Páginas

miércoles, 4 de mayo de 2016

Communiqué EZLN: Et Dans Les Communautés Zapatistes?

ET DANS LES COMMUNAUTÉS ZAPATISTES ?
EJÉRCITO ZAPATISTA DE LIBERACIÓN NACIONAL.
Mexique.


Aux Compañer@s de la Sexta:
A qui de droit:
Compañeroas, compañeros et compañeras:
Maintenant nous allons vous parler un peu de comment vont les communautés zapatistes où résistent et luttent les bases d'appuis.
Ce que nous allons vous relater maintenant vient des rapports compañeras et compañeros zapatistes eux-mêmes, responsables dans les villages, responsables de commissions (par exemple santé, éducation, jeunes etc.) autorités autonomes et responsables organisateurs. Mais avec les Comp@s du Comité nous avons vérifié pour voir si ce ne sont pas des mensonges, ou s'ils ne les changent pas pour que ça paraisse bien et cacher ce qui est mal. Le travail de ces écrits n'est pas de dire des mensonges à nos comp@s de la Sexta, ni à ceux qui nous soutiennent et sont solidaires. Ni à vous, ni à eux, ni à elles, ni à personne d'autre.
Si nous allons mal, nous le disons clairement, non pas pour que vous vous sentiez plus tristes que ce que vous n'êtes à cause de tout ce qui se passe là-bas dans vos géographies et calendriers. Nous le disons car c'est notre forme de vous rendre des comptes, c'est-à-dire de vous informer, et que vous sachiez si nous prenons le chemin que nous vous avions dit ou si nous sommes déjà dans d'autres choses, peut être en répétant les mêmes vices que nous critiquons.
Mais si, nous allons bien, nous voulons que vous le sachiez pour qu’ainsi vous vous réjouissiez avec le cœur collectif que nous sommes.
Comment savons-nous si nous allons bien ou mal? Et bien pour nous, femmes et hommes zapatistes, c'est très simple : les peuples parlent, les peuples commandent, les peuples font, les peuples défont. Au moment où quelqu'un prend le mauvais chemin, rapidement le collectif lui donne, comme qui dirait  sa remontée de bretelles, et, ou il se corrige ou il sort.
C'est ça notre autonomie : c'est notre chemin, nous le prenons, nous le confirmons, nous nous trompons, nous nous corrigeons.
En résumé, nous vous disons la vérité car des mensonges vous devez en avoir plutôt marre et vous en lasser. Et la vérité, bien qu'elle fasse parfois mal, elle soulage toujours.


C'est à dire que nous ne voulons pas faire comme les mauvais gouvernements qui ces derniers jours se sont beaucoup maquillé, selon eux pour faire plaisir au visiteur et pour qu'il ne voit pas ce qu'il se passe en bas. Mais ce maquillage n'a servi qu'à démontrer combien les gouvernements sont faux. Vous croyez vraiment que n'importe qui modérément intelligent ne verrait pas la réalité? Qu'il se manifeste ou pas par rapport à cette réalité, et la forme avec laquelle il le fait, c'est autre chose, et c'est son problème.
Bon, en un peu de mots. Ce que nous vous racontons maintenant vient en complément de ce qui a déjà été expliqué dans les livres de la Petite École Zapatiste. Si vous n'avez pas assisté à la Petite École Zapatiste en communauté ou en extra-muros, ou que vous ne connaissez pas ce que disent les livres de texte, et bien nous vous recommandons de les lire C'est ici que vous allez connaître comment s'est passé le processus de construction de l'autonomie.
Ce qu'il se passe est nouveau, ce sont des nouvelles choses qui apparaissent, c'est à dire que ça n'existait pas il y a un ou deux ans :
- La croissance zapatiste se maintient. Il rentre de plus en plus de jeunes hommes et jeunes filles.
- Pour la santé, les compañeras et les compañeros vont bien. Ce qu’on voit c'est que dans les cliniques autonomes arrivent moins de personnes car le travail de prévention a beaucoup augmenté et grâce à l'attention que donnent les promoteurs de santé autonome. C'est à dire que les gens sont moins malades. Dans les cliniques zapatistes autonomes, ceux qui arrivent de plus en plus ce sont les gens des partis politiques.
- Pour l'éducation, l'éducation primaire est pareille. Mais maintenant il y a une exigence nouvelle des communautés: le collège et le lycée. Dans certaines zones il y a un collège mais pas partout. Maintenant il y a des jeunes hommes et des jeunes femmes qui demandent l'éducation supérieure. Ils ne veulent pas d'ateliers, mais des études supérieures, de sciences, d'arts. Mais pas des études selon le mode capitalistes des universités institutionnelles, mais selon notre mode. Pour cela il nous manque beaucoup.
- Pour l'économie, sans vous raconter ce qu'il y a déjà, et que les travaux collectifs et individuels (maïs, haricot, café, poulet, banane, mouton, bovins, boutique, miel d'abeille, légumes, achat et vente de bovins, et d'autres types de produits) se maintiennent, ce qu'il s'est vu c'est que la production augmente, ce qui a amélioré l'alimentation et la santé, surtout chez les jeunes et les enfants.
- Dans certaines zones les promoteurs de santé autonome, sont en train de se former en échographies, laboratoire, consultation générale, odontologie et gynécologie. De plus, il se réalise des campagnes de santé préventive dans les régions. Dans une zone, avec les bénéfices obtenus par le travail collectif des bovins, ils ont réussit à acquérir une équipe de laboratoire et des appareils d'échographie. Ils ont déjà des compañeros et compañeras formés pour l'usage de ces appareils, produit de l'enseignement entre promoteurs de santé, d'un caracol à l'autre, c'est à dire qu'ils apprennent entre eux mêmes. Et une autre clinique-hôpital est déjà en construction pour qu'à partir de maintenant, on puisse faire ici de petites chirurgies, comme cela se fait déjà à Oventik ou la Realidad.
- Pour le travail de la terre, les collectifs de maïs et bovins ont beaucoup grandi. Avec les bénéfices, en plus de trouver des appareils et des médicaments pour les cliniques, ils ont acheté un tracteur.
- Pour le commerce, les coopératives d'épicerie continuent leur indépendance économique, et ont maintenu des prix bas pour les familles zapatistes. C’est possible car il n'y a pas qui s'enrichit avec la hausse des produits de consommation basique.
- Dans les boutiques autonomes, il n'y pas de vêtement de marques exclusives, ni de la dernière mode pour s'habiller, mais il ne manque pas de naguas (jupes traditionnelles), blouses, pantalons, chemises, chaussures (la majorité fabriquées dans les cordonneries autonomes) ni de ce que chacun utilise pour couvrir ses parties privées.
- Ceux qui ont le plus avancé dans les collectifs de production et de commerce, ce sont les compañeras. Il y a quelques années, une quantité du fruit du travail collectif de la comandancia, comités et insurgé-e-s, (oui, nous aussi nous travaillons pour produire et trouver de l'argent), était destiné à chaque municipalité autonome pour que les compañeras bases d'appui la travaillent en collectif dans ce qu'elles décideraient.
Et il se trouve qu'elles ont été meilleures administratrices que les hommes, car dans une municipalité les compañeras ont non seulement débuté avec succès un collectif de bovin, mais maintenant elles sont tellement avancées qu'elles mettent leur vache « sur le départ » dans d'autres villages avec des collectifs de femmes (« sur le départ » disent les zapatistes quand ce qui a été obtenu se divise de moitié, et que cette moitié est donnée à un autre collectif).
- Il s'est passé la même chose avec les coopératives d'épiceries : ils donnent des prêts aux autres collectifs de région ou aux villages et même à des compañeras individuelles.
- Toutes les municipalités autonomes effectuent un travail collectif de milpa, et d'autre ont des bovins. Toutes les régions ont un travail collectif qui donne des bénéfices. Par exemple, lors de la dernière célébration, les régions ont coopéré pour la vache qu'ils ont mangé durant la fête et pour les musiciens.
- La grande majorité des villages effectue un travail collectif, dans certains villages les hommes ne travaillent pas en collectif, mais les compañeras si, et il y a des villages où se sont 2 collectifs, un collectif de compañeros et un collectif de compañeras. Individuellement tous luttent pour aller bien et pour aller de l'avant. Tant les milicien-e-s que les insurgé-e-s travaillent dans des collectifs de production pour subvenir à leurs besoins et soutenir les villages.
- Dans le caracol d'Oventik, il y a un tortilleria autonome. Nous ne savons pas combien coûte le kilo de tortilla dans vos géographie, mais à Oventik il est à 10 pesos le kilo. Et elles sont de maïs, pas de maïs industriel. Les transports publics font même des voyages spéciaux pour acheter leur tortillas. Dans la zone des Hauteurs du Chiapas, là ou se trouve le caracol d'Oventik, on ne produit pas de maïs. Le maïs se produit dans les régions Selva et se commercialise entre des collectifs de la zone pour que les familles aient du maïs à bon prix et sans intermédiaires. Pour ça, ils utilisent des camions qui ont été donnés aux Juntas de Buen Gobierno par de bonnes personnes, on ne va pas donner leur nom mais, eux et nous, savons qui ils sont.
- Dans beaucoup de villages zapatistes, près de 50% travaille en collectif et le reste en individuel. Parfois la majorité travaille en individuel. Bien que l'on promeuve le travaille collectif, nous respectons le travail individuel qui n'exploite pas d'autres individus. Tant dans le travail collectif que dans le travail individuel, non seulement on se maintient mais en plus on avance.
- Voila comment s'organisent les travaux collectifs de chaque côté. Il y a des collectifs dans les villages et dans certains il y a des collectifs d'hommes, de femmes, et de jeunes. Il y a des collectifs de région ou de municipalité. Il y a des collectifs de zone ou de Junta de Buen Gobierno. Quand un collectif avance plus, il soutient les autres collectifs qui sont plus en retard. Ou, comme dans certaines régions, le travail collectif de production alimentaire se destine aux auberges qui existent pour les écoles secondaires autonomes.


-*-
Tout ce que nous vous racontons sur ces avancées ne vient pas du commandement zapatiste, c'est-à-dire qu’il n’est pas sorti des têtes de quelques uns, mais qu’il vient des réunions de partage entre les peuples eux-mêmes.
Lors de ces réunions de partage, ils se racontent leurs travaux, leurs avancées et leurs problèmes et erreurs. De là, apparaissent de nombreuses et nouvelles idées qu’ils échangent entre eux. En d’autres mots, les compañeros et compañeras apprennent les uns des autres.
Et bien sûr, nous vous disons que nous, en tant que commandants, nous apprenons aussi, et beaucoup, de nos compañeras et compañeros zapatistes.
C’est terrible et merveilleux ce que nous voyons et écoutons, tellement que nous ne savons pas ce qui va ressortir de toute cette avancée.
Maintenant nous ne vous parlons pas du réarmement des paramilitaires, de l’augmentation des patrouilles militaires, aériennes et terrestres, et de tout ce que font les mauvais gouvernements pour essayer de nous détruire. Nous ne vous donnons pas plus de détails parce que nous savons bien que pour vous non plus ce n’est pas facile, que vos résistances et rebellions souffrent d’agressions tous les jours, à toutes heures et de toutes parts. Et que, n’importe comment, vous êtes toujours rebelles et en résistance.
Mais nous savons que vous savez que tout ce que nous vous racontons se déroule au milieu des agressions, attaques, harcèlements, calomnies et silences complices. Au milieu d’une guerre, donc.
Et bien que lors des périodes sombres, comme celle dont on souffre maintenant, apparaissent des « commerçants de l’espoir », nous, l@s zapatistes, nous ne nous laissons pas emporter par ces balivernes ecclésiales, séculières ou laïques de supposés « nouveaux constituants » qui veulent « nous sauver » et qui ont recours aux mêmes vieilles méthodes de coercition qu’ils disent critiquer, et qui mentent sur de supposés soutiens de l’EZLN alors qu’ils tentent de rééditer l’histoire avec le soutien d’ « avant-gardes » obsolètes qui, depuis longtemps, ont abandonné leur propre héritage.
L’EZLN ne soutien aucune vente de pacotilles. Nous sommes en 2016, pas en 1521, réveillez-vous.
-*-
Compas de la Sexta, Frères et Sœurs du Congrés Nacional Indigène :
De toutes nos forces et au milieu de toutes ces ruses, l@s zapatistes nous nous préparons au pire, pour ce qui arrive.
Nous n’avons pas peur. Pas parce que nous sommes téméraires, mais parce que nous avons confiance en nos compañer@s.
C’est comme si, face à la tempête qui secoue déjà les ciels et les sols du monde, les bases d’appui zapatistes avaient grandi. C’est comme si c’était maintenant que brillaient le plus leur habilité, leur sagesse, leur imagination et leur créativité.
En réalité ces mots, plus que d’informer ou de rendre des comptes, ce qu’ils veulent c’est ­vous enlacer et vous rappeler que ici, dans ce coin du monde, vous avez des compas qui, malgré les distances dans les calendriers et les géographies, ne vous oublient pas.
Mais tout ne va pas bien. Nous vous disons clairement que nous voyons un défaut : les femmes zapatistes sont en train d’avancer plus que les hommes. C'est-à-dire que ce n’est en train d’avancer de manière équivalente.
Il reste chaque fois moins de ce temps où l’homme était le seul à rapporter la paye pour la maison. Maintenant, dans quelques zones, les collectifs de femmes donnent du travail aux hommes. Et ils sont nombreux les foyers où la femme est celle qui va donner de l’argent à l’homme pour qu’il s’achète l'un sa chemise, les autres leurs pantalons, l'autre son bandan et un autre son peigne pour qu’il soit bien bel homme lors des prochaines activités que nous annoncerons bientôt.
Parce que peut-être que nous sommes sales, laids et mauvais, mais en tous cas : bien peignés.
Depuis les montagnes du sud-est mexicain.
Sous-commandant Insurgé Moisés. Sous-commandant Insurgé Galeano.
México, febrero del 2016.
Mexique, février 2016.
Du Cahier de Notes du Chat-Chien :


Fragment de la conversation entre quelques partidistes et quelques zapatistes :
Partidistes : En tant qu’EZLN vous ne recevez pas de programme du gouvernement comme Procampo, Prospera, Nuevo Amanecer de los Ancianos?
Zapatistes : Non.
Partidistes : En tant qu’organisation, qui les subventionne?
Zapatistes : Nous sommes organisés et nous avons des bases d’appui qui travaillent ensemble et nous gouvernons et nous avons des travaux collectifs et avec ça nous obtenons des ressources économiques pour soutenir notre résistance.
Partidistes : -Et de quelle manière nous en tant que société civile pouvons-nous nous organiser et comment pouvez-vous nous conseiller, guider et enseigner ?
Zapatistes : Voyez cette situation avec les médias libre ou avec le Congrès National Indigène. Nous ne sommes pas là pour dire et décider de comment vous allez vous organiser ni pour donner un nom à votre organisation. Que le peuple pense et décide quoi faire et comment il va s’organiser.
Partidistes : Que devons-nous faire?
Zapatistes: Notre idée est de faire tomber le système capitaliste.
-*-
Rapport de la discussion qu’il y a eu, un matin très tôt du mois de février, entre ceux qui s’appellent Sous-commandant Insurgé Moisés et le nommé SupGaleano :
SupMoy : Le rapport dit qu’il y a des menaces de mort et que le gouvernement veut attaquer les caracoles pour en finir une fois pour toutes avec le zapatisme, que c’est parce qu'ils font mauvaise impression aux gouvernements.
SupGal :
SupMoy : Qu’ils nous cherchent toi et moi pour nous tuer.
SupGal : « Nous tuer » ? C’est pas « nous arrêter » ?, « nous capturer » ?
SupMoy: Non, le rapport dit, « pour les tuer ».
SupGal : P'tain d'sa mère, et pourquoi moi ? Ça c’est du racisme-colonialiste-hétéro-patriarcal-eurocentré. Si c’est toi le porte-parole, c’est toi qui prends. Moi je suis que le dernier bastion du machisme zapatiste et t’as vu qu’on esten franc déclin. En plus, pourquoi la violence ? Avant, ils disaient seulement « arrêter », « ordre de présentation », « détention », maintenant « tuer ». Et en plus moi je suis déjà mort plusieurs fois, ils ne le prennent pas en compte ? C’est bon, qu’ils le classifient et mettent « mission accomplie ». Mais ne change pas de sujet, je te dis qu’il ne faut pas mettre dans le communiqué l’histoire des collectifs de femmes.
SupMoy : Et pourquoi pas?
SupGal: Ben parce que si on le dit on va avoir des problèmes avec le genre masculin. Toute une tradition de films de Pedro Infante et de chansons de José Alfredo Jiménez risquent de disparaître. Toi tu es d’accord avec le fait que disparaissent des cultures ancestrales ? Non, n’est-ce pas ?
SupMoy: Ben comme disait le défunt: les dés sont jetés parce que je l’ai déjà mis.
SupGal: Comment?!! Et la solidarité de genre?
SupMoy : Vaut mieux que tu réfléchisses à quoi faire pour que les hommes se motivent plus et avancent leurs collectifs.
SupGal: Ok, ok, ok. On a besoin de retourner à nos racines, comme on dit. Je vais faire un programme spécial pour Radio Insurgente. Rien de Games of Thrones ni rien de rien ; que des chansons du grand camarade et dirigeant, premier du nom, roi de Garibaldi, père des dragons, et seigneur des sept lieux : Pedro Infante.
SupMoy: Hahahahahaha. Ils ne vont pas le diffuser. C’est une compañera qui s’occupe de la programmation.
SupGal: P’tain d’sa mère, maudite loi révolutionnaire des femmes! Et d’Alfredo Jiménez?
SupMoy: De lui encore moins.
SupGal: Mmh… Les Bukis alors ?... Les Téméraires ?... Brindis?... Los Tigres del Norte? Piporro?
La discussion a continué jusqu’à ce que le chat-chien, se faisant les ongles, conclue : ouaf-miaou.
C’était tôt le matin, il faisait très froid et, malgré le fait qu’une ombre se dressait sur la face de la terre, une petite lumière réchauffait le mot « résistance ».
J’atteste sur l’honneur de genre.
Note : Cet écrit a été réalisé sur un processeur de textes de logiciel libre et de code ouvert, comme système opératif GNU/Linux, avec distro UBUNTU 14.04 LTS, sur un ordinateur de la très exclusive et célèbre marque « La Migaja Z.A. de C.V. de R.L » (note : « Z.A » ce sont les initiales de « Zapatiste Autonome » ; « C.V » de « Coopération Virtuelle » ; « R.L. » de « Rébellion Ludique »), modèle « Deus Ex Machina », reconstruit (c'est-à-dire qu’il s’est cassé, mais qu’on l’a remonté comme un casse-tête) au Département de Haute Technologie Alternative Zapatiste (DATAZ, pour son sigle en espagnol). Ok, ok, ok, il a fini comme une figure géométrique tridimensionnelle que nous appelons « KEKOSAEDRO » -parce que personne ne sait ce que c’est-, et il restait quelques câbles et vis mais il marche bien… jusqu’à ce qu’il ne marche plus. « UBUNTU », en langue zoulou signifie aussi « Je suis parce que nous sommes » Dîtes « Oui » au logiciel libre.¡Fuck Microsoft, Apple and so forth (if you know what I mean)! ¡Linux rules!



No hay comentarios.:

Publicar un comentario