GREVE DE LA FAIM DES 11 PRISONNIER-E-S POLITIQUES
Des négligences médicales font penser à une double peine, une double injustice.
Depuis la prison El Amate d'autres enfermés se déclarent en grève de la faim
Dans un reportage téléphonique depuis la prison de San Cristobal, le professeur Patishtan nous partage les faits et les conditions de leur grève de la faim avec ces compagnons et la compagne en grève de la faim, qui a commencé jeudi. Il signale que les conditions de santé dans lesquelles ils se trouvent car déjà plusieurs d'entre eux ont des maladies qui s'aggravent avec la grève et le jeûne.
On rappelle que le directeur de la prison était d'accord pour que le docteur de la prison soit le référent pour suivre la santé des grévistes et qu'ils accepteraient l'entrée d'un compagnon docteur, pour qu'il puisse les accompagner dans leur action.
Le groupe de travail No estamos Todxs et le réseau contre la Repression Chiapas, ont ajouté à cette dénonciation: "En plus de leurs conditions pénitentiaires de cette prison caractérisée par la surpopulation carcérale, la mauvaise alimentation, les conditions inadéquat d'infrastructures et de services sanitaires, les compagnons et compagnes souffrent quotidiennement du peu et parfois d'aucune attention médicale.
Ils ont rajouté à leur dénonciation l'obligation des autorités carcérales de laisser entrain à quiconque veut accompagner et suivre les gréviste sans aucun obstacle et lance un appel ensemble avec les familles des prisonnier-e-s politiques adhérentes à l'autre Campagne, à se solidariser avec l'action.
Une autre prison s'est déclarée suivre le mouvement
Depuis le CRSS*14 de Cintalapa, Enrique Gomez, solidaire de la voz del amate, a rejoint les 7 autres compagnons gréviste de la faim. Dans un communiqué écrit au gouverneur du Chiapas, le 3 octobre, il dit: "je vous fait par que à partir du 3 octobre 2011 je commencerai un jeûne pour un temps indéfini avec pour motif ma libération immédiate"
Ecouter le bilan du Professeur Patishtan, prisonniers politiques en jeûne
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