Rassemblement : Assez de répression au Mexique !
Nous lançons un appel aux organisations, collectifs, individus à se manifester ce mercredi 17 octobre sur le parvis des Droits de l'Homme, au Trocadéro, à Paris à partir de 18 heures.
A l’occasion de la
visite en France du nouveau président mexicain, Enrique Peña Nieto,
connu pour sa main dure, pour sa répression contre les mouvement
sociaux et l'assassinat de militants, nous réaffirmons notre
solidarité avec les peuples du Mexique en lutte et adressons un
message à Peña : ici en France vous n'êtes pas le bienvenu,
nous n'oublions pas votre responsabilité dans les faits répressifs
du 3 et 4 mai 2006, quant le terrorisme d’Etat s’est abattu sur
Texcoco et sur San Salvador Atenco.
Par la répression
politique, le pouvoir a décidé de mettre fin au cheminement de
l’Autre Campagne par le sang et la prison. Tout a commencé par un
conflit ciblé entre de petits producteurs de fleurs et de légumes
et les autorités municipales de Texcoco, qui niait leur juste droit
de travailler par la commercialisation de leurs productions sur la
voix publique. Le FPDT, toujours solidaire avec d’autres luttes,
accompagnait les producteurs et jouait le rôle d’interlocuteur. Le
solde répressif : Javier Cortés Santiago et Alexis Benhumea
assassinés par la police, 207 personnes torturées et emprisonnées,
des centaines de perquisitions, cinq personnes d’autres pays –
survivantes de la répression – expulsées du pays, la persécution
politique et judiciaire des membres du FPDT, l’utilisation de la
torture sexuelle contre les femmes détenues. La classe politique
dans sa totalité a légitimé les faits de diverses manières, il y
a eu des applaudissements stridents et des silences complices.
Monsieur Peña représente
l'abus de pouvoir, l'impunité et la répression contre ceux qui
s'organisent, il est le reflet de la politique menée
particulièrement par son parti politique le PRI, spécialiste en
matière de corruption et de cooptation et responsable d'avoir
perpétré durant presque 100 ans tous types de massacres: plus de
200 étudiants morts à Tlatelolco en 1968, 45 indigènes tués à
Acteal en 1997, la répression sur la population d'Atenco en 2006, le
siège meurtrier de San Juan Copala en 2010, ainsi que toute la
répression à l'encontre du mouvement zapatiste. Nous pensons en ce
moment tout spécialement aux bases d'appui zapatiste Comandante Abel
chassées de leur territoire par des groupes paramilitaires. Mais
aussi aux communautés de San Marcos Aviles, Union Hidalgo, Moises
Gandhi et d’autres, subissant les agressions de ces groupes
paramilitaires, crées et organisés par le pouvoir mexicain. On
constate d’ailleurs que ces agressions ont redoublé depuis
l’élection de Pena Nieto.
Vous pouvez amener vos banderoles à fin d'envoyer un message collectif au gouvernement Mexicain : Assez de répression contre les mouvements sociaux ! Assez d'assassinats ! Assez de complicité avec les groupes paramilitaires ! Assez de prison ! Assez de torture ! Assez de disparition !
Enrique Peña Nieto
dégage !
On ne te veut ni au
Mexique, ni ailleurs!
Le Comité de solidarité
avec les peuples du Chiapas en lutte (CSPCL)
Les trois passants
Espoir Chiapas
Colectivo bocaenboca