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sábado, 9 de julio de 2016

Les compas du CIDECI-Unitierra annoncent que le festival CompARTE aura bien lieu.

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Les compas du CIDECI-Unitierra annoncent que le festival pARTage se déroulera bien.

 
San Cristóbal delas Casas, Chiapas, Mexique, 8 2016.

A tous et toute les artistes participantEs et assistantEs au festival
CompARTE [« pARTage »]

A la Sexta nationale et internationale :

Frères et soeurs :

Recevez une salutation fraternelle de la part de toutes les personnes qui faisons partie du CIDECI-Unitierra.

viernes, 8 de julio de 2016

Integrantes del CIDECI anuncian que si habrá comparticion del dia 23 al 30 de julio

Anuncian los compañeros de CIDECI-Unitierra que sí se realizará el Festival CompArte

San Cristóbal de las Casas, Chia



pas, México, 8 de julio 2016.
A tod@s l@s artistas participantes y asistentes al CompARTE:
A la Sexta nacional e internacional:
Hermanos y hermanas:
Reciban un saludo fraternal de parte de todas las personas que conformamos este CIDECI-Unitierra.


En el marco de la celebración del Festival CompArte al que nos han convocado nuestr@s compañer@s del EZLN, y convencid@s también de que “las artes son una esperanza de humanidad…, (y) que es en los momentos más difíciles, cuando es más la desilusión y la impotencia, que las Artes son las únicas capaces de celebrar humanidad” (Comunicado EZLN, 6/07/2016), queremos comunicarles que hemos continuado con los preparativos para poder celebrar esta compartición, durante los días del 23 al 30 de julio. Nuestra comunidad del CIDECI-Unitierra mantiene sus puertas abiertas para recibir a todas las personas, pueblos y colectivos que han sentido en su corazón el llamado para venir a estas tierras a compartir experiencias de arte, lucha y esperanza.
Desde el inicio de la convocatoria para el CompArte, hemos sentido la alegría de poder aportar nuestro granito de arena para que éste se celebrara. Cuenten con que pondremos todo nuestro esfuerzo para recibirl@s de la mejor forma. L@s esperamos
¡Ánimo!
CIDECI-Unitierra
P.D. (1) L@s participantes y asistentes previamente registrad@s, podrán recoger sus acreditaciones en el CIDECI-Unitierra, a partir del día 18 de julio, de 10 AM a 8 PM.

EZLN: Les leçons en juin: "une décision difficile"

ARMEE ZAPATISTE DE LIBERATION NATIONALE

Les leçons en Juin.


Juillet 2016. 


Compañeras, compañeros et compañeroas de la Sexta au Mexique et dans le monde, 
Artistes des cinq continents,
Corps enseignant en résistance, 

Recevez tous, toutes, toutEs, le salut qu'on vous adresse, conjointement avec les communautés indigènes zapatistes. On vous écrit cette lettre pour vous parler de ce qu'on a vu et de ce qu'on a écouté au cours de ce dernier mois de juin et pour vous faire part d'une décision qu'on a prise en tant que zapatistes que nous sommes. Bon, voilà :

Les leçons d'en haut.

Au cours du mois de juin, en quelques semaines, un véritable cours magistral a été dispensé, qui nous apprend et nous éduque. 

Le caractère de l'Etat au Mexique a été mis à nu une fois de plus : en ce qui concerne ladite « Loi 3 pour 3 » [initiative anti-corruption], dès que les capitalistes ont claqué des doigts, tous les pouvoirs institutionnels ont accouru pour corriger ce qui ne plaisait pas à leur maître. Non satisfaits de savoir qu'ils commandent, les grands seigneurs de l’argent ont montré à qui voulait y prêter attention, qui décide en réalité. Depuis la statue de l’Ange de l’Indépendance (pour ainsi se moquer de ce qu’il représente), avec des costumes et des cravates de grandes marques, une poignée de seigneurs se sont manifestés afin de donner ainsi une leçon de politique moderne. « Nous, nous décidons », ont-ils dit sans prononcer un mot. « Nous n’aimons pas cette loi. Nous n'avons pas besoin d'aligner les morts, ni de faire de manifestations, ni de recevoir des coups, des humiliations ou de la prison. Nous n’avons pas besoin non plus de nous manifester. Si là nous nous montrons, c’est seulement pour rappeler à tous les politiciens quelle est leur place, à ceux qui sont dans le gouvernement comme à ceux qui aspirent à gouverner. Et aux prolos, bon, juste pour qu’ils se rendent compte du degré de mépris qu'ils nous inspirent ». Ensuite ce qui devait avoir lieu arriva : la légalité du système (ceux qui la fabriquent, ceux qui l’exécutent et ceux qui la sanctionnent), a montré sa véritable raison d’être : en quelques heures, les « institutions » gouvernementales se sont précipitées pour demander pardon et chercher comment remédier à la colère des grands seigneurs. Comme des contremaitres prompts à servir les maîtres, les gouvernements se sont prosternés et ont manœuvré pour que la loi soit adaptée aux desseins du système. « On ne l’a même pas lue », bégayèrent les législateurs tout en faisant des révérences et en s’excusant servilement.

Mais quand c'est le corps enseignant en résistance, et les communautés, mouvements, organisations et personnes qui les soutiennent qui ont demandé l'abrogation de la réforme éducative (qui en réalité n'est que la plateforme pour la pré-campagne présidentielle du prétendant à l'office de proxénète judiciaire, Aurelio Nuño), le gouvernement et ses maîtres se sont dit prêts à tout (c'est-à-dire à faire usage de la force) pour défendre "la légalité". Avec un air plus hystérique qu'historique, ils ont fait remarquer que la loi ne se négocie pas. Et ils ont déclaré cela tout juste quelques heures après s'être humiliés face au pouvoir de l'argent... pour négocier la modification d'une loi. 

Ça ne les a pas gênés d'insister sur l'imposition arbitraire d'une réforme éducative qu'ils n'ont même pas lue. Il suffirait qu’ils la lisent attentivement pour qu'ils se rendent compte qu'il n'y a rien d'éducatif à l'intérieur. Ça n'en est pas moins pathétique que la classe politique et les médias qui l'accompagnent disent qu'ils défendent l'institutionnalité, les lois et la justice, alors qu'ils s'exhibent sans aucune pudeur. 

En juin, la leçon d'en haut a été claire et cynique : au Mexique, le capital décide, et le gouvernement obéit. 

Les leçons d'en bas.

miércoles, 6 de julio de 2016

EZLN: El festival comparte y la solidaridad:

EL FESTIVAL CompARTE Y LA SOLIDARIDAD.
Julio del 2016.
Compañeroas de la Sexta:
Artistas de los 5 continentes:
Magisterio en Resistencia:
Como ya saben, hemos decidido suspender nuestra participación en el festival CompArte.  Claro que, para quien sabe leer con atención, no dijimos que se suspende el festival.  Simplemente lo que hicimos es señalar que nosotras, nosotros, zapatistas, no vamos a poder compartir.  Y por eso, si alguien pensaba en eso y lo mismo le lleva a no participar, pues decíamos que nos disculpen porque lo sabemos que hizo su gasto.  A las Artes nadie debe de darles órdenes.  Si hay un sinónimo de libertad, tal vez el último reducto de humanidad en situaciones límite, son las artes.  Nosotros, nosotras, zapatistas, no podemos, ni debemos, ni se nos ha cruzado siquiera por la mente, que les digamos a l@s trabajador@s del arte y la cultura cuándo deben crear o cuando no.  O, peor aún, imponerles un tema y reeditar, ahora con la coartada de los pueblos originarios en rebeldía, “revoluciones culturales”, “realismos” y demás arbitrariedades que lo único que esconden es un comisario y policía que determina cuál es “buen arte” y cuál no.
No hermanas, hermanos y hermanoas artistas.  Para nosotras, nosotros, zapatistas, las artes son una esperanza de humanidad, no una célula militante.  Pensamos sí, que es en los momentos más difíciles, cuando es más la desilusión y la impotencia, que las Artes son las únicas capaces de celebrar la humanidad.
Para nosotras, nosotros, zapatistas, ustedes, junto con l@s científic@s, son tan importantes que no imaginamos mañana alguno sin su quehacer.
Pero eso ya será tema de alguna carta posterior.

Las Abejas en apoyo al magisterio

Las Abejas de Acteal, por la voz del representante de la organización, Sebastian Perez Vazquez, Presidente de la Mesa Directiva, envia su mas fuerte apoyo a l@s maestr@s del Magisterio.

El 1o de julio en su comunicado leído en Tuxtla Gutiérrez, frente al plantón que mantienen los maestr@s desde ya mas de dos meses, y después de una peregrinación donde participaron mas de 25 000 personas, las abejas dijeron:

"solidarizarnos y apoyarnos con la lucha de los magisterios.Ya basta de este sistema de represión y violencia.
Nosotros como organización sociedad civil de las abejas de Acteal, no podemos quedarnos al margen de esta Sistema, no podemos quedarnos con las manos cruzados. Ni con las bocas cerradas ante este ataque tan cruel y absurdo.

Compañeros y compañeras no es la primera ocasión que nos ataca, y nos reprimen los gobernantes. Nosotros la hemos resistido y la hemos soportado. Así nos han tratado desde la conquista, desde la independencia, desde la revolución y hasta hoy en día."






martes, 5 de julio de 2016

Un Autre Football Rebelle 3.: Carte du Sup Marcos à l'Inter de Milan



A: Massimo Moratti, president du FC Internazionale de Milano.

Milán, Italia.

Du: Subcomandante insurgente Marcos.

EZLN. Chiapas, Méxique

Don Massimo:


Il nous est parvenu une carte dans laquelle il nous est dit que son équipe de football, le FC internazionale, a accepté le défi fraternel que nous vous avions fait. Nous remercions le ton aimable de votre réponse et votre honnête disposition. A travers des médias de communication nous avons appris les déclarations du corps directif, techniques et des joueurs de l'Inter. Toutes sont une preuve de plus de la noblesse de vos cœurs. Sachez que nous nous félicitons de vous avoir rencontré dans notre large chemin et que c'est un honneur pour nous de faire partie du pont qui uni nos deux terres dignes: L’Italie et le Mexique.

Je vous communique, qu'en plus de porte parole de l'EZLN, j'ai été désigné à l'unanimité, directeur technique et chargé des relations intergalactiques de la sélection zapatiste de football (bon en réalité personne d'autre n'a voulu accepté le job). Avec ce statut, je devrais peut être profiter de cette carte pour avancer dans la concrétisation des détails sur la confrontation

Par exemple peut être je vous proposerais qu'au lieu que la rencontre footballistique se limite à une partie ça en soit deux. Une au Mexique et l'autre en Italie. C'est à dire, un aller et un retour. Et que les deux se disputeraient le trophée mondialement connu comme LE POZOL DE BARRO

Et peut être je vous proposerais que le jeu au Mexique, soit, avec vous comme visiteurs, dans le stade olympique Mexico 68, en CU, au DF, et que l'argent récoltée dans la billetterie irait pour les indigènes déplacés par les paramilitaires dans les hauteurs du Chiapas. Alors bien-sur, je devrais donc envoyer moi une carte à la Communauté Universitaire de l'UNAM (c'est à dire, élèves, profs, chercheurs, travailleurs manuels et administratifs) pour leur demander qu'ils nous prêtent leur stade, sans leur promettre auparavant, solennellement que nous ne leur demanderons pas de garder le silence...pour ensuite leur imposer la parole de Don Porfirio

Et peut être nous pourrions prendre un accord, pour que, tant qu'à être au Mexique, on ferait un autre match à Guadalajara, Jalisco, et que la billetterie serait pour soutenir juridiquement les jeunes altermondialistes, prisonniers injustement dans les prisons de cette province mexicaine, et aux prisonniers politiques qu'il y a dans tout le pays. Le transport ne serait pas un problème car j'ai entendu que quelqu'un ici, au Mexique, généreux comme avant, a offert son soutien.

Et peut être, si vous êtes d'accord, pour les partis au Mexique, l'EZLN se dirigerait en son moment, vers Diego Armando Maradona, pour lui demander d'être l'arbitre central, à Javier El Vasco Aguirre et à Jorge Valdano, pour leur demander qu'ils soient arbitres auxiliaires (ou de touche) et à Socrates, milieu de terrain du Brésil, pour qu'il soit le quatrième arbitre; et peut être nous inviterions à ces deux intergalactiques qui voyagent avec un passeport uruguayen, Eduardo Galeano et Mario Benedetti, pour qu'ils commentent le match pour le Système Zapatiste de Télévision Intergalactique (l'unique télévision qui se lit"). En Italie les commentateurs pourraient être Gianni Mina et Pedro Luis Sullo.

Et peut être, pour se défaire de la chosification de la femme qui se promeut durant les matchs de football avec les puristes et les pubs, l'ezln demanderait à la communauté lesbienne et gay nationale, spécialement aux travestis et transsexuels, qu'ils organisent et délectent le respectable avec de nouvelles pirouettes durant le match au Mexique et en plus de provoquer la censure de la tv, le scandale de l’extrême droite et le désordre dans les rangs de l'Inter, élèvera le moral et la motivation de notre équipe. C'est qu'il n'y a pas uniquement deux sexes, et il n'existe pas seulement un monde, et il est toujours recommandable que les poursuivis pour leurs différences partagent les joies et les soutiens sans pour autant arrêter d'être différents.

Et, dans la course nous jouerions un autre match à Los Angeles, Californie, Etats Unis, dont le gouverneur (qui substitue le manque de neurone avec les stéroïdes), mène une politique criminelle contre les migrants latinos. L'argent de la billetterie de cette confrontation serait dédiée aux conseillers légaux pour les sans papiers aux Etats Unis et pour emprisonné les délinquants du Minuteman Project. En plus, la dream team zapatiste brandirait un grand drapeau où l'on pourra lire: "liberté pour Mumia Abu Jamal et Leonard Peltier".

Il est probable que Bush ne nous permette pas que nos modèles de passe montagnes, saison printemps hiver, fasse fureur à Hollywood, donc la rencontre pourrait se transférer sur le digne sol cubain, face à la base militaire et illégale, que maintient illégitimement le gouvernement US à Guantanamo. Dans ce cas, chaque délégation (celle de l'inter et de l'ezln) devrait se compromettre à apporter au moins un kilos d'aliment et de médicament par chacun de leurs membres, comme symbole de protestation contre le blocus que souffre le peuple cubain


Et peut être je vous proposerais que les matchs retours soient en Italie, avec vous pour local (et nous aussi car tout le monde sait que les fans italiens sont majoritairement pro zapatiste). L'un pourrait être à Milan, dans votre stade, et l'autre où vous déciderez (ça pourrait être à Rome, pour ceux qui disent que "toutes les parties mènent à Rome"... ou c'est tous les chemins?...bref, c'est pareil.) L'une des billetteries serait pour soutenir les migrants de différentes nationalités qui sont criminalisés par les gouvernements de l'union européenne, et l'autre pour ce que vous déciderez. Mais oui, là nous aurions besoin, d'au moins un jour pour à Gênes peindre des petits escargots sur la statut de Christophe Colomb (ps: la probable amende pour dommage à monument devra être prise en charge par l'inter) et pour déposer une fleur en souvenir, sur le lieu où est tombé le jeune altermondialiste Carlo Giuliani(note: la fleur, on l'a prendra en charge)

Et, si nous sommes dans les Europes, nous pourrions jouer un match en Euzkal Herria, dans le Pays Basque. Si on n'a pas pu faire le "Une opportunité à la parole", on essayerait donc "une opportunité au coup de pied". Nous nous manifesterions face à la maison maire des racistes de BBVA-BANCOMER, qui essayent de criminaliser l'aide humanitaire aux communautés indigènes (peut être pour distraire le processus judiciaire qu'ils mènent pour "évasion fiscale, comptes secrets, fnds de pensions illégaux, lavage d'argent, apports secrets à des campagnes politiques, pot de vin pour acheter des banques en Amérique Latine et appropriation indue de biens (Carlos Fernandez Vega, Mexico SA, La Jornada, 25/V/05)

Mmmm... il semble qu'on serait donc à 7 matchs, (ce qui n'est pas mal, car ainsi on disputerait les audience de la Coupe d'Europe, de la coupe des libertadores, et des éliminatoires pour le mondial). Le POZOL DE BARRO l'obtiendrait donc celui qui gagnerait 4 des 7 matchs. (Note: Si l'équipe zapatiste perd plus de 3 matchs, le tournoi sera annulé)

C'est trop? Bon, don Massimo, vous avez raison! C'est peut être mieux en deux matchs (un au Mexique, l'autre en Italie) car nous ne voulons pas salir l'histoire de l'inter avec des défaites que nous vous infligerons certainement.

Peut être pour équilibrer un peu votre évident désavantage, je vous donnerai une information secrète. Par exemple, que la sélection zapatiste est mixte (c'est à dire qu'il y a des hommes et femmes): que nous jouons avec des bottes qu'on appelle "mineras" (c'est à dire qui ont des pointes d'acier, c'est pour ça que les ballon se crèvent) que selon nos us et coutumes la partie se terminera seulement une fois que plus aucun des joueurs de l'une ou de l'autre équipe ne tienne debout (c'est dire qu'ils sont de haute résistance), que l'EZLN pourra se renforcer discrètement (c'est à dire que les mexicains Bofo Bautista et Maribel Marigol Dominguez pourraient apparaître dans la sélection.... si ils acceptent) et que nous avons conçu un maillot caméléon (si on perd, sur notre maillot apparaîtront des rayures noires et bleues, pour confondre le rival, l'arbitre...et le public). Aussi que nous avons travailler avec un succès relatif deux nouveaux jeux: la marquiña avanti fortiori (note: traduit en termes gastronomiques se serait quelque chose comme "un sandwich de pizza et guacamole") et la marquiña caracoliña avec une variante inversée (note: l'équivalent du spaghetti aux frijols, mais aigres).

Avec tout ça, (et quelques autres surprises) peut être nous révolutionnerions le ballon-pied mondial, et donc, peut être le football cesserait d'être uniquement un business et serait, une autre fois, un jeu divertissant. Un jeu fait comme vous le dites si bien, de vrais sentiments.

Peut être....cependant, la présente est seulement pour vous réitérez à vous et à votre famille, à tous les hommes et femmes de l'inter, et aux fans nerazurro, la tendresse, les remerciements et l'admiration que nous avons pour vous, (bien que je vous averti, que face au but, il n'y aura ni pitié ni miséricorde). Pour tout le reste, bon...peut être...mais...

Voila! Santé et que se rencontrent vite, dans les deux sols, les verts-blancs-roujte, qui couvrent nos dignités

Depuis les Montagnes du Sud Est Mexicain

Sous Commandant Insurgé Marcos

(En dessinant sur le tableau et discutant avec Durito, car il insiste qu'au lieu du traditionnel 4-2-4 nous présentions le 1-1-1-1-1-1-1-1, qui, il dit, est déconcertant)

PS: Pour la fédération Mexicaine de Football, le Real Madrid, le Bayern Munich, l'Osasuna, l'Ajax, le Liverpool et l'équipe de la quincaillerie Fernandez.- Je regrette, j'ai un contrat exclusif avec l'euzedélène!


PS: Avec ton et volume d'un chroniqueur sportif. - Le sup utilise la technique de l'uruguayen Obdulio Varela lors de la finale contre le Brésil (Mondial de Football, Stade Maracana, Rio de Janeiro, 16/VII/1950) avec le ballon dans la main il a avancé au ralenti (à partir de mai 2001) depuis les buts zapatiste. Alors qu'il protestait contre l'arbitre l'illégitimité du but reçu, il a mis le ballon au centre du terrain. Il se retourne pour voir ses compagnons et échangent des regards et des silences. Avec le score, les paris et le système entier contre lui, personne n'avait espoir dans les zapatistes. Il commence à pleuvoir. Sur un montre il est presque 6h. Tout parait être prêt pour que reprenne le match...

lunes, 4 de julio de 2016

EZLN: Las lecciones en Junio. "una decisión difícil"

Las lecciones en Junio.
Julio del 2016.
Compañeras, compañeros y compañeroas de la Sexta en México y el mundo:
Artistas de los cinco continentes:
Magisterio en resistencia:
Reciban todos, todas, todoas, el saludo que les mandamos junto con las comunidades indígenas zapatistas.  Les escribimos esta carta para platicarles de lo que miramos y escuchamos en este pasado mes de junio y para comunicarles una decisión que hemos tomado como zapatistas que somos.  Va pues:

Las lecciones de arriba.
En el mes de junio, en unas cuantas semanas, se ha impartido una verdadera cátedra que nos enseña y educa.
Se ha desnudado, una vez más, el carácter del Estado en México: en lo que se refiere a la llamada “Ley 3 de 3”, en cuanto los capitalistas les chasquearon los dedos, todos los poderes institucionales corrieron a corregir lo que no era del gusto de su amo.  No conformes con saber que mandan, los grandes señores del dinero mostraron, a quien quisiera verlo, quién decide realmente.  Desde el Ángel de la Independencia (para así burlarse de lo que representa), con trajes y corbatas de marcas exclusivas, un puñado de amos se manifestaron para así dar una clase de política moderna.  “Nosotros mandamos”, dijeron sin palabras, “no nos gusta esa ley.  No necesitamos poner muertos, ni hacer marchas, ni recibir golpes, humillaciones, cárcel.  Tampoco necesitamos manifestarnos.  Si ahora nos mostramos es sólo para recordarles a todos los políticos cuál es su lugar, a los que están en el gobierno y a los que aspiran a gobernar.  Y a la prole, bueno, sólo para que se dé cuenta de cuánto desprecio nos provoca”.  Después pasó lo que pasó: la legalidad del sistema (quienes la fabrican, quienes la ejecutan y quienes la sancionan), mostró su verdadera razón de ser: en unas cuantas horas, las “instituciones” gubernamentales se atropellaron para pedir disculpas y buscar cómo remediar el enojo de los grandes señores.  Como capataces prestos a servir a los amos, los gobiernos se postraron y maniobraron para que la ley se adecuara a los designios del sistema.  “Ni siquiera la leímos”, tartamudeaban los legisladores mientras hacían reverencias y se disculpaban servilmente.

San Sebastian Bachajon, de la Sexta, se une al movimiento magisteral de la CNTE

EN EJIDO SAN SEBASTIAN BACHAJON ADERENTES A LA SEXTA DECLARACION DE LA SELVA LACANDONA. CHIAPAS, MEXICO. A 4 DE JULIO DE 2016


A la Comandancia General Comité Clandestino Revolucionario Indígena del Ejército Zapatista de Liberación Nacional
A las Juntas de Buen Gobierno
Al Congreso Nacional Indígena
A l@s compañer@s adherentes a la Sexta Declaración de la Selva Lacandona de México y el Mundo
A los medios de comunicación masivos e alternativos
A la Red contra la Represión y por la Solidaridad
Al Movimiento de Justicia por el Barrio de Nueva York
A los defensores de derechos humanos nacional e internacional
A la Coordinadora Nacional de los Trabajadores de la Educación (CNTE)
A los defensores de la educación pública, laica y gratuita
Al pueblo de México y el mundo
Jmololabex ants winiketik, icha spatil a whotanik ta pisilik ta yuun jmololab kotik la organization ta ejido san Sebastian Bachajón.

Compañeros y compañeras de lucha y resistencia, reciban un saludo combativo de los compañer@s adherentes a la sexta declaración del ejido san Sebastián Bachajón.

En este día manifestamos en este medio los actos cometidos del mal gobierno contra el pueblo mexicano que alza la voz, quienes defienden los recursos naturales y quienes defienden los derechos humanos, ya basta de tanta violencia e injusticia, ya no más agresión en contra de los pueblos indígenas y compañeros de lucha, el mal gobierno no le gusta las organizaciones que manifiestan para defender sus derechos, por eso responsabilizamos a los malos gobernantes las represiones, desalojos y agresiones en contra de compañeros que luchan para defender sus derechos.

Así mismo en esta vía queremos decirles a los compañeros maestros en defensa de la educación pública que no están solos, porque nuestra organización se une al movimiento magisterial de la Coordinadora Nacional de los Trabajadores de la Educación para apoyar en contra de la mal llamada reforma educativa que quiere imponer el estado mexicano y no se permitirá una masacre más como sucedió en nochixtlan, Oaxaca donde el gobierno actuó cruelmente en contra de padres de familia y defensores de la educación pública, usando armas de alto poder para desalojar al pueblo de nochixtlan en los puntos de bloqueo, donde la policía federal realizó el desalojo de manera violenta abriendo fuego en contra de los manifestantes que se encontraban desarmados, quitándole la vida a por lo menos once personas por los impactos de bala, personas muertas por armas de fuego disparadas por agentes de la Policía Federal y estatal, entre ellas se identificaron a Andrés Aguilar Sanabria, profesor de Educación indígena; Yalid Jiménez Santiago de 29 años de edad, originario de Santa María Apazco distrito de Nochixtlán, iba en una urban a la que atravesaron tiros de arma de fuego, Oscar Nicolás Santiago edad 22 años de la comunidad Las Flores Tilantongo; Anselmo cruz Aquino de 33 años, comerciante de Santiago Amatlán y Jesús Cadena de 19 años estudiante de Asunción Nochixtlan y se habla de más de 94 heridos por impactos de arma de fuego.

domingo, 3 de julio de 2016

Un autre Football Rebelle 2: Carte à l'Inter de Milan, Du Sous Commandant Marcos

Un autre Football Rebelle 2: Carte à l'Inter de Milan, Du Sous Commandant Marcos



Armée Zapatiste de Libération Nationale,
Mexique,

A: Massimo Moratti, président du FC internazionale de Milano

Milan, Italie,

EZLN. Chiapas Mexique

Don Massimo.

Il nous est parvenu la carte dans laquelle vous nous communiquez que votre équipe de football, le FC Internazionale, a accepté le défi fraternel que nous vous avons lancé. Nous vous remercions du ton aimable de votre réponse, et votre honnête disposition. A travers des médias de communication nous avons appris les déclarations du staff, du corps technique et des joueurs de l'Inter. Toutes sont une preuve de plus de la noblesse de vos coeurs. Sachez que nous nous félicitons de vous avoir rencontré dans notre long chemin, et que c'est un honneur pour nous de faire partie du pont qui uni deux terres dignes: L’Italie et le Mexique.

Je vous communique, qu'en plus d'être porte parole de l'EZLN, j'ai été désigné par unanimité directeur technique et chargé des relations Intergalactiques de la sélection zapatiste de football (bon, en réalité, personne d'autre n'a voulu accepter le travail). Avec ce statut, je devrais peut être profiter de cette carte pour avancer dans la concrétisation des détails de cette confrontation.

Par exemple, peut être je vous proposerais qu'au lieu que cette rencontre footballistique se limite à un match, on en fasse deux. Un au Mexique et l'autre en Italie. C'est à dire, un match aller et un match retour. Et que dans ces deux matchs on se dispute le trophée mondialement connu: Le Pozol De Barro.

Et peut être je vous proposerais que le jeu au Mexique, soit avec vous comme visiteurs, dans le stade Olympique du Mexique 68, dans la cité universitaire de Mexico Df, et que les fonds récoltés dans la billetterie soit pour les indigènes déplacés par les paramilitaires des hauteurs du Chiapas. Bienque clairement, je devrais donc envoyer une carte à la communauté universitaire de l'UNAM (c'est à dire les élèves, enseignants, chercheurs, travailleurs manuels et administratifs) pour leur demander qu'ils nous prêtent leur stade, sans avant leur promettre solennellement que nous ne leur demanderons pas à ce qu'ils gardent le silence... pour ensuite leur imposer la parole de Don Porfirio.