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sábado, 25 de junio de 2016

Las Abejas: "Esa masacre de Nochixtlan, fue un aviso para todo Mexico, al gobierno no le importa matar"




Organización sociedad civil las abejas de Acteal,
foto área de comunicación de las abejas

 Tierra sagrada de los mártires de Acteal,
Municipio de Chenalhó, Chiapas, México. A 22 de junio del 2016



A las Organizaciones Sociales y Políticas
A las y los Defensores de los Derechos Humanos
A los Medios de Comunicación Alternativos
A la Prensa Nacional e Internacional
A la Sociedad Civil Nacional e Internacional
A las Juntas de Buen Gobierno
Al Congreso Nacional Indígena (CNI)
Y a la opinión Pública:

Hermanas y hermanos,


Una vez más las armas de las fuerzas del gobierno se han dirigido contra la población civil y han dejado 8 muertos y numerosos heridos y desaparecidos en Nochixtlán, Oaxaca. Esa violencia no es nueva. No es nueva en Oaxaca ni en Chiapas ni en México. Estas palabras las decimos desde la Tierra Sagrada de Acteal cuando se cumplen 18 años y seis meses de la Masacre que ejecutaron los paramilitares del gobierno.

Esa masacre fue un aviso para todo México. Fue un aviso de que al gobierno no le importa matar campesinos, mujeres y niños con tal de sacar adelante sus reformas neoliberales. Son reformas que planteó el gobierno federal no para el bienestar para nosotros como mexicanos; son únicamente para privatizar la educación y para privatizar todos los recursos nacionales. Desde que la Masacre de Acteal se ejecutó y quedó impune se han multiplicado las masacres en todos los estados de la República Mexicana.

Ya no son 45 muertos. Ahora son miles y decenas de miles. Nochixtlán es apenas el último capítulo.


Aquí mismo en nuestro municipio de Chenalhó la violencia no ha quedado atrás como nosotros hubiéramos querido. Hoy nuevamente en nuestro pueblo de San Pedro Chenalhó hay una gran preocupación, y reclamos de justicia, por los hechos violentos de la Colonia Puebla el pasado jueves 26 de mayo del 2016, donde resultaron 2 personas muertos, 6 heridos, 3 casas quemadas, 2 destruidas, y 3 vehículos destrozados y 14 familias desplazadas de las Abejas: un total de 81 personas en el momento.

L'autre Canada organise deux manifs contre la venue de Peña Nieto, et en soutien à Oaxaca


27.06 manifestation contre les répressions et violences au peuple Mexicain

Non à la venue de Peña Nieto au Canada

Le 27 juin prochain, le président Pena Nieto se réunira avec M. Philippe Couillard dans le cadre d'un déjeuner conférence public sur les traités commerciaux entre le Mexique et le Canada.

Nous vous convoquons en solidarité a une manifestation pour exiger l'arrêt des répressions et de violence contre le peuple mexicain de la part du gouvernent. Que le massacre, les disparitions forcées et la violence systématique sur les groupes de lutte sociale au Mexique arrête. Nous demandons aussi que le président Pena Nieto réponde aux multiples appels des organisations des droits de l`homme ainsi que de L'ONU pour que les massacres des civiles (étudiants, professeurs, journalistes, membres d'organismes de lutte sociale, hommes, femmes, enfants) soient éclaircis et que les responsables de ces crimes de lèse humanité soient traduits en justice.

Terrasse Dufferin
Rue de la Terrasse-Dufferin, Québec
11.00


25 Juin à 14h00, Marche de solidarité avec Oaxaca

viernes, 24 de junio de 2016

EZLN: Note sur la guerre contre le corps enseignant en résistance: " ceux d’en haut sont en train de perdre la guerre médiatique"

Note sur la guerre contre le corps enseignant en résistance

DU CAHIER DE NOTES DU CHAT-CHIEN DE L’EZLN
mardi 21 juin 2016
Texte publié par les zapatistes au sujet du mouvement des enseignants, quelques jours avant la répression sanglante à Oaxaca.

Note sur la guerre contre le corps enseignant en résistance :
(L’heure du policier 3).
Juin 2016.



Du cahier de notes du Chat-chien :
.- On ne sait pas dans le reste du pays, mais au Chiapas au moins, ceux d’en haut sont en train de perdre la guerre médiatique.

En milieu rural et urbain, nous avons vu des familles entières soutenir les enseignantEs. Et nous ne nous faisons pas référence à des soutiens du type : "Ce poing levé, oui il se voit", "le peuple, uni, ne sera jamais vaincu", et les slogans qui, malgré les distances entre les calendriers et les géographies sont toujours les mêmes, car en bas la solidarité continue à être un principe élémentaire. Si au cours des mobilisations antérieures des enseignantEs rebelles, la "citoyenneté" (ce terme qui occulte l’inégalité), se montrait excédée et offusquée, les choses ont changé désormais.

Il y a chaque fois plus de familles qui viennent en aide aux enseignantEs, qui les aident pour leurs voyages et leurs manifestations, qui s’angoissent lorsqu’ils sont agresséEs, qui leur donnent à manger, à boire et leur proposent un abri. Il s’agit de familles qui, selon la taxonomie de la gauche électorale, seraient "abruties" par la télévision, "qui sont des grapilleuses de sandwichs", "qui sont aliénées", "qui n’ont pas de conscience". Mais apparemment, la colossale campagne médiatique déployée contre le corps enseignant en résistance a échoué. Le mouvement de résistance contre la réforme éducative s’est transformé en un miroir pour toujours plus de vrais gens (c’est-à-dire pas ceux des organisations sociales et politiques, mais les gens ordinaires). Comme si, face à la tragédie qui vient, un sentiment collectif d’urgence était né. Comme si chaque coup de matraque, chaque bombe lacrymogène, chaque tir de flashball, chaque ordre d’arrestation étaient des slogans éloquents : "aujourd’hui c’est elle, c’est lui qu’on a attaqué ; demain ce sera ton tour". C’est peut-être pour cela que derrière chaque professeur, il y a des familles entières qui sympathisent avec leur cause et avec leur lutte.

Pourquoi ? Pourquoi un mouvement qui a été férocement attaqué sur tous les fronts continue à grandir ? Pourquoi, si ce sont des "vandales", des "fainéants", des "terroristes", des "corrompus", des "opposants au progrès", beaucoup de gens d’en bas, un certain nombre des classes moyennes, et même quelques-uns d’en haut, saluent même silencieusement le corps enseignant, qui défend ce que n’importe quelle personne défendrait ?

.- "La réalité c’est du mensonge". C’est ce titre qui aurait pu faire la une du quotidien chiapanèque mal nommé "Cuarto Poder" ["Le quatrième pouvoir"] (un média nostalgique de l’époque des fincas [1] et des seigneurs de la potence et du couteau), quand il "dénonçait" que la fête populaire du 9 juin dernier célébrée en soutien aux enseignantEs en résistance dans les rues de Tuxtla Gutiérrez, capitale du Chiapas, Etat du sud-est mexicain, était fausse.Parachicos [2], danseurs, musiciens, tenues traditionnelles, personnes en fauteuil roulant, marimbas, tambours, pipeaux et flûtes, le meilleur de l’art zoque et des milliers de personnes saluant la résistance des enseignantEs. Une pancarte priant : "Merci maître, de m’apprendre à lutter" démontre la "réussite" de la guerre médiatique contre la CNTE. Une autre signalait : "je ne suis pas enseignant, mais je suis chiapanèque et je suis contre la réforme éducative".

Mais celle qui a dérangé les directeurs de "Cuarto Poder", c’était celle qui disait plus ou moins : "Si le Guëro Velasco, ils le foutent à gouverner dans le désert, il faut pas plus de quelques mois pour que le sable commence à manquer".

.- Bon, 3 ans après la promulgation de la soi-disant "réforme éducative", ce monsieur Nuño n’est toujours pas capable de présenter un argument éducatif quelconque, même minime, en faveur de son "programme d’ajustement du personnel". Ses arguments ont été jusqu’à maintenant les mêmes que n’importe quel contremaître de l’époque de Porfirio Diaz [3] : cris hystériques, coups, menaces, licenciements, emprisonnements. Les mêmes qu’emploieraient n’importe quel triste et gris prétendant à la police postmoderne.

.- Ils les ont déjà frappés, déjà gazés, déjà emprisonnés, déjà menacés, déjà virés injustement, déjà calomniés, ils ont déjà décrété de facto l’état de siège dans la ville de Mexico. Quoi de plus ? Qu’ils les fassent disparaître ? Qu’ils les assassinent ? Vraiment ? La réforme "éducative" naîtra sur le sang et les cadavres des enseignantes et enseignants ? Ils vont remplacer les campements des enseignants par des campements de policiers et de militaires ? Les blocages de manif’ par des blocages avec des tanks et des baïonnettes ?

.-Leçons pour Nuño sur le Terrorisme. La prise d’otage (la détention de membres de la direction de la CNTE [4], c’est ça et pas autre chose), pour n’importe quel terrorisme (celui de l’Etat et celui de ces miroirs fondamentalistes) est un moyen pour forcer à un dialogue et à une négociation. Nous ne savons pas si là-bas en haut, vous vous en êtes rendus compte ou non, mais il se trouve que c’est l’autre bord (le corps enseignant), le côté qui cherche le dialogue et la négociation. Ou bien le ministère de l’Education Publique se serait-il déjà affilié à ISIS [Daesh], et qu’il ne prend des otages que pour semer la terreur ?

.- Il y a une anecdote qui circule dans les services secrets gouvernementaux des grandes puissances. Elle raconte que pour gagner la bataille médiatique dans la guerre contre le Vietnam, les service secrets nord-américains créaient , c’est bien le mot, des scénarios de victoires fracassantes, de faiblesse chaque fois plus grande de l’ennemi, et de la force morale et matérielle de leurs propres troupes. Mais il se trouve que la stratégie baptisée "gagner les coeurs et les esprits", qui devait à l’origine être livrée au Vietnam, due en fait être livrée dans les rues des grandes villes de l’Union Américaine. Après ce mois d’avril 1975 - qui remémorait la défaite à Playa Girón, dans la digne Cuba, durant le même mois, mais en 1961-, un fonctionnaire nord-américain avait affirmé : "le problème c’est que nous fabriquons tellement de mensonges pour les médias que nous finissons par les croire nous-mêmes. Nous avons créé une scénographie de victoire qui dissimulait notre défaite. Notre propre fracas a empêché que nous ne percevions les craquements de notre effondrement. Ce n’est pas mal de mentir, ce qui est mauvais c’est de croire à ses propres mensonges". Bref, c’est sûr que nous, les femmes, les hommes zapatistes, on n’y connait pas grand chose sur les médias, mais depuis notre humble opinion, c’est un mauvais calcul que de mettre au-devant de la campagne médiatique d’une privatisation effrontée un contremaitre triste et gris qui veut être policier.

.- Initier à la science et à l’art l’enfance dans ces premiers pas, c’est cela que font les enseignants, enseignantes et enseignantEs.

Je donne foi.
Miaou-Ouaf.

Notes

[1] Grands domaines agricoles qui couvraient tout le Chiapas, et sur lesquels les indiens du Chiapas ont été forcés à travailler en situation de quasi-esclavage, parfois jusqu’aux années 90, malgré les récupérations de terres de plus en plus nombreuses effectuées par les communautés et les organisations indiennes au long du 20e siècle.
[2] Personnages traditionnels des fêtes religieuses zoques, souvenir d’une légende sur un remède de curation « pour les enfants » (« parachicos ») apporté par les communautés zoques à une mère esseulée.
[3] Ex-général et dictateur ayant régné sur le Mexique à la fin du 19e siècle, avant d’être chassé du pouvoir par la révolution de 1910, et de mourir en exil à Paris.
[4] Entre avril et juin 2016, plusieurs dirigeants de la Coordination Nationale des Travailleurs de l’Education ont été emprisonnés, notamment les dirigeants de la section 22 de Oaxaca, les 11 et 12 juin 2016. Les derniers blocages de route à Oaxaca ont été décidés en réaction à ces arrestations.

EZLN: Del cuaderno de Spoilers del Gato-Perro: "La Hora del Policia 4"

La Hora del Policía 4.
Del cuaderno de Spoilers del Gato-Perro.
Junio del 2016.
.- Está la duda.  ¿Cuál sería el símil más adecuado para el triste y gris capataz aspirante a policía?
¿Aurelio Donald Nuño Trump?
¿Aurelio Ramsay Nuño Bolton?
Creemos que, acorde con su sed de sangre y su cobardía, le quedaría más el segundo.
Y, así como, en la serie televisiva “Game of Thrones”, Ramsay Bolton es devorado por los perros que antes usó para atacar a otr@s; los medios de paga que ha usado Nuño para calumniar, amenazar y atacar al magisterio en resistencia y a las comunidades y organizaciones solidarias, se cebarán en él cuando caiga.
Igual se le podrá decir mañana:
Tus palabras desaparecerán.
Tu casa desaparecerá.
Tu nombre desaparecerá.
Toda memoria de ti desaparecerá
  A él y a todo el sistema al que sirve.
El tiempo dará fe.
Guau-Miau.

miércoles, 22 de junio de 2016

Débat dans le cadre du séminaire « La pensée critique face à l’hydre capitaliste » + projection-debat

VENDREDI 24 JUIN, 18h00-19h30

Débat d’ouverture du festival de la CNT avec Jérôme Baschet, Mathieu Rigouste, le CSPCL, le Collectif Paris-Ayotzinapa et Cadecol dans le cadre du séminaire « La pensée critique face à l’hydre capitaliste » initié par les zapatistes.

A La Parole Errante, 9 rue François Debergue 93100 Montreuil (M° Croix de Chavaux)
http://www.cnt-f.org/festival-cnt/event/contre-hydre-capitaliste-resistance-a-la-violence-etat/

Photo de couverture

DIMANCHE 26 JUIN à 20h30Projection-débat du documentaire « Mirar Morir : L'armée mexicaine et les 43 disparus d'Iguala » (VO avec sous-titres en français).
Cinéma Studio des Ursulines, 10 Rue des Ursulines, 75005 Paris (M° Luxembourg)

Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=eQolfFfKWjU

Pour soutenir les luttes des parents des disparus au Mexique, une partie des recettes sera reversée au comité des parents des étudiants d'Ayotzinapa et au comité de Los Otros Desaparecidos de Iguala.

Venez nombreux et n’hésitez pas à passer le mot dans vos réseaux !

martes, 21 de junio de 2016

CNI y EZLN Llamamos a nuestros pueblos y a la sociedad civil en general a estar con el magisterio que resiste en todo momento, a reconocernos en él,

DESDE LA TEMPESTAD.
Gran OM & El Dante, Jun. 2016
Comunicado Conjunto del Congreso Nacional Indígena y el EZLN sobre el cobarde ataque policíaco contra la Coordinadora Nacional de Trabajadores de la Educación y la comunidad indígena de Nochixtlán, Oaxaca.
20 de junio del 2016.
Al Pueblo de México.
A los pueblos del Mundo:
Frente el cobarde ataque represivo que sufrieron los maestros, maestras y la comunidad en Nochixtlán, Oaxaca, -con que el Estado Mexicano nos recuerda que esto es una guerra contra todos y todas-; los pueblos, naciones y tribus que integramos el Congreso Nacional Indígena y el Ejército Zapatista de Liberación Nacional, le decimos al magisterio digno que no está solo, que sabemos que la razón y la verdad están de su lado, que la dignidad colectiva con la que habla su resistencia es inquebrantable y ésa es la principal arma de los que de abajo somos.
Repudiamos la escalada represiva con la que pretenden imponer en todo el país la reforma neoliberal capitalista a la que llaman “educativa”, principalmente en los estados de Oaxaca, Chiapas, Guerrero y Michoacán.  Con amenazas, persecuciones, golpes, encarcelamientos injustos y ahora asesinatos se quiere doblegar la dignidad del magisterio en rebeldía.
Llamamos a nuestros pueblos y a la sociedad civil en general a estar con el magisterio que resiste en todo momento, a reconocernos en él, pues la violencia para despojarlos de garantías laborales básicas con el propósito de hacer privada la educación, es un reflejo de la violencia con la que nos están despojando a los pueblos originarios, a los pueblos campesinos y urbanos.

Un otro futbol rebelde 1. Otro Futbol es posible: Zapatista FC

 Otro futbol es posible: Zapatistas FC 

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Primera parte, Por:
Tihui Campos[1], Miguel Ángel García[2], Anayanssin Méndez[3].
“¿Es posible que un jugador se identifique con una camiseta que es un catálogo de ventas?” ―Juan Villoro, Balón dividido
En las playas de Guerrero, en las miles de canchas de futbol llanero de Iztapalapa y en las calles de todo el país, hay niños, niñas y adolescentes que juegan el deporte que menos accesorios necesita y que lo pueden jugar todas y todos. Ya sea en torneos organizados con árbitros, en competencias de barrio, en la calle o en juegos espontáneos, el deporte y la recreación forman una parte muy importante de la infancia y de la juventud de nuestro país.
Aunque esta es una estampa ideal, las cosas han cambiado. Las calles están cada vez más vacías, no hay tiempo, no es seguro o simplemente ya no se sabe patear el balón. Además, la televisión nos muestra un futbol de elite, corrupto, que tiene a las y los jugadores en calidad de esclavos de los dueños de los equipos, al mismo tiempo de ser racista, misógino y sexista.
Ante este obscuro panorama, ¿Existe otro futbol? ¿Es posible cambiar las reglas del juego? Nosotros, los que escribimos estas letras, pensamos que sí, un futbol rebelde, que un futbol incluyente, que un futbol comunitario y justo es posible: Aquí tres postales para explicarlo.
El futbol rebelde
El 15 de marzo de 1999, se jugó uno de los partidos de futbol más rebeldes de nuestra historia contemporánea: la selección de estrellas del EZLN[4] capitaneada por el Comandante Tacho contra los exseleccionados nacionales de futbol encabezados por Javier Aguirre, El Vasco. El duelo se llevó a cabo en el estadio “Jesús Palillo Martínez” de la Ciudad Deportiva, en pleno barrio bravo de la Magdalena Mixhuca, Distrito Federal.
El Ejercito Zapatista se encontraba en la ciudad, en el marco de la realización de una nueva consulta a la sociedad civil, relativa a los Derechos de los Pueblos Indígenas, luego del incumplimiento de los Acuerdos de San Andrés, firmados el 16 de febrero de 1996. Dicha movilización incluyó a cinco mil brigadistas indígenas, la mitad hombres y la mitad mujeres, milicianos y bases zapatistas, que se movilizaron por todo el país.
Para el enfrentamiento, El Vasco Aguirre, convocó a amigos y cuates para formar su propia selección. Acudieron solidariamente al llamado, los hermanos Armando y Agustín Manzo; Luis Flores; Raúl Servín y Rafael Amador, entre otros, quienes vistieron un uniforme azul plumbago, con vistosas franjas diagonales al frente, blancas y amarillas.
Después de cantados los himnos, el Zapatista y el Himno Nacional mexicano, a punto de iniciar el encuentro, el árbitro central detuvo el pitazo, llamando a los capitanes: el partido no iba a poder celebrarse, no por la abismal diferencia de complexión y estatura entre los contendientes, ni tampoco por el hecho de que los zapatistas —como era de esperarse— se negaron a jugar sin pasamontañas; sino por un pequeño detalle: los jugadores del EZLN portaban sus tradicionales botas militares, en vez de los clásicos tenis con tacos.
Se voceó por el sonido local el problemita y surgió, claro, la solidaridad del pueblo mexicano: en 20 minutos se habían juntado una treintena de pares de zapatos de futbol, mismos que los cracks zapatistas se probaron y se colocaron los que mejor les quedaban.
Superado el obstáculo, comenzó el partido. Con el sol a plomo, los zapatistas sudaban a chorros bajo el infame pasamontañas. Pero eso no mermó su entusiasmo. La diferencia de complexión y estatura fue superada por la agilidad y la astucia de practicar en la selva chiapaneca. Así que, contra todo pronóstico, el resultado final no fue tan desigual como hubiera sido de esperarse: 3 goles para las estrellas zapatistas y 5 para los exjugadores profesionales.
En entrevista dada al final del encuentro, el director técnico zapatista —subcomandante Marcos— declaró escuetamente “En realidad no perdimos… sólo nos faltó tiempo para ganar”.
Existe un futbol rebelde, ese que busca la justicia histórica y la paz con dignidad, para las comunidades indígenas y campesinas de nuestro país.

[1] Profesora FFyL UNAM.
[2] Maderas del Pueblo. A.C.
[3] Profesora Cetis 5, Gertrudis Bocanegra.
[4] Ejército Zapatista de Liberación Nacional
Fuente: Liberación México

http://www.futbolrebelde.org/blog/?p=9575#more-9575

domingo, 19 de junio de 2016

Desplazados de Banavil piden al Juez de no dejar en libertad el responsable de la desaparicion de Alonso Lopez

Justicia por la desaparición de Alonso López Luna y el desplazamiento forzado de su familia





San Cristóbal de las Casas, Chiapas, México
14 de Junio de 2016

A las Juntas del Buen Gobierno de E.Z.L.N
Al Congreso Nacional Indígena
A la Sexta Declaración de la Selva Lacandona
A los Centros de Derechos Humanos Honestos e Independientes
A la Red Contra la Represión
Al Movimiento por la Paz con Justicia y Dignidad
A los Colectivos Internacionales
A la Sociedad Civil Nacional e Internacional
A los Medios Libres
Al Pueblo Creyente en Chiapas
A las Compañeras y compañeros de los pueblos Originarios de Chiapas, México y del Mundo

El pasado 04 de diciembre de 2011, fuimos agredidos con armas de fuego por los priistas del mismo paraje Banavil, y desplazadas forzadamente 13 personas la mayoría niñas y niños y nuestro padre Alonso Lopez Luna fue desaparecido. Durante estos 4 años del desplazamiento forzado de nuestras familias, los tres niveles del gobierno han violado los derechos humanos de nuestra familia. La procuraduría del Estado de Chiapas y la procuraduría general de la república no han investigado la desaparición de Alonso, no ha habido justicia por la agresión ni condiciones para nuestro retorno seguro.

El día jueves 9 de junio de 2016, a las 12 del día fue detenido Alonso Lopez Ramirez, él es uno de los responsables de la desaparición forzada de nuestro padre Alonso Lopez Luna, el pasado 4 de diciembre de 2011. Esta persona sabe donde se encuentra nuestro padre Alonso que aun sigue desaparecido. Exigimos a Isabel Álvarez Ramos, Juez Primero del Ramo Penal, que no lo deje en libertad y que este día jueves le dicte auto de formal, pedimos que sea interrogado por las autoridades correspondientes y castigado con todo el peso de la ley, y exigimos Juicio y castigo a los demás responsables de la desaparición forzada de Alonso.

Existen órdenes de aprehensión pendiente por ejecutarse contra Agustin Mendez Luna, Manuel Mendez Lopez, Alonso Lopez Mendez, Pablo Lopez Intzin, Antonio Lopez Mendez, Diego Mendez Lopez y Diego Guzman Mendez.