán en Tapachula y a pesar de la lejanía, tienes que saber que seguimos enterándonos de todo, que no creas que te han silenciado, porque lo que construiste, fue justamente un puente en donde la palabra logra pasar, andar y encontrar resonancia en muchos corazones rebeldes, en oídos que escuchan pero también aprenden, en miradas que ven, pero también observan y encuentran reflejos dónde los hay, para seguir caminando juntos.
Al GT No Estamos Todxs
A la Red contra la Represión y por la Solidaridad
11 de mayo 2016
Antes que nada,compañero Alejandro,recibe un fuerte saludo con ánimo.
Te mandamos estas breves líneas, para decirte que hoy, 11 de mayo 2016, no olvidamos que ya has pasado 17 años preso, que ha sido difícil, que has batallado mucho, aguantado la enfermedad, el frío, los malos tratos, las tristezas, la lejanía y el racismo que se reproduce a diario por parte de todo el aparato penitenciario, hemos escuchado siempre tus denuncias con respecto a ese sistema carcelario que vive y perdura bajo la corrupción, la extorsión y el autoritarismo. Sabemos que esas condiciones, por desgracia no solo se viven en la cárcel, también todo eso se vive afuera, en este afuera relativo, donde también estamos sometidos, controlados y vigilados, por eso estamos juntos en esto, porque la libertad que anhelamos y por la cual estamos luchando, como nos es posible, ya no dé cabida a tanta humillación y explotación.
Ahorita que te trasladaron al CEFERESO de Villa Comatitlán en Tapachula y a pesar de la lejanía, tienes que saber que seguimos enterándonos de todo, que no creas que te han silenciado, porque lo que construiste, fue justamente un puente en donde la palabra logra pasar, andar y encontrar resonancia en muchos corazones rebeldes, en oídos que escuchan pero también aprenden, en miradas que ven, pero también observan y encuentran reflejos dónde los hay, para seguir caminando juntos.