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martes, 20 de agosto de 2013

ACTION URGENTE: Menaces imminentes contre 70 personnes de la communauté de puebla

Action Urgente

ACTION URGENTE.

Impossibilité pour les personnes déplacées de se rendre a l´ejido de Puebla.
Agression de la caravane civile

San Cristobal de las casas, Chiapas, Mexico
20 aout 2013

Menaces de déplacement imminentes contre 70 personnes de la communauté catholique


Des agents du gouvernement du Chiapas et de la police de l´état, ont témoigné des agressions sans empêcher la violence.


Aujourd´hui a 11h00, un groupe de personne, intégrantes d´organisations de la société civil et médias de communication se sont rendus de san cristobal de las casas, jusqu´à l´ejido de Puebla, municipalité de Chenalho, pour accompagner le retour des personnes, qui, cela fait plus d´un mois, avaient dû se déplacer a cause des menaces de mort contre eux de la part des autorités communautaires. La caravane a été agressée durant 30 minutes alors qu´elle essayait de passer pour retrouver les familles catholiques qui attendait près de l´église communautaire.

 

Le témoignage d´un participant de la caravane nous manifeste le suivant:


Aujourd´hui nous accompagnons le retour des frères déplacés, avec nous se trouvaient le Vice-Ministre des Affaires Religieuses, Javier Garcia Mendoza, en plus une patrouille de la police de l´état, qui allaient derrière la caravane. Près de l´ejido de Puebla, la patrouille s´est avancée jusqu´au centre de l´ejido et de retour nous a dit que tout était tranquille. Alors que nous étions sur le point de descendre des camionnettes, avec les frères de retour, sont apparus soudainement près de 100 jeunes avec dans leur mais des pierres. Ils ne nous permirent pas de descendre et nous ont demandé de leur laissé a Macario Arias Gomez et Francisco Lopez Santiz. Les menaces les plus directes étaient contre Macario: "Si tu es un homme pourquoi tu viens avec plus de gens?? Pourquoi tu as besoin de femmes si elles ne servent à rien? Tu vas partir pour toujours". Ils ont aussi accusé sexuellement a l´un des femmes observatrice internationale qui allait avec nous dans la caravane.



Face à la provocation et vu que les conditions n´étaient pas remplies pour le retour, la caravane a décidé de rentrer. Avant de partir, ils ont réalisé une prière. Les jeunes qui empêchaient le passage, ont entouré le groupe catholique, depuis le haut des montagnes proches et d´aucuns sont entrés dans la caravane. Ils sont même entrés dans des véhicules. Au moment de faire demi-tour, les agressions verbales se sont intensifiées. L´un des incidents les plus graves, s´est déroulé lorsque le véhicule qui transportait les médias, est parti, les agresseurs ont commencé à jeter des pierres, et a courir derrière la camionnette en essayant de les rattraper en criant des phrases comme " vous allez aller en enfer". la voiture à accélérer jusqu´à se trouver à hauteur des autres véhicules ou se trouvait la patrouille policière qui est restée immobile sans répondre à la demande de protéger les observateurs qui étaient rester jusqu´à la fin.


Depuis 3h on nous a signalé que la situation était grave. Les familles catholiques de l´ejido de Puebla s´étaient réunies dans l´église, pour attendre les personnes déplacées qui revenaient. Via téléphone ils nous ont informé que ceux du groupe agresseur ont commencé a les entourer, a enlever les barrières de protection, en les pressionnant d´entrer, et en menaçant avec de l´essence. A 6h45, ils nous ont confirmé qu´ils avaient brulé la maison communautaire qu´ils utilisait comme cuisine.



Les intégrants déplacés de l´Ejido de puebla ont peur pour la sécurité de leurs familles. Face à la gravité des faits, ce centre des droits de l´homme lance un appel urgent:



PREMIEREMENT Aux autorités de l´état et Fédérale pour qu´ils adoptent les mesures nécessaires pour sauvegarder la vie, et l´intégrité personnelles des intégrants de la communauté catholique, qui se trouve dans la communauté de puebla Chenalho.


DEUXIEMEMENT: Que l´on interdise le déplacement forcé des familles menacées, en leur apportant les conditions de sécurité et protections efficaces et immédiates.



TROISIEMEMENT: Nous exigeons de l´etat Mexicain, des conditions pour que les personnes déplacées reviennent sous l´absolue garantie sur leur sécurité et intégrité personnelle.



QUATRIEMEMENT: Nous pressionons l´Etat de manière urgente, qu´il effectue une investigation rapide, sérieuse, efficace et opportune qui sanctionne les responsables des faits violents dans l´ejido de puebla





MERCI D´ENVOYER CES 4 POINTS A


Lic. Enrique Peña Nieto
Presidente de la República
Residencia Oficial de los Pinos
Casa Miguel Alemán
Col. San Miguel Chapultepec,
C.P. 11850, México DF
Tel: (52.55) 2789.1100 Fax: (52.55) 5277.2376


Lic. Miguel Ángel Osorio Chong
Secretario de Gobernación
Bucareli 99, 1er. Piso, Col. Juárez,
Del. Cuauhtémoc,
C.P. 06600 México D.F.
Fax: (52 55) 50933414;

Lic. Manuel Velasco Coello
Gobernador Constitucional del Estado de Chiapas
Palacio de Gobierno del Estado de Chiapas, 1er Piso
Av.
 Central y Primera Oriente, Colonia Centro, C.P. 29009
Tuxtla
 Gutiérrez, Chiapas, México
Fax: +52 961 61 88088 – + 52 961 6188056
Extensión 21120. 21122;

Oscar Eduardo Ramírez Aguilar
Secretario General de Gobierno del Estado de Chiapas
Palacio de Gobierno del Estado de Chiapas, 2do Piso
Av. Central y Primera Oriente, Colonia Centro, C.P. 29009
Tuxtla Gutiérrez, Chiapas, México

CONMUTADOR: + 52 (961) 61 2-90-47, 61 8-74-60

EXTENSIÓN: 20003;

CORREO: SECRETARIO@SECGOBIERNO.CHIAPAS.GOB.MX


Lic. Raciel López Salazar
Procuraduría General de Justicia de Chiapas
Libramiento Norte Y Rosa Del Oriente, No. 2010, Col. El Bosque
C.P. 29049 Tuxtla Gutiérrez, Chiapas
Conmutador: 01 (961) 6-17-23-00. Teléfono: + 52 (961) 61 6-53-74, 61 6-53-76, 61 6-57-24,
61 6-34-50

Lic. José Arias Vázquez.
Presidente Municipal Chenalhó,
919 11 90 137

Dr. Emilio Álvarez Icaza
Secretario Ejecutivo de la Comisión Interamericana de Derechos Humanos
1889 F Street, NW
Washington, D.C. 20006
USA
Fax 1-202-458-3992

Javier Hernández Valencia
Representante de la Oficina en México del Alto Comisionado
de Naciones Unidas para los Derechos Humanos
Alejandro Dumas No 165
Col. Polanco.
Del. Miguel Hidalgo
C.P 11560, México D.F.
Tel: (52-55) 5061-6350      
Fax: (52-55) 5061-6358

Enviar copia a:

Centro de Derechos Humanos Fray Bartolomé de Las Casas, A.C.
Calle Brasil 14, Barrio Méxicanos,
29240 San Cristóbal de Las Casas, Chiapas, México
Tel: 967 6787395, 967 6787396, Fax: 967 6783548




Article de presse du quotidien national LA JORNADA:

La Jornada


Le retour des déplacés catholiques de cette communauté dans la municipalité de Chenalho a été empêchée dans l´après-midi par un groupe de jeunes, certains quasiment enfants, à l´entrée de la communauté a quelques kilomètres avant d´arriver dans la communauté de Yaxjemel.



On a su que dans l´intérieur de la communauté il y avait un groupe de jeunes qui attendaient la caravane qui accompagnait le retour raté des 5 familles tzotziles qui ont plus d´un mois hors de leur maison.



La présence d´une patrouille policière n´a servi a rien, qui ne s´est même pas approché des faits, ni la police municipale qui face à l´attitude agressive des jeunes a fait demi-tour pour abandonner la communauté.



La présence du conseiller du sous ministre des affaires religieuses du gouvernement Javier Garcia Mendez n´a servi à rien non plus, qui a identifié la situation comme "préparée" par les leaders presbytériens et évangéliques mais aussi de l´autorité de la communauté.



D´autre part, au moins 6 individus avec les cheveux en coupe militaire motivaient les jeunes pour qu´ils agressent les membres de la caravane. Ils ont motivés les jeunes avec des expressions de haine et prêt à la violence, alors qu´ils n´avaient pas plus de 12 ans.



La caravane qui accompagnait les indigènes a réalisé un acte de prière avant de faire demi-tour et d´abandonner les lieux. Des dizaines d´agresseurs se situaient tout proche et en hauteur de ceux qui priaient, redoublant leur attitude agressive.



Tout cela s´est passé alors qu´existait un accord signé le 8 aout, entre les catholiques, autorités de la communauté et le gouvernement de l´état.



Comme on se souvient, le conflit de la colonia puebla, a pour origine la dispute d´un terrain ou se trouve la zone catholique.

En juillet passé, 3 indigènes ont été violemment agressés, deux d´entre eux, base d´appui de l´Armée Zapatiste de Libération Nationale. EZLN. qui furent sévèrement frappés et menacés de les arroser d´essence et d´y mettre le feu. On les accusait faussement d´avoir empoisonné l´eau.



Les victimes ont été remises aux "autorités judiciaires" à San Cristobal de Las Casas et ont été retenus prisonniers deux jours avant d´être libérés.



Une nouvelle peur existe pour l´intégrité des familles catholiques qui restent sans défense dans la communauté.




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