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lunes, 20 de marzo de 2017

Solidarité avec le Guatemala et les 40 jeunes filles mortes calcinées pour dénoncer leurs conditions

Plusieurs collectifs ont lancé un appel ce week end au rassemblement pour dénoncer l'exploitation sexuelles les viols et la violence dont les filles d'un Foyer du Guatemala étaient victimes. Le 7 mars dernier, elles ont fugué pour dénoncer ces faits, mais elles ont été ramenées de force par la police puis enfermées à clé dans un pièce qui a pris feu. A l'heure actuelle ce sont 40 jeunes filles de 14 à 17 ans qui sont mortes calcinées.

=> Rassemblement ce 21 mars à 18h, ambasse du Guatemala à Paris


Mardi 21 mars 18h : Solidarité avec le Guatemala . La lutte pour la justice et contre les violences d’État est internationale : Ce mardi 7 mars 2017, 80 adolescentes ont fugué de leur foyer « foyer sûr, vierge de l'ascension » pour dénoncer l'exploitation sexuelle, les viols et violences dont elles sont victimes à l’intérieur même de ce centre d’accueil pour mineurs. 60 d'entre elles ont été ramenées de force par la Police Nationale Civile, puis enfermées à clé dans une petite pièce. Dans la matinée du 8 mars, un incendie s'est déclenché dans cette même pièce et a provoqué la mort de plus de 40 jeunes filles de 14 à 17 ans.




Considérant que le gouvernement du Guatemala, en tant que responsable civil des centres de protection pour mineurs, est coupable d'un féminicide institutionnel et complice d'un réseau de traite humaine et d'exploitation sexuelle sur mineurs,

considérant que les politiques internationales capitalistes, racistes et sexistes sont responsables de ce système autorisant l'achat et la violence de corps d'enfant et de femmes,

considérant que « la justice est indivisible : une injustice commise quelque part est une menace pour la justice dans le monde entier » (Angela Davis),



nous répondons présent à l’appel des organisations féministes et associations de défense des droits de l'enfance et de l'adolescence pour former une action de mobilisation internationale devant les ambassades du Guatemala du monde entier. Ensemble, nous exigeons : - une enquête poussée sur les conditions de l'incendie et Justice pour les familles des 43 adolescentes

- une enquête poussée sur les réseaux de traite humaine et Justice pour toutes les victimes de violences sexuelles
- la protection immédiate des 600 jeunes survivants du centre et la considération de leurs témoignages
- une restructuration totale de tout le système de protection de l'enfance et de l'adolescence en s'appuyant sur les propositions concrètes des organisations de sociétés civiles travaillant sur ce sujet


En tant que communauté internationale, nous avons le devoir de rester vigilant à ce que justice se fasse et à se mobiliser pour le respect de droits humains de tou.te.s et tous ! Rassemblons-nous ce mardi 21 mars à 18h30 devant l'ambassade du Guatemala à Paris ! Texte d'appel international : Rassemblement mondial pour les jeunes filles du Guatemala Concertation feministe pour des vies dignes.

Le 21 mars, date qui marque dans le calendrier maya le début d'un nouveau cycle : Waqxakib'B'atz, qui commémore également la journée internationale contre les discriminations et pour la mémoire et aussi qui célèbre la poésie et le début du printemps,

Nous appelons les femmes et les hommes du monde à se réunir devant les ambassades du Guatemala à 6h du soir (heure locale de leur pays) pour manifester par des actes culturels et politiques, leur solidarité avec les familles des 40 jeunes filles massacrées par le gouvernement de Jimmy Morales dans le foyer d'accueil pour mineur « Hogar Seguro Virgen de Asuncion" intitution responsable de leur éducation et de leur protection.

L'état du Guatemala est le plus haut responsable de ce féminicide institutionnel, massacre dans
lequel sont impliqués des instance et des fonctionnaires déjà signalés par le passé pour avoir assisté, toléré et commis des abus, des tortures et des viols contre des enfants, garçons et filles et contre des jeunes qui ont rompu le silence et qui ont osé dénoncer les atrocités commises contre eux.
Nous exigeons que soit menée une enquète contre les réseaux de traite humaine qui s'attaquent aux enfants et aux adolescents à travers les institutions.

Le 21 mars à 18h Sur les places et dans les parcs du Guatemala Devant les ambassades du monde entier

Nous interpellons la société, nous affirmons que la violence sexuelle banalisée par la culture dominante a permis que ce crime d'état puisse être commis en toute impunité. Les institutions patriarcales comme les églises, les groupes de pouvoir économique et politique ainsi que les réseaux du crime organisé partagent la responsabilité d'avoir permis que soient bafoués les droits humains élémentaires des enfants et des adolescents, détruisant l'espérance de l'avenir.
Nous faisons appel à la communauté internationale pour renforcer la protestation afin d'obtenir une justice prompte et complète devant l'état du Guatemala et exiger qu'il fournisse toutes les informations, qu'il engage les processus administratifs, civils, judiciaires et pénaux et qu'il punisse les coupables impliqués dans cette horreur.


Nous soutenons les propositions que le mouvement de défense de l'enfance et de la jeunesse présente, pour la transformation intégrale du système de protection de celles-ci car le changement de personnel sans modification du modèle ne générera pas de meilleures conditions de vie pour la population concernée.

De plus, nous appelons la population à exiger des autorités qu'elles prennent les mesures nécessaires pour faire cesser toutes formes de violences qui touchent les femmes quotidiennement et qu'il donne à l'enfance et à la jeunesse le traitement digne que chaque personne mérite.
Nous exhortons la population à rester attentive et vigilante face aux négociations et activités illicites que des députés et des fonctionnaires continuent d'exercer à l'insu du peuple et grâce aux élites économiques.

Face à ces faits condamnables qui touchent les jeunes filles et les femmes en particulier, nous demandons à tous de continuer à cultiver l'espérance, en nous joignant à la tâche collective de construire un autre Guatemala et a nous prodiguer les soins dont nous avons besoin pour transformer cette société fragmentée par l'inégalité en une société d'harmonie et de bien être. Nous retrouverons la tendresse dans un élan collectif qui nous emplisse d'énergie face à cette avalanche de haine et d'individualisme.

APPEL A SIGNATURE POUR LE 20 MARS

Chèr-e-s ami-e-s,

Nous vous invitons à signer le communiqué rédigé conjointement par le Collectif Guatemala, le Collectif Solidarité avec le Guatemala de Toulouse, l'Agrupación Chapines en París et Alerta Feminista concernant le féminicide d'État des 52 filles brûlées vives, parmi lesquels on compte jusqu'à présent 43 mortes.

Alors que Hogar Seguro était censé être un refuge pour mineurs vulnérables, ceux-ci n'ont cessé de dénoncer les conditions inhumaines dans lesquelles ils et elles vivaient ainsi que les multiples violences subies, dont le viol et la torture. Contre ce crime, nous nous mobilisons depuis la France!

Les collectifs, associations, organisations et individus souhaitant adhérer au communiqué sont priés d'envoyer un mail à chapinesenparisporguatemala@gmail.com ou à alertafeministaasociacion@gmail.com pour joindre leur signature.



Nous effectuerons finalement la remise du communiqué avec les signatures lundi 20 mars à 15h à l'Ambassade du Guatemala à Paris (, 2 Rue Villebois-Mareuil, 75017 Paris).


Nous vous invitons ainsi à joindre votre signature et à nous joindre lors de ces deux événements.
Nous vous remercions d'avance de diffuser ces informations sur vos réseaux.

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