CHIAPAS: Le cas du professeur tsotsil Patishtan est désormais entre les mains de la Cour Suprême de Justice
Le 6 mars 2013. Le cas du professeur tsotsil Patishtan est désormais entre les mains de la Cour Suprême de Justice de la Nation Mexicaine (SCJN)
Traduction par Les trois passants.
San Cristóbal de Las Casas, Chiapas
28 février 2013
La Cour Suprême de Justice de la Nation (SCJN) doit étudier le cas d’Alberto Patishtán Gómez, afin de présenter le 6 mars 2013 son analyse devant la Première Chambre de la SCJN. C’est cette dernière qui statuera sur la recevabilité de la procédure de reconnaissance d’innocence présentée en septembre par la défense du condamné.
Le cas du professeur tsotsil Alberto Patishtan Gomez est désormais entre les mains de la Cour Suprême (SCJN). Pour le Centre des Droits Humains Frayba qui a suivi son cas juridique de prés, la décision de la cour pourrait représenter un précèdent justicière en faveur des droits de l’humains au Mexique. Ce centre a rendu public un bulletin où il explique le fait que la 1ere Chambre de la Cour Suprême (SCJN) prévoit de réviser le 6 mars 2013 le cas d’Albero et de se prononcer sur son innocence. La juge Olga Sanchez Cordero de García Villegas, présentera le projet qui permettrait de décider si SCJN a les attributions nécessaires pour étudier cette reconnaissance d’Innocence présentée en faveur du professeur Patishtán.
Alberto a déjà passé 12 ans en prison, accusé d’avoir massacré des policiers dans la communauté de « El Bosque » au Chiapas. Son arrestation était une vengeance politique, ouvertement soutenue par le gouvernement de l’Etat, dirigé à l’époque par Roberto Albores Guillén. C’est le 19 juin 2000 qu’Alberto fut arrêté, accusé d’embuscade, de port d’armes et d’homicide qualifié d’agents de la police d’état.
D’après le Centre des Droits Humains Fray Bartolomé de Las Casas et d’autres ayant assuré le suivi de son dossier, les irrégularités de procédure et les éléments permettant de conclure à son innocence ne manquent pas.
Cependant en 2007, son nom ne figurait pas sur la liste des prisonniers libérés par le gouvernement de l’état du Chiapas qui, devant la pression des prisonniers eux-mêmes et la solidarité nationale et internationale, accepta de réviser les dossiers et libéra presque 300 prisonniers considérant soit qu’ils étaient innocents, soit qu’il y avait eu une violation de leur droit à un procès équitable.
L’état du Chiapas essaie de se justifier en disant que les délits dont est accusé Patishtán dépendent de la juridiction fédérale.
La solidarité nationale et internationale pour la libération d’Alberto Patishtán Gómez a été impressionnante, comparable à celle montrée pour la libération du Zapatiste Francisco Santiz López liberé le vendredi 25 janvier 2013, après 417 jours de détention. Les moyens utilisés pour la libération de Patishtán ont été multiples et soutenus durant toutes ses dernières années par des collectifs locaux ou bien internationaux, par divers centres des droits Humains, par des personnalités, des intellectuelles.
Les stratégies et outils solidaires pour sa libération allaient de la diffusion de tracts sur les places centrales, à des événements accompagnant les grèves de prisonniers et prisonnières auxquelles Alberto participait, en passant par des festivals, des journées de solidarité, des lettres de soutien, des manifestations devant des ambassades et des consulats à l’étranger.
Un geste solidaire important a été la manifestation réalisée par sa communauté natale de « El Bosque » au Chiapas , le 18 mai 2012 où au moins un millier d’indigènes se sont réunis, la majorité des manifestants sont de cette municipalité, mais aussi d’autres communautés qui se sont jointes à la manifestation, comme San Andrés, Simojovel et Huitiupán, et même des communautés plus éloignées ont participé, tel que la communauté de Venustiano Carranza. Tous et toutes demandent la libération immédiate de leur compagnon, frère, cousin, maître, voisin, Alberto Patishtán Gómez emprisonné il y a 12 ans.
Dans le cadre de la semaine mondiale pour la liberté de Patishtán et celle de Santiz López, des mobilisations ont eu lieu en Suisse, en Italie, en Allemagne, en France, en Nouvelle-Zélande et en Hollande, en Grande-Bretagne, aux États-Unis, en Espagne, au Canada, en Afrique du Sud, en Argentine, au Brésil, des collectifs de Mexico et d’Oaxaca se sont également joints aux mobilisations.
Nous restons attentifs à la résolution de la Cour en espérant que par ce moyen juridique- même si certains parmi nous restent septiques- puisse mettre fin à cet enfermement et remettre en liberté notre compagnon Patishtán.
Nous n’oublions pas non plus les procès remplis d’irrégularités des compagnons adhérents de la Sexta arrêtés de façon arbitraire et à partir de délits fabriqués de toute pièce.
Par les trois passants
Merci à Valérie pour les corrections
Bulletin Centre des Droits Humains Frayba (es)
Qui est Alberto Patishtan?
Carte de soutien depuis la France
Action A.M.E.L,I
Blog de Alberto Patishtan (es)
Voici la vidéo de la manifestation organisée par sa communauté « d’El Bosque » le 18 mai 2012
San Cristóbal de Las Casas, Chiapas
28 février 2013
La Cour Suprême de Justice de la Nation (SCJN) doit étudier le cas d’Alberto Patishtán Gómez, afin de présenter le 6 mars 2013 son analyse devant la Première Chambre de la SCJN. C’est cette dernière qui statuera sur la recevabilité de la procédure de reconnaissance d’innocence présentée en septembre par la défense du condamné.
Le cas du professeur tsotsil Alberto Patishtan Gomez est désormais entre les mains de la Cour Suprême (SCJN). Pour le Centre des Droits Humains Frayba qui a suivi son cas juridique de prés, la décision de la cour pourrait représenter un précèdent justicière en faveur des droits de l’humains au Mexique. Ce centre a rendu public un bulletin où il explique le fait que la 1ere Chambre de la Cour Suprême (SCJN) prévoit de réviser le 6 mars 2013 le cas d’Albero et de se prononcer sur son innocence. La juge Olga Sanchez Cordero de García Villegas, présentera le projet qui permettrait de décider si SCJN a les attributions nécessaires pour étudier cette reconnaissance d’Innocence présentée en faveur du professeur Patishtán.
Alberto a déjà passé 12 ans en prison, accusé d’avoir massacré des policiers dans la communauté de « El Bosque » au Chiapas. Son arrestation était une vengeance politique, ouvertement soutenue par le gouvernement de l’Etat, dirigé à l’époque par Roberto Albores Guillén. C’est le 19 juin 2000 qu’Alberto fut arrêté, accusé d’embuscade, de port d’armes et d’homicide qualifié d’agents de la police d’état.
D’après le Centre des Droits Humains Fray Bartolomé de Las Casas et d’autres ayant assuré le suivi de son dossier, les irrégularités de procédure et les éléments permettant de conclure à son innocence ne manquent pas.
Cependant en 2007, son nom ne figurait pas sur la liste des prisonniers libérés par le gouvernement de l’état du Chiapas qui, devant la pression des prisonniers eux-mêmes et la solidarité nationale et internationale, accepta de réviser les dossiers et libéra presque 300 prisonniers considérant soit qu’ils étaient innocents, soit qu’il y avait eu une violation de leur droit à un procès équitable.
L’état du Chiapas essaie de se justifier en disant que les délits dont est accusé Patishtán dépendent de la juridiction fédérale.
La solidarité nationale et internationale pour la libération d’Alberto Patishtán Gómez a été impressionnante, comparable à celle montrée pour la libération du Zapatiste Francisco Santiz López liberé le vendredi 25 janvier 2013, après 417 jours de détention. Les moyens utilisés pour la libération de Patishtán ont été multiples et soutenus durant toutes ses dernières années par des collectifs locaux ou bien internationaux, par divers centres des droits Humains, par des personnalités, des intellectuelles.
Les stratégies et outils solidaires pour sa libération allaient de la diffusion de tracts sur les places centrales, à des événements accompagnant les grèves de prisonniers et prisonnières auxquelles Alberto participait, en passant par des festivals, des journées de solidarité, des lettres de soutien, des manifestations devant des ambassades et des consulats à l’étranger.
Un geste solidaire important a été la manifestation réalisée par sa communauté natale de « El Bosque » au Chiapas , le 18 mai 2012 où au moins un millier d’indigènes se sont réunis, la majorité des manifestants sont de cette municipalité, mais aussi d’autres communautés qui se sont jointes à la manifestation, comme San Andrés, Simojovel et Huitiupán, et même des communautés plus éloignées ont participé, tel que la communauté de Venustiano Carranza. Tous et toutes demandent la libération immédiate de leur compagnon, frère, cousin, maître, voisin, Alberto Patishtán Gómez emprisonné il y a 12 ans.
Dans le cadre de la semaine mondiale pour la liberté de Patishtán et celle de Santiz López, des mobilisations ont eu lieu en Suisse, en Italie, en Allemagne, en France, en Nouvelle-Zélande et en Hollande, en Grande-Bretagne, aux États-Unis, en Espagne, au Canada, en Afrique du Sud, en Argentine, au Brésil, des collectifs de Mexico et d’Oaxaca se sont également joints aux mobilisations.
Nous restons attentifs à la résolution de la Cour en espérant que par ce moyen juridique- même si certains parmi nous restent septiques- puisse mettre fin à cet enfermement et remettre en liberté notre compagnon Patishtán.
Nous n’oublions pas non plus les procès remplis d’irrégularités des compagnons adhérents de la Sexta arrêtés de façon arbitraire et à partir de délits fabriqués de toute pièce.
Par les trois passants
Merci à Valérie pour les corrections
Bulletin Centre des Droits Humains Frayba (es)
Qui est Alberto Patishtan?
Carte de soutien depuis la France
Action A.M.E.L,I
Blog de Alberto Patishtan (es)
Voici la vidéo de la manifestation organisée par sa communauté « d’El Bosque » le 18 mai 2012
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