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jueves, 27 de septiembre de 2012
Rapport de la caravane d'observation des Droits de l'Homme après la hausse des violences dans les communautés zapatistes
miércoles, 26 de septiembre de 2012
La Suprema Corte de Justicia de la Nacion decidio liberar a otro indigena acusado en la masacre de Acteal!
En una temporada de alta violaciones a los derechos humanos, pero tambien de crecimiento de las violencias en contra de las bases de apoyo zapatistas, o otras comunidades en resistancia, hemos aprendido hoy la decision de la Suprema Corte de Justicia de la Nacion (SCJN) de liberar a un otro indigena acusado en la masacre de Acteal. Ademas de una liberacion injustificada, la SCJN desde dos anos, tiene una estrategia de liberar los paramilitares uno por uno, para danar y atacar mas psicoligacamente las Abejas.
La Primera Sala de la SCJN ordenó por unanimidad la inmediata libertad de Manuel Santiz Pérez, acusado de participar en la matanza del poblado de Acteal, municipio de Chenalhó, Chiapas, en 1997, en el que murieron 45 indígenas, el 22 de diciembre de 1997.
Arturo Zaldívar Lelo de Larrea,
ministro presidente de la Primera Sala de la SCJN, instruyó a la
Secretaría de Acuerdos “para que notifique a través de los medios más
expeditos a las autoridades correspondientes para que pongan en
inmediata y absoluta libertad al señor Manuel Santiz Pérez”, preso en el
penal de El Amate.
Tras conocer la noticia de la liberación de
Manuel Santiz Pérez, el Grupo de la Sociedad Civil Las Abejas y sus
defensores –el Centro de Derechos Humanos Fray Bartolomé de las Casas–
dijeron no sentirse sorprendidos por la resolución, pues “el proceso de
impunidad sigue su curso”, por lo que exigirán justicia en otras
instancias internacionales, como la Comisión Interamericana de Derechos
Humanos (CIDH) de la OEA.
A la fecha suman 37 los indígenas
liberados por orden de la SCJN, debido a que sus juicios estuvieron
plagados de irregularidades.
El 1 de febrero 2012, luego de 14
años de permanecer encarcelados, la Suprema Corte ordenó la liberación
de siete implicados en la masacre.
Al resolver dos recursos
extraordinarios de reconocimiento de inocencia, el máximo tribunal del
país consideró inválidas las pruebas que se presentaron para sentenciar a
35 años a los 7 indígenas.
En aquella ocasión, los ministros
determinaron que las pruebas presentadas ante el juez federal de la
causa por la PGR estaban viciadas de origen, por lo que no había
elementos para que los indiciados siguieran en una prisión a esperar los
otros 21 años que les faltaban para cumplir su condena.
Por todas
las vías posibles, a través de sus abogados defensores, los siete
indígenas demostraron que ellos no dispararon en contra de los 45
indígenas masacrados ni estuvieron en el lugar de los hechos.
En
2009, la SCJN resolvió los amparos en favor de 51 indígenas tzotziles
que fueron acusados de perpetrar la masacre en la que perdieron la vida
45 hombres, mujeres y niños.
Tras esa resolución, 29 de los
indiciados fueron liberados en ese momento, mientras que en el caso de
los otros 22 se ordenó dictar nueva sentencia.
domingo, 23 de septiembre de 2012
Faute de soin le prisonnier politique Alberto Patishtan perd la vue
manche 23 septembre 2012
l’État Mexicain.
San Cristóbal de Las Casas, Chiapas,
20 septembre 2012
Bulletin N°. 20 de la Frayba
Le Centre des Droits de l'Homme Frayba, manifeste son indignation face aux manquements de l’État Mexicain concernant l’attention médicale portée au prisonnier politique Alberto Patishtán Gómez, qui, depuis quelques années, dénonçait sa situation médicale et le manque d’attention de l’État Mexicain qui ne s’est jamais occupé de son cas, ce qui a eu pour conséquence d’entraîner la perte progressive de la vue de Patishtán.
Le 10 septembre 2012, l’ophtalmologiste de confiance de Patishtán a transmit le résultat des derniers examens de champs visuels et a évalué la perte progressive de l’acuité visuelle de Patishtán, concluant à une situation de grave handicap visuel puisqu’il a perdu quatre-vingt-dix pour cent de sa vue.
Le 19 septembre 2012, le médecin a indiqué que la souffrance de Patishtán n’est pas d’origine ophtalmologique, mais qu’il s’agissait plutôt d’un problème devant être traité de toute urgence par un neurochirurgien.
Il est important de mentionner qu’en raison de la progression de cette grave détérioration visuelle, Patishtán ne peut plus réaliser ses activités quotidiennes dans la prison, comme lire, écrire, marcher avec assurance, entre autres. Comme son témoignage l’indique :
Bulletin N°. 20 de la Frayba
Le Centre des Droits de l'Homme Frayba, manifeste son indignation face aux manquements de l’État Mexicain concernant l’attention médicale portée au prisonnier politique Alberto Patishtán Gómez, qui, depuis quelques années, dénonçait sa situation médicale et le manque d’attention de l’État Mexicain qui ne s’est jamais occupé de son cas, ce qui a eu pour conséquence d’entraîner la perte progressive de la vue de Patishtán.
Le 10 septembre 2012, l’ophtalmologiste de confiance de Patishtán a transmit le résultat des derniers examens de champs visuels et a évalué la perte progressive de l’acuité visuelle de Patishtán, concluant à une situation de grave handicap visuel puisqu’il a perdu quatre-vingt-dix pour cent de sa vue.
Le 19 septembre 2012, le médecin a indiqué que la souffrance de Patishtán n’est pas d’origine ophtalmologique, mais qu’il s’agissait plutôt d’un problème devant être traité de toute urgence par un neurochirurgien.
Il est important de mentionner qu’en raison de la progression de cette grave détérioration visuelle, Patishtán ne peut plus réaliser ses activités quotidiennes dans la prison, comme lire, écrire, marcher avec assurance, entre autres. Comme son témoignage l’indique :
“Depuis le 6 septembre de cette année, j’ai non seulement senti que la vision disparaissait sur les côtés, mais je sens aussi comme si l’on éteignait la lumière.” “Dans le développement de mes activités en tant que ministre de l’eucharistie, la semaine dernière, je n’ai pas pu lire la bible et je n’ai pas pu, non plus, voir les touches du clavier qui me sert à accompagner les chants des célébrations, de la même façon, je ne peux plus écrire”.
Il faut se rappeler qu’en 2010, l’État Mexicain a diagnostiqué par erreur un glaucome et que dans la même année, Alberto a été hospitalisé dans l’Hôpital Vida Mejor à Tuxtla Gutiérrez, Chiapas. Durant les six mois de son hospitalisation, il n’a pas été traité d’une manière professionnelle ni efficace pour pouvoir déterminer le diagnostic et le traitement adéquat.
De la même manière, le 12 mai 2011, l’État Mexicain savait à travers un examen de champs visuels que “le patron de perte campimétrique orientait plus le résultat vers une atrophie optique descendante que vers un diagnostic de Glaucome”. Patishtán nous rappelle qu’une tomographie a été réalisée et qu’à aucun moment les résultats de l’examen n’ont été transférés au médecin qui s’occupait de lui, ce qui a empêché d’aboutir à un diagnostic correct, et en conséquence, à un traitement médical adéquat.
Par la suite, lors de son transfert forcé et arbitraire au Centre Fédéral de Réinsertion Sociale (CEFERESO) dans la ville de Guasave, dans l’État de Sinaloa, au nord du pays, il n’a pas été donné suite à l’attention médicale initiée. Face aux dénonciations d’inattention venant de Patishtán, des examens ont été réalisés à Guasave et une névropathie optique ischémique a été diagnostiquée, ce résultat était également erroné.
L’État a empêché à chaque instant, qu’une attention médicale pertinente, adéquate et efficace soit apportée à Patishtán. C’est pourquoi, ce Centre de Droits Humains exige de l’État Mexicain, qu’il applique les mesures de protection accordées cette année par la Commission Inter-américaine des Droits de l’Homme (CIDH), et qu’il adopte sans délai les mesures nécessaires pour garantir la santé et l’intégrité personnelle d’Alberto
Patishtán.
Dans le cas de Patishtán, l’État Mexicain a failli à sa responsabilité internationale de garantir les droits des personnes qui se trouvent sous sa garde, ainsi que de garantir l’attention médicale appropriée aux personnes privées de leur liberté, comme les instruments internationaux le stipulent en la matière, et spécifiquement la Convention Américaine sur les Droits de l’Homme et les Principes et Bonnes Pratiques pour la
Protection des Personnes Privées de Liberté en Amérique.
Ce Centre de Droits Humains considère que seule la liberté d’Alberto Patishtán peut arrêter la violation systématique de ses droits humains de la part de l’État mexicain.
Traduit par Caracol solidario et les trois passants
Source:
http://enlacezapatista.ezln.org.mx/2012/09/21/frayba-denuncia-pierde-la-vista-alberto-patishtan-por-la-ineficiente-actuacion-del-estado-mexicano/
la reactivación de grupos paramilitares en especifico el llamado “Paz y Justicia” en la Zona Norte de Chiapas
Los gobiernos de la muerte protegen y encubren sus crímenes
Organización de la Sociedad Civil “Las Abejas”
Tierra Sagrada de los Mártires
Acteal Ch’enalvo’, Chiapas. México.
22 de Septiembre del 2012.
A la Opinión Pública
A los medios de Comunicación Estatal, Nacional e Internacional
A los medio alternativos
A la Sexta Internacional
A los Adherente de La Otra campaña
A la organizaciones independientes
A los defensores de derechos humanos no Gubernamental O.N.G.
Hermanos y hermanas.
El camino que llevamos sobre la búsqueda de Justicia para la construcción de Paz y del reconocimiento de la verdad de crímenes de lesa humanidad, es igual de difícil como lo vivieron los gemelos de Popol Vuh, Hunapuh e Ixbalanque, porque cuando bajaron al inframundo para hacerle justicia a los dueños de la muerte Vukub Kak’ix en el camino encontraron muchos impedimentos, trampas e inclusive enfrentaron la misma muerte para vencer la maldad y hacer nacer la luz, la justicia, la Paz y la Vida. Pero no sólo ellos sino también nuestros abuelos que dijimos el mes pasado (comunicado 22 de agosto), que cuando juntaron sus palabras para enfrentar a los negros (en nuestra cultura, los negros son demonios y no son humanos, según nos contaron los abuelos) y hacerle justicia por tanto mal y descontento que habían causado por sus acciones de exterminio humano, tuvieron que enfrentar mucho peligro, pero lograron y triunfaron en su lucha pues lo que hicieron es del buen común.
Así vemos el camino que llevamos nosotros y nosotras de “Las Abejas” que la misma historia se esta repitiendo en el proceso de nuestra lucha. Los gobiernos de la muerte se protegen y se encubren de sus crímenes:
Primero: Ernesto Zedillo Ponce de León y toda su cadena de mando permitieron la masacre de Acteal, una tragedia que jamás imagino la humanidad porque no tiene nombre lo que paso y no es aceptable bajo cualquier circunstancia. Sin embargo el crimen de estado pudo haberse evitado, sí hubieran escuchado y actuado los gobiernos competentes en aquel entonces cuando denunciamos la ola de violencia que se había desatado en días previos de la masacre.
Segundo: Felipe Calderón Hinojosa para encubrir el crimen de estado, en 2007, comenzó entonces un proceso de desinformación sobre el Caso Acteal para vaciar el contenido del hecho y tergiversar el testimonio que han dado los sobrevivientes; en la que participaron escritores, periodistas e investigadores como Héctor Aguilar Camín, grupos de abogados de Centro de Investigación y Docencias Económicas (CIDE). Esta campaña de desinformación que encabezo Felipe Calderón precedió la excarcelación masiva de los paramilitares del 12 de Agosto, 2009. Que son paramilitares presos por la masacre de Acteal con sentencias y algunos confesos.
Pero calderón no le fue suficiente en solo encubrir el crimen de estado que llevo a cabo el gobierno de Zedillo sino organizo también su propia guerra la llamada “guerra contra el crimen organizado” o contra el narcotráfico, dizque para dar seguridad a la ciudadanía, pero en vez de proteger las vidas humanas, su guerra arrojo un saldo de mas de 70 mil muertos y 10 mil desaparecidos, de gente inocentes durante su sexenio.
Tercero: el 4 de noviembre del año pasado, un grupo de 10 personas que se dicen ser sobrevivientes de la masacre porque reservaron sus nombres bajo anonimato, que para “Las Abejas” desconoce dichos sobrevivientes; en un corte federal de Connecticut donde reside el ex mandatario mexicano interpusieron una demanda civil por 50 millones de dólares en contra de Ernesto Zedillo por su responsabilidad en la masacre de Acteal. Posteriormente en su defensa Zedillo solicito inmunidad diplomática para deslindar de la acusación y el gobierno estadounidense Barak Obama del poder ejecutivo sugirió dicha solicitud, pero antes Felipe Calderón le había solicitado al gobierno gringo que le concediera la petición. Y ahora Ernesto Zedillo goza de impunidad diplomática en EE.UU hasta inclusive califica la acusación que recibió por la masacre de Acteal como falsa y calumnias.
No obstante, la transición gubernamental ha favorecido en gran medida la estrategia de contrainsurgencia. Porque cuando los pueblos tanto indígenas y no indígenas tomamos la palabra y levantamos la voz para exigir justicia; los gobiernos mexicanos y extranjeros (Barak Obama) se hacen sordos y convierten a nuestros pueblos en un escenario de guerra, de violencia y exterminio que lo hacen a través de despojos, desplazamientos forzados realizados por el ejército y paramilitares.
No es pues una mentira lo que decimos, siempre hablamos con la palabra verdadera. Las constantes agresiones y hostigamientos de armas de fuego que siguen enfrentando nuestros hermanos Zapatistas son realidades y ahora ha propiciado el desplazamiento forzado de 70 de familias mas los 4 desaparecidos de la comunidad de Comandante Abel de Municipio Autónomo Rebelde Zapatista, “La Dignidad” y la ocupación de policías estatales en la comunidad de San Patricio, municipio oficial de Sabanilla. Estos hechos violentos se agregan también el desplazamiento forzado de 45 familias miembros de Organización Proletaria Emiliano Zapata- Movimiento de Liberación Nacional (OPEZ-MLN) de la comunidad Las Flores municipio Chicomuselo, Chiapas. Cabe mencionar que estas violencias se pudo haber evitado, sí los gobiernos hubieran escuchado nuestras palabras de exigencias en los comunicados de meses anteriores, en donde exigíamos el fin al hostigamiento de las comunidades Zapatistas y el respeto a la construcción de nuestras autonomías y la libre determinación. Pues la reactivación de grupos paramilitares en especifico el llamado “Paz y Justicia” en la Zona Norte de Chiapas ya hemos denunciado varias veces.
Por ultimo le exigimos la Suprema Corte de Justicia de la Nación (SCJN) que atraen el caso de Alberto Patishtan y que no corroboren únicamente en el expediente de los asesinos como lo hicieron con los autores materiales de Acteal. Porque Alberto Pathistan es inocente y debe ser liberado de manera inmediata e incondicional; quién debe estar en la cárcel son: Ernesto Zedillo y toda su cadena de mando, Felipe Calderón por su responsabilidad de más de 70 mil muertos y a Enrique Peña Nieto por su represión judicial en San Salvador Atenco.
Por lo anterior exigimos:
- Justicia a los autores materiales e intelectuales de la masacre de Acteal.
- Fin al hostigamiento en las comunidades Zapatistas.
- Libertad inmediata e incondicional de Alberto Patishtan y de Francisco Santis
- Respeto a la construcción de nuestra autonomía y a la libre determinación.
Viva las comunidades en resistencia Civil Pacifica
Viva la lucha por los derechos humanos
Viva “Las Abejas”
ATENTAMENTE.
Voz de la Organización Sociedad Civil “Las Abejas”
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