Blog d'information et de réflexion sur le Chiapas et la lutte autonome en France et dans le monde.
Blog de informacion y reflexion sobre Chiapas y la lucha autonoma en Francia y el resto del mundo.
MEXIQUE : les élections et au-delà. Au moins 127 personnes ont été arrêtées pendant les actions et les mobilisations contre le pouvoir
https://liberonsles.wordpress.com/prison-politique/
==================================================================
Les chiffres des personnes blessées et arrêtées par les forces de l’ordre commencent peu à peu à émerger, certains médias évoquent environ 127 personnes arrêtées, principalement dans les États d’Oaxaca, Guerrero, Chiapas et Michoacan. Une personne a été assassinée par balle: le jeune Antonio Vivar Díaz, étudiant en dernière année de Licence de Développement Communautaire de l’Université Pédagogique Nationale (UPN) de Tlapa de Comonfort, qui laisse un enfant de 8 mois derrière lui.
Pendant la journée électorale mexicaine, diverses radios libres ont transmis de façon conjointe des nouvelles données par des équipes d’information réparties un peu partout au Mexique pour casser le blocus de l’information imposé et manipulé par les médias payants et vendus. Toute la journée du 7 juin et jusqu’à l’aube et pendant les premières heures du 8 juin, les témoignages de la révolte contre les élections et au-delà n’ont pas cessé de s’enchaîner.
Pour garantir coûte que coûte la farce électorale, des militaires, des policiers, des groupes de choc (paramilitaires) ont été déployés dans plusieurs villes du pays : Oaxaca, Guerrero, Michoacán, Chiapas… Les médias dominants, Televisa, TV Azteca, Tele Fórmula et Milenio, déchainent leur lynchage médiatique contre la rébellion croissante et minimisent la mobilisation. (1)
Por: Eugenia Gutiérrez. Colectivo Radio Zapatista.
25 de mayo, 2015.
Y se fue como llegó, despacio y de pronto a la vez. Caminó la noche y la lluvia hacia un amanecer distinto, pero cargando treinta años de trabajo colectivo y devolviendo honorablemente una estafeta-bastón que los pueblos indígenas zapatistas le habían entregado.
Ha pasado un año desde la muerte autoproclamada de un Subcomandante Insurgente Marcos que desenterró al maestro Galeano junto con miles de personas para darle y darse (¿darnos?) vida nueva. El desprecio vestido de sorpresa de quien no comprende lo profundo circuló un ratito en medios comerciales mientras miles de seguidores del difunto recorrían sinceramente varias de las etapas de duelo que planteara la psiquiatra Kübler-Ross, sin llegar muy claramente a la aceptación. De hecho, todavía no hemos visto pintas ni camisetas ni tuiters que acepten la decisión del Ejército Zapatista de Liberación Nacional con un contundente “tod@s fuimos Marcos”. Pero las comunidades zapatistas, tan relacionadas de otro modo con la muerte, han procesado ese fallecimiento necesario, vitalizador y voluntario con el mismo respeto con que enfrentan otras muertes, las innecesarias, las que no debieron ser, no así.
Pueblos, en su mayoría indígenas, de las zonas Altos y Norte de Chiapas caminaron cuatro días para visibilizar la violencia que crece en sus comunidades, vinculada a la corrupción e impunidad institucional, en un contexto de narcotráfico que aumenta la descomposición social.
Del 23 al 26 de marzo miles sumaron sus demandas por justicia social en la bandera por la paz, convocada desde Simojovel, esos pasos y voces desde las bases comunitarias del Pueblo Creyente y de organizaciones sociales independientes arrastran exigencias de memoria colectiva ante crímenes , que de manera sistemática en Chiapas son parte de la estrategia contrainsurgente para aniquilar las formas de organización autónomas.
La paz es fruto de la justicia
Con el asesinato de la señora Oliva Liévano Vera el 14 de septiembre de 2013, en el municipio de Simojovel se inició un movimiento pacífico, nacido en la iglesia católica de compromiso social, pero desbordado en la realidad corrompida de las autoridades desde los poderes locales caciquiles que protegen el tráfico de armas y el incremento del alcoholismo, drogadicción y prostitución como síntomas de la violencia. No es sólo un municipio, es una región que incluye lugares como Pueblo Nuevo, Bochil e Ixtapa, donde hay comunidades con toques de queda, no declarados formalmente, ya que se vive con el temor de salir de noche y dónde policías municipales distribuyen drogas entre la juventud.
Triunfo de la Cruz. Ici, nous sommes en territoire Garifuna. Aujourd’hui, 12 avril 2015, c’est l’anniversaire de leur arrivée au Honduras. C’était en 1797, il y a exactement deux cent huit ans. Toutes les communautés du coin se sont rejointes, ici, à Triunfo pour honorer leurs ancêtres. Pour rendre un hommage à la culture, la danse, la musique des Garifunas.
Un peuple en fête mais qui n’oublie pas l’essentiel, la résistance contre tous ces promoteurs immobiliers, la salive au coin des lèvres, les armes dans le dos, face à ce petit coin de paradis. Et comme leurs frères de la Buga, au Guatemala, les Garifunas de Triunfo de la Cruz sont prêts à se battre, tambours en avant, avec un seul mot d’ordre « : « Notre terre n’est pas à vendre ! ».
Sept heures du matin, les gens se rassemblent sur la plage. Pour profiter de la fraîcheur de l’aube naissance. Les femmes se sont faites belles. En robe de couleurs vives. Une femme arbore une jupe rouge, tunique blanche, turban rouge dans les cheveux et chaussures blanches, une frêle ombrelle sur ses épaules. Superbe vision, face à la mer qui se fait bleue électrique. Presque un tableau idéal dans ce petit matin qui vient. Toutes les femmes sont élégantes, souriantes, heureuses. D’autres portent des jupes aux couleurs du drapeau Garifuna, noir, jaune et blanc.
Pueblo Creyente de El Bosque peregrinó por demandas sociales
"HOY SALIMOS A PEREGRINAR: HOMBRES, MUJERES, ANCIANOS, JÓVENES Y NIÑOS. PARA SACAR A LA LUZ PÚBLICA LAS GRANDES INJUSTICIAS Y EL SUFRIMIENTO DE NUESTRO PUEBLO." 6 de junio 2015
Entre las demandas sociales por las que caminó el Pueblo Creyente de El Bosque y la región Altos de Chiapas se encuentran: contra la corrupción, la drogadicción, las cantinas, el narcotráfico, la prostitución. En exigencias de sus derechos a la salud, al agua, por servicios de infraestructura, en defensa de la tierra y el territorio.
También demandaron: No a la repetición de matanzas como Chabajeval, San Pedro Nictal-Ucum y Unión Progeso en El Bosque, Acteal y Ayotzinapa; alto a: la desaparición forzada, la represión, el encarcelamiento de defensoras y defensores.
COMUNICADO NUM. 1
PUEBLO CREYENTE DE LA PARROQUIA DE SAN JUAN BAUTISTA DE EL BOSQUE, CHIAPAS.
HERMANOS Y HERMANAS DE TODO EL MUNDO ENTERO.
POR NUESTRO MUNICIPIO, ESTADO, PAIS Y DE TODO EL MUNDO.
HOY SALIMOS A PEREGRINAR: HOMBRES, MUJERES, ANCIANOS, JOVENES Y NIÑOS. PARA SACAR A LA LUZ PUBLICA LAS GRANDES INJUSTICIAS Y EL SUFRIMIENTO DE NUESTRO PUEBLO.
Souvent, à tort, on pense que le Guatemala est peuplé seulement de descendants des Mayas mais lorsqu’on s’approche de la côte caraïbe, on découvre la réalité d’un peuple pluriel dont les Garifunas sont une composante singulière.
Nous avons un contact, Juan Carlos Sanchez. Juste un nom. Pas de numéro de téléphone, il suffira de demander après lui et on nous dira où il est. Apparemment, il est connu comme le loup blanc. Près du port, dans le patio d’un hôtel, une petit affiche « Jours de découverte de la culture et de la gastronomie garifuna ». Intrigués, nous nous approchons. Un grand gaillard nous accueille, un sourire avenant, un regard pétillant, une poignée de main franche et cordiale. Il nous invite à goûter à la cuisine d’ici. Il nous parle de la culture garifuna. Sa vie, sa passion. Son nom, Juan Carlos Sanchez. Voilà notre homme, pas eu besoin de le chercher bien loin !
Le lendemain, on se retrouve pour un petit moment d’échange informel. Il nous raconte sa terre, l’histoire de sa culture séculaire et nous murmure quelques mots en langue garifuna. Il est intarissable et sa voix mélodieuse nous rappelle qu’il est aussi un musicien passionné. Un passeur de traditions par les chants, les tambours, la danse, la gastronomie, les cérémonies. Il ne reste plus qu’à l’écouter remonter l’histoire de son peuple et se retrouver à bord de l’embarcation originelle. Le voyage commence.
DIA ELECTORAL EN MEXICO JOURNEE ELECTORALE AU MEXIQUE Plusieurs mouvements ont décidé de répondre à l'appel au Boycott électoral lancé par les familles et proches des 43 disparus d'Aytotzinapa. La réaction du gouvernement est la militarisation de plus de 5 état, et la répression. Varios movimientos han decido de seguir la llamada al Boicot electoral anunciado por los familiares y comp@s de los 43 desaparecidos d'Aytozinapa. La reacción del gobierno es la militarización de mas de 5 estados y la represión. Cheran,
Hasta hoy, el Instituto Nacional Electoral (INE) sigue confirmando que la cabecera municipal de Cherán será la única que no permitirá la instalación de las casillas electorales el próximo domingo, seguimos al pendiente de la Comunidades Unidas.
Jusqu'à aujourd'hui, l'Institut National Electoral -INE- confirme que la municipalité de Cheran sera l'unique où ne sera pas permi l'installation des urnes électorales. Huajuapan, Oaxaca Desalojo de maestros del INE / Affrontements entre des profs qui occupaient les bureaux electoraux.
Eloxochitlán
Asamblea General Comunitaria De Eloxochitlá anuncio que no habra eleciones en su territorio
L'assemblée Générale Communautaire de Eloxochitlan a annoncé qu'il n'y aura pas d'élection en son territoire Miahuatlan, Después de casi 11 horas de asedio, tras el desalojo del ejercito, profesores de Miahuatlán abandonaron las instalaciones del INE,gran muestra de resistencia Après 11heures de siège, les professeurs de Miahuatlan ont abandonné les bureaux électoraux occupés après l'expulsion de l'armée qui gardaient le lieu, grand démonstration de résistance
Oaxaca, Oaxaca Hasta el dia de ayer, 11 oficinas del INE fueron bajo control de los maestros, ahora tras desalojos, violentos a veces, les quedan 3. Jusqu'à hier, 11 bureaux électoraux étaient sous contrôle des professeurs, maintenant, après de violentes expulsions, il en reste 3.
La Seccion 22 de maestros desalojaran a militares para ocupar los intalaciones de la INE de la junta del Distrito 08 exigiendo a la no militarizacion del estado, ni provocaciones durante las acciones de boicot electoral que llevan a cabo - La Section 22 d'un syndicat de professeurs ont expulsé des militaires pour occuper les installations des bureaux électoraux exigeant la non militarisation de l'état, ni de provocations durant les actions de Boycott électoraux.
Oaxaca,
24 de los 84 consejeros del INE pidieron la suspensión del proceso electoral al considerar que no existen las condiciones para el proceso, se ha militarizado, además de que las instalaciones de los consejos distritales recuperadas se encuentran en condiciones inoperantes.
24 des 84 directeurs des bureaux electoraux ont demandé l'annulation des élections, étant donné la militarisation et l'occupation de plusieurs bureaux. Huajapan de Leon, Oaxaca, Habitantes de Huajuapan de León, Oaxaca, y fuerzas federales se enfrentaron con palos, piedras y gases lacrimógenos, con saldo de por lo menos 30 heridos. En la trifulca los agentes capturaron a cuatro habitantes que apoyaban a los maestros y éstos retuvieron a otros tantos uniformados; todos fueron liberados después de más de 10 horas. Consejeros del INE pidieron a Lorenzo Córdova suspender el proceso electoral en esa entidad Les habitants de Hujuapan de Leon, Oaxaca, et les forces fédérales se sont affrontées avec des bâtons, pierres et gaz lacrymogènes, avec pour solde 30 blessés.Les agents ont capturé 4 habitants qui soutenaient les professeurs, et ces derniers ont retenu 4 militaires. Tous furent libérés après plus de 10 heures. Des conseilles électoraux ont demandé de suspendre le processus électoral dans cette ville
En la región de los Valles Centrales,
policías federales y de la Gendarmería arribaron a la terminal de abastecimiento y reparto de Petróleos Mexicanos ubicada en Santa María El Tule, con lo que se inició la distribución del combustible en 50 gasolineras
Dans la région de Los Valles Centrales, alors que des professeurs avaient bloqué les centres de distributions d'essence l'armée a repris le contrôle et a commencé la redistribution, face à la fermeture de plus de 50/60 stations services.
Teotitlán de Flores Magón, región de la Cañada, los sindicalistas colocaron barricadas en la carretera para impedir la llegada de elementos de la Gendarmería, quienes realizaron un repliegue a la espera de nuevas órdenes. Les syndicalistes ont mis des barricades sur la route, pour empêcher la venue d'éléments de la gendarmerie, qui ont réaliser un repli dans l'attente de nouveaux ordres
En Salina Cruz los más de 500 maestros que bloqueaban la refinería Antonio Dovalí Jaime también fueron desalojados por soldados y policías. A Salinas Crus, les plus de 500 professuers qui bloquaient la raffinerie ont aussi été expulsés par les soldats et la police..
Tlaxiaco, región de la Mixteca, los mentores mantuvieron el control de la junta distrital número seis; a ese lugar arribaron policías federales, quienes fueron rodeados por unos 2 mil maestros, de acuerdo con testigos un funcionario del INE solicitó a los uniformados que se retiraran ya que ese distrito no solicitó su presencia. Les professeurs ont maintenu le contrôle de l'assemblée du district 6, alors qu'arrivait la police fédérale, plus de 2 000 professeurs les ont entourés, un fonctionnaire du bureau électoral leur a demandé de se retirer.
Pinotepa Nacional, en la junta distrital 11, los profesores quemaron mobiliario y al llegar los elementos del Ejército Mexicano se retiraron, por lo que las oficinas fueron entregadas a funcionarios del INE. A Pinotepa Nacional, dans l'assemblée du district 11, les professeurs ont brûlé le mobilier et lorsque sont arrivés les militaires ils se sont retirés. Les bureaux ont été remis par la suite aux fonctionnaires de l'INE. En Tuxtepec, región de la Cuenca del Papaloapan, los maestros incendiaron las instalaciones de junta distrital número uno y dos vehículos, pero al llegar las fuerzas federales tomaron el control de las oficinas del INE. A Tuxtepec, les professuers ont incendié les installations de l'assemblée de district 1 et deux véhicules, l'armée a repris le controle.
San Pedro Pochutla un grupo de personas armadas con machetes y palos, intentó desalojar a unos 400 maestros que habían tomado la gasolinera , con el argumento de que querían adquirir combustible. Los agresores, identificados por los mentores como simpatizantes de Óscar Valencia, candidato priísta a una diputación, golpearon a los profesores y lesionaron a seis. Un groupe de personnes armées, identifiés comme sympathisant d'un candidat du PRI, ont essayé d'expulsé plus de 400 professeurs qui avaient pris le contrôle d'une station service avec des machettes, bâtons, avec pour solde 6 blessés.
Tlalpa, Guerrero,
Mega marcha y enfrentamientos por partidistas.
Grande manifestation et affrontements de personnes des partis politiques. http://subversiones.org/archivos/116346
Huautla de Jimenez, Oaxaca
Maestros maintienen 6 barricadas para impedir el aceso a los militares
Les profs maintiennent 8 barricades pour empêcher l'accès de l'armée Chahuites, Oaxaca
Se quemo una casilla
Une urne brûlée Huehuetan, Chiapas
pobladores queman casillas electorales
Des habitants brûlent des urnes
Iztapalapa
Estudiantes de la UACM impiden instalación de casillas
Les étudiants de l'université empêchent l'installation des urnes.
Tlalnepantla
Impiden instalaciones de Casillas
Ils empêchent l'installation des urnes
Juquila, Oaxaca
Padres de familia quemaron material electoral en solidaridad con los maestros
Des parents brûlent le matériel électoral en solidarité avec les profs.
Valle Nacional, Oaxaca
Suspenden elecciones en cabecera municipal de Valle Nacional
Les éléctions sont annulées.
Tehuantepec, Oaxaca
5 casillas quemadas, elecciones en riesgo de cancelacion
5 urnes brûlées, les élections risquent d'être annulées.
Tixtla Chico, Guerrero
14 casillas robadas. Las elecciones canceladas! Pagina especial Galeria Foto: Pobladores instalan reten en entrada de la ciudad Reportaje audio Tuxtla Guttiérez, Chiapas
Maestros ocasionaron destrozos en sedes de 7 partidos, mas de 60 gasolineras estan cerradas.
Les professeurs ont provoqué la destruction de sièges de 7 partis politique,et plus de 60 stations services sont fermées.
Ocosingo, Chiapas
Reportan quema de casillas, y 15 detenidos
On parle d'urnes brûlées et 15 détenus.
Venustiano Carranza, Chiapas
Pobladores queman casillas. El abstencionismo en las mas de 5 mil casillas es total
Des habitants brûlent des urnes, l'abstention dans les plus de 5 000 urnes est totale.
San Lorenzo Tezonco
Llega la policía al plantelde la UACM, donde estudiantes impidieron la instalación de las casillas electorales adentro del plantel. Hasta el momento no hay confrontaciones.
La police est arrivée sur les lieu où des étudiants empêchaient l'installation des urnes électorales. Pour le moment pas d'affrontements. Jalisco,
Unos 300 maestros tomaron la Secretaría de Educación estatal, para rechazar la reforma educativa, y amenazaron con un boicot electoral
Quelques 300 professeurs, ont pris le ministère de l'éducation de l'état pour rejetter les réformes éducatives et menacer de boycott electoral
Tabasco
Siete casillas Centro de Tabasco amanecieron bloqueadas con tierra llevada en camiones de volteo
7 urnes du centre du Tabasco ont été bloquées avec de la terre via des camions