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martes, 15 de enero de 2019

Les Comp@s de Bachajon dénoncent les menaces d'expulsion violente pour le 9 ou 11.01.

Les ejidatarios de San Sebastián Bachajón ont dénoncé le 7 janvier, l'agression et les menaces d'expulsion d'une famille de leur organisation. Les comp@s mettent en garde contre des menaces claires d'expulsion avec violence possible le 9 ou le 11 de ce mois et demandent que les droits humains des familles de l'organisation soient respectés.

Enfin, ils exigent la libération de Santiago Moreno Perez, prisonnier à playas de Catazaja.



EJIDO SAN SEBASTIAN BACHAJON ADHÈRENT À LA SIXIÈME DÉCLARATION DE LA SELVA LACANDONA. CHIAPAS, MEXIQUE. 7 JANVIER 2019.
Au Commandement Général du Comité Clandestin Révolutionnaire Indigène de l'Armée Zapatiste de Libération Nationale
Aux assemblées de bon gouvernement
Au Congrès National Indigène
Aux adhérents de la Sixième Déclaration de la Forêt Lacandone du Mexique et du Monde
Aux médias de masse et alternatifs
Au Réseau contre la répression et pour la solidarité
Au Mouvement de Justice pour le Quartier de New York
Aux défenseurs des droits humains nationaux et internationaux
Au peuple mexicain et au monde entier
Jmolololabex ants winiketik, icha spatil a whotanik ta pisilik ta yuun jmololab kotik la organization ta ejido san Sebastián Bachajón.
Compañeros du Congrès National Indigène, compañeros de lutte et de résistance, reçoivez un salut combatif de la part des compañeros adhérents à la sexta de l'ejido San Sebastián Bachajón, municipalité de Chilon, Chiapas.
De cette façon, nous manifestons les faits suivants et dénonçons publiquement et devant les trois niveaux de gouvernement, municipal, étatique et fédéral, la situation que vit la famille de M. Manuel Moreno Pérez, ses enfants et petits-enfants, qui ont été attaqués et menacés d'expulsion dans leurs maisons et leurs terres depuis plusieurs années, par messieurs. Juan, Medardo Carmelino, Guadalupe avec les noms de famille Cruz Méndez, Jerónimo Demeza Moreno, Jorge Domingo Aguilar Sánchez et l'actuel commissaire ejidal actuel Alberto Mendez López et son cortège.
Le 8 mars 2013, ces messieurs déjà mentionnés avec le commissaire ejidal Alberto Méndez López, entré avec une grande violence dans la propriété de M. Manuel Moreno Pérez et sa famille pour les envahir en laissant une assignation.
Le 8 octobre 2013, ces messieurs sont arrivés de nouveau sur le terrain de M. Manuel Moreno Perez, laissant 10 mètres de clôture de la propriété endommagée.
Le 7 mai 2014, ces mêmes messieurs Juan, Medardo Carmelino, Guadalupe, Rogelio, ainsi que leurs enfants Eleuterio Cruz Cruz Cruz, Alfonso Cruz et Apolinar Cruz Martínez, Jorge Domingo Aguilar Sánchez, Jerónimo Demeza Moreno et le commissaire ejidal actuel, Alberto Méndez López, arrivent chez Mr Manuel Moreno Pérez avec l'intention de les expulser de leur propriété, dans cet acte, ils ont utilisé la violence, ils ont laissé Mme María de Jesús Sánchez Gómez et Mme Jerónima Moreno Hernández gravement blessés à coups de machette ces deux femmes étaient enceintes, et ils ont laissé Mme María de Jesús Sánchez Gómez avec de légères blessures à madame Antonia Hernandez Lopez, ces événements ont été signalés aux autorités compétentes mais sont restés impunis.
Nous savons que le 9 ou le 11 janvier de ce mois de janvier, ces mêmes messieurs, Juan, Medardo Carmelino, Guadalupe, Rogelio et leurs fils, Jorge Domingo Aguilar Sánchez, Jerónimo Demeza Moreno et l'actuel commissaire Alberto Méndez López et son entourage, ont prévu, sous la menace des incendies, de les chasser de leur maison. Aujourd'hui, chaque jour, ils vivent dans la crainte d'être agressés physiquement comme le 7 mai 2014, de perdre leurs biens, car c'est la seule chose dont ils ont besoin pour vivre, pour travailler et faire vivre leur famille. C'est pourquoi nous demandons aux différentes autorités et médias de garantir leurs droits en tant qu'êtres humains, car ils ne veulent pas vivre dans la violence et l'insécurité.
Nous tenons directement responsables les dirigeants des ejidos et les mauvais gouvernements par leur silence face à ces actes violents, ils sont les seuls responsables des répressions, expulsions et agressions qui ont eu lieu.
Nous continuerons de signaler et de faire connaître les actes de violence qui surviennent ces jours-ci.
Nous saisissons également cette occasion pour demander la libération immédiate de notre compañero Santiago Moreno Perez, injustement emprisonné à playas de Catazaja, Chiapas (cereso #17), qui a été emprisonné pour s'être engagé à combattre et à défendre la mère terre, pour avoir occupé un poste dans notre organisation et pour avoir été membre de la sexta ejido San Sebastiín Bachajón et aussi nous exigeons la libération des autres prisonniers politiques au Mexique et dans le monde.
Du nord de l'état du Chiapas, les femmes et les hommes de San Sebastián envoient des salutations combatives à tous les compañeros et compañeras, communautés et peuples du Mexique et du monde qui sont en résistance.
Jamais plus un Mexique sans nous !
Terre et liberté !
Zapata vive !
Hasta la victoria siempre !
Prisonniers politiques, liberté !
Juan Vázquez guzmán vit, le combat de Bachajón continue !
Juan Carlos Gómez Silvano vit, la lutte de Bachajón continue !
Non à la dépossession des territoires indigènes !
La police d'État hors de nos territoires indigènes !
Présentation immédiate des compañeros disparus et assassinés de l'école Normale Raúl Isidro Burgos d'Ayotzinapa !
Vive la digne lutte des compañeros et des compañeras choles de l'ejido tila !
Vive la digne lutte des compañeros et compañeras de San Francisco Xochicuautla !

Traduction carolita d'un communiqué paru sur le site Espoir Chiapas le 8 janvier 2018

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