lunes, 7 de mayo de 2012

Quien es Francisco Santiz Lopez


El compañero indígena tseltal Francisco Sántiz López, base de apoyo del Ejército Zapatista de Liberación Nacional (EZLN) desde 1992, se encuentra encarcelado arbitrariamente en el penal Nº5 de San Cristóbal de las Casas, Chiapas, por los hechos sucedidos el 4 de diciembre de 2011 en la comunidad de Banavil, en el municipio de Tenejapa.


Se ha comprobado con testigos que cuando se dieron los hechos, Francisco Sántiz se encontraba en su puesto de frutas y verduras en la cabecera municipal de Tenejapa. 
Libertad a Francisco Santiz
Además el Centro de Derechos Humanos Fray Bartolomé de las Casas hizo pública su investigación sobre los hechos el 2 de febrero de 2012, en que se señala, con nombres, a los responsables del asesinato.

Francisco Sántiz se le acusa ahora, de nuevo falsamente, de otro delito: portación de armas de fuego de uso exclusivo del ejército (no hay que olvidar que en el informe de su detención no se encontró arma alguna a Francisco), por lo que no puede salir baja fianza. 

El conflicto de Banavil arrastra además la desaparición forzada de Alonso López Luna - de quien sólo ha aparecido un brazo mutilado - la falta de asistencia médica urgente a Lorenzo López Girón (hijo de Alonso López Luna) y el desplazamiento de cuatro familias simpatizantes zapatistas. 
Obviamente las autoridades federales y estatales hacen oídos sordos por conveniencia, para proteger a sus grupos de choque y mantener preso a nuestro compañero, por lo que su detención, se demuestra, es política.

Es imprescindible apoyar y presionar para arrancar la libertad del compañero Francisco Sántiz y la resolución del conflicto de Banavil.

Qui est Francisco Santiz Lopez






Le compagnon indigène tseltal Francisco Sántiz López, base d’appui de l’Armée Zapatiste de Libération Nationale (EZLN) depuis 1992, se trouve emprisonné arbitrairement dans la prison Nº5 de San Cristóbal de las Casas, Chiapas, pour les faits qui se sont déroulés le 4 décembre dernier dans la communauté de Banavil, dans la municipalité de Tenejapa, Chiapas.






Il a été vérifié auprès de témoins que durant les faits, Francisco Sántiz se trouvait à son stand de fruits et légumes dans la municipalité de Tenejapa. De plus, le 2 février 2012 le Centre des Droits humains Fray Bartolomé de las Casas a rendu publique son enquête dans laquelle il mentionne les véritables responsables du meurtre.
Libertad a Francisco Santiz
Francisco Sántiz est actuellement accusé, encore à tort, d’un autre délit : port d’armes à feu à usage exclusif de l’armée (il ne faut pas oublier que dans le rapport sur l’arrestation de Francisco aucune arme n’a été trouvée). Pour cette raison, le compagnon ne peut pas être libéré sous caution. 

Le conflit de Banavil a aussi provoqué : la disparition forcée d’Alonso López Luna (dont seul un bras mutilé a été retrouvé) ; le manque d’assistance médicale urgente à Lorenzo López Girón (fils d’Alonso López Luna) ; et le déplacement de quatre familles sympathisantes zapatistes.
 Évidemment, les autorités fédérales et étatiques font la sourde oreille uniquement par convenance, pour protéger leurs groupes de choc et pour maintenir en prison notre compagnon, car sa détention, comme nous le démontrons, est politique.

Qui est Alberto Patishtan?

Le professeur Patishtan est un activiste indigéne tzotzil, est un membre de “l'autre Campagne” de l'ezln et se trouve en prison depuis près de 12 ans, accusé d'avoir préparer une embuscade contre des forces de police en 1998, où 7 éléments perdirent la vie! Cependant différents témoins prouvent que le professeur n'était pas présent sur les lieux lors de l'attaque, qu'il n'a donc pas pu y participer. Alberto Patishtan était un leader indigène, organisant le peuple du Municipio del Bosque. 

Patishtan a participé activement à la vie politique de sa municipalité, dénonçant la corruption de la mairie, et sollicitant la destitution du Président Municipal et la création d'un conseil municipalLes accusations contre sa personne ont été portées par le président municipal du parti du PRI (dictature monopartiste au pouvoir durant 70 ans, jusqu'en 2001), qui avait orchestré contre Alberto une vengeance politique, comme cela a été démontré, avec le soutien du gouvernement de l'Etat du Chiapas. Les vrai coupables de l'embuscade criminelle n'ont jamais été ni recherchés ni punis. Peu de temps apres l'armée a démantelé violemment la municipalité autonome zapatiste de San Jean de la Liberté avec des morts zapatistes et non zapatistes. Patishtan a été condamné à 60 ans de prison.

 En prison, il n'a pas cessé de chercher à organiser les prisonniers, pour exiger de meilleures conditions d'emprisonnement et fut ainsi fondateur de la voz del amate  organisme adhérent à la sixième déclaration de la foret Lacandon, l'autre campagne, de EZLN.

Au fil des années, Patishtán est devenu un symbole, défenseur et porte parole des prisonniers injustemment emprisonnés, surtout après à la grève de la faim des prisonniers politiques du Chiapas en 2007, convoquée par La Voz Del Amate,



A l'issue de ce mouvement qui dura plus de 40 jours dans certaines prisons, une cinquantaine de prisonniers de l'autre campagne, de l'EZLN, et de groupes catholiques proche du diocése de San Cristobal de Las Casas sont sortis libres des prisons. Seul Patishtán est resté en prison car sa libération ne dépend pas du gouvernement du Chiapas mais du gouvernement fédéral.


Aujourd´hui Alberto est donc devenu un défenseur des droits des prisonniers. A plusieurs reprises, différents organismes de droits de l'homme se sont vus refuser une visite par le directeur de la prison alors qu'ils avaient une autorisation formelle.

Dans sa lutte depuis l'intérieur de la prison il a travaillé pour la défense des droits des personnes privée de leur liberté, dénonçant les violations aux droits de l'homme qui se donnent dans le système pénitenciaire au Chiapas.

Fin 2011, il a participé au lancement d'une nouvelle grève de la faim pour exiger la liberté de ses compagnons et compagnes mais à 21 jours d'une gréve de la faim, le gouvernement du Chiapas ordonna son extradiction vers la prison de haute sécurité de Sinaloa, à 4000 kilomètres de ses proches, alors que son état de santé s'aggravait.  

Comme sanction à cette lutte pour sa liberté et pour défendre les Droits de l'Homme il a été transféré le 20 octobre 2011, alors qu'il se trouvait en grève de la faim avec les Solidaires de la Voz Del Amate, au Centre Fédéral de Réadaptation Social n°8 Nord-est à Guasave, Sinaloa, Mexique, où il se trouve actuellement.
Le gouvernement de l'état du Chiapas a toujours nié qu'il avait solicité ce transfert, cependant dans le dossier d'injonction, OBRA OFICIO, où le Secrétaire général du Gouvernement du Chiapas, Noé Castanon Leon, demande le transfert: "au complexe pénitenciaire "Islas Marias" ou dans un autre centre pénitenciaire hors de l'état du Chiapas" montrant clairement l'intention de l'écarter de la digne lutte pour sa liberté.

Le 29 février 2012, le Cinquième Juge du District du Vingtième Circuit dans la ville de Tuxtla Gutiérrez, Chiapas, a finalement ordonné le retour du professuer Alberto Patishtan Gomez au Centre de l'Etat de Réinsertion Social des Sentenciés N°5, avec pour siège San Cristobal de Las Casas, Chiapas, là où il se trouvait antérieurement, en restitution à ses droits de l'homme violés.

Comme sanction à cette lutte pour sa liberté et pour défendre les Droits de l'Homme il a été transféré le 20 octobre 2011, alors qu'il se trouvait en grève de la faim avec les Solidaires de la Voz Del Amate, au Centre Fédéral de Réadaptation Social n°8 Nord-est à Guasave, Sinaloa, Mexique, où il se trouve actuellement.

Le gouvernement de l'état du Chiapas a toujours nié qu'il avait solicité ce transfert, cependant dans le dossier d'injonction, OBRA OFICIO, où le Secrétaire général du Gouvernement du Chiapas, Noé Castanon Leon, demande le transfert: "au complexe pénitenciaire "Islas Marias" ou dans un autre centre pénitenciaire hors de l'état du Chiapas" montrant clairement l'intention de l'écarter de la digne lutte pour sa liberté.

Le 29 février 2012, le Cinquième Juge du District du Vingtième Circuit dans la ville de Tuxtla Gutiérrez, Chiapas, a finalement ordonné le retour du professuer Alberto Patishtan Gomez au Centre de l'Etat de Réinsertion Social des Sentenciés N°5, avec pour siège San Cristobal de Las Casas, Chiapas, là où il se trouvait antérieurement, en restitution à ses droits de l'homme violés.




Pour son action politique avant de sa détention, et pour son travail de défense des droits de l'homme, depuis l'intérieur de la prison le Professeur Alberto Patishtan Gomez est un prisonnier politique,des centaines d'organisations nationales et internationales, groupes, collectifs et personnes exigent au Gouvernment Mexicain sa libération immédiate.




Le cas du professeur Alberto Patishtan est un exemple clair du grave problème dans l'administration de la justice qui existe au Mexique.




Dire la vérité et défendre le droit du prochain et de toute demande social, au Mexique et ses états, continue d´être un délit, bien que les autorités institutionnelle se fassent et se défassent des lois pour leur propre bénéfices. Cependant, les analphabètes, les dépourvus, les monolingues de langue indigène continuent d´être des victimes et de surpeupler les prisons du Mexique et leurs entités à cause de toute cette injustice, et après avoir été condamné pour de nombreuses années, ils sont obligés de réaliser leur peine d´un lieu a un autre, arbitrairement“. A.Pathistán

Quien es Alberto Patishtan?


¿Por qué la libertad de Patishtán?

Alberto Patishtán Gómez profesor de una escuela primaria pública en el municipio de El Bosque, en los altos de Chiapas. Fue involucrado en el homicidio de siete policías, además de haber planeado y realizado la emboscada con un miembro de las bases de apoyo del EZLN, a pesar de que quedó demostrado en el juicio que quien los acusó, el hijo del presidente municipal de El Bosque, menor de edad, mintió abiertamente, por lo que el Juez de Distrito absolvió al co-acusado, pero inexplicablemente sentenció a Alberto. En el contexto de su detención, Patishtán participaba activamente en la vida política de su municipio, denunciando la corrupción del entonces ayuntamiento y solicitando la destitución del presidente municipal y la creación de un consejo Municipal. 
Durante los más de once años de su inmerecida condena, Alberto ha sido un modelo de luchador social, a favor de la causa de los más olvidados generalmente pobres e indígenas. Su lucha incesante ha permitido la liberación de cientos de personas acusadas de delitos inexistentes o no cometidos por ellas, pero toda esa labor no ha alcanzado para que cese el encarcelamiento de un hombre inocente, de un luchador social, de un preso político, de quien jTatic Samuel demandó su liberación, lo mismo que el gobernador Juan Sabines, quien reconoció la inocencia.

Alberto Patishtán denunció en el año 2010 de que padecía glaucoma en los ojos la cual es una enfermedad irreversible que opaca la vista lentamente. Su situación de salud se agravó por la nula atención médica que existe al interior de los Centros Estatales de Reinserción y Readaptación Social. 
Como castigo a esta lucha por su libertad y por la defensa de los derechos humanos fue trasladado el 20 de octubre de 2011, mientras se encontraba en huelga de hambre con los Solidarios de La Voz del Amate, al Centro Federal de Readaptación en Guasave, Sinaloa, México, en donde se encuentra actualmente, a más de 2000 km de su familia. 
El 29 de febrero de 2012, el Juez Quinto de Distrito con sede en Tuxtla Gutiérrez, resolvió el amparo y se resolvió ordenar el regreso del profesor Alberto Patishtàn Gómez a Chiapas, si embargo Felipe Calderón a través de Secretaría de Seguridad Publica Federal el 3 de abril del 2012 interpuso un recurso para retrasar o anular el regreso de Alberto a Chiapas. 


Biografía de Alberto Patishtan Gómez1

ALBERTO PATISHTAN GOMEZ, nacido el 19 de abril de 1971 en el municipio El Bosque, Chiapas. INJUSTAMENTE PRIVADO DE SU LIBERTAD desde el 19 de junio del año 2000.

En el momento de la detención era profesor bilingüe federal, afiliado al Sindicato Nacional de Trabajadores de la Educación (SNTE) Sección 7. Desempeñó sus servicios como educador durante 5 años, fue director del Albergue Escolar “Nicolás Bravo” en la comunidad El Azufre, municipio de Huitiupán y director de otro Albergue Escolar en la cabecera del mismo municipio, de la zona escolar 204, región Bochil. Cursó estudios, ya como profesor, en La Universidad Valle del Grijalva hasta 6° semestre, en la especialidad de Ciencias Sociales. A la vez fungía como presidente de una organización triple SSS en su pueblo natal, el Bosque, organización de mutuo apoyo local.

En el año 2000, siendo gobernador del estado Roberto Albores Guillén, presidente municipal del Bosque Manuel Gómez Ruiz y diputado local de distrito Ramiro Miceli Maza, compadre del presidente municipal, ante la mala aplicación de proyectos de gobierno y la difícil situación que vivían las gentes del municipio, varios hombres, algunos con cartera sin sueldo en el cabildo, buscaron al profesor para platicar sobre las condiciones de pobreza y cómo acceder a recursos públicos. En varias ocasiones solicitaron diálogos de proyectos constructivos del pueblo con el presidente municipal, pero su respuesta fue descalificaciones y señalar al profesor como agitador.

Al grupo de inconformes con los manejos del cabildo se unieron gentes y mujeres artesanas de varios parajes del municipio. Entonces se expusieron escritos para ver la posible sustitución del edil, firmando copias enviadas a otras instancias de gobierno, Procuraduría General de Justicia, Derechos humanos del gobierno y por último reportaron a la Secretaria de educación pública SECH sobre la reubicación de un profesor asesor del señor alcalde, todo en forma legal y pacífica.
Antecedentes Históricos

El municipio de El Bosque (desde 1934. San Juan de la Libertad desde su fundación) no era un municipio más de Chiapas. Situado en una zona (los Altos de Chiapas) colindando con municipios como Bochil, Simojovel, Larráinzar, Chalchihuitan, vivió en los años 80 múltiples invasiones (o recuperaciones, según) de fincas que en diversos casos fueron legalizadas como ejidos a favor de indígenas, campesinos pobres y peones de las propias fincas y de lugares cercanos. También fue zona y lugar de violencias y sangre, en la toma de tierras y en las represiones, siendo gobernadores Absalón Castellanos 83-88 y Patrocinio González Garrido.


Tras el levantamiento zapatista, en enero 1994, se dan elecciones a gobernador del estado de Chiapas, contendiendo don Amado Avendaño. El fraude electoral favoreció al candidato oficial priista, Edgar Robledo. La población manifestó su rechazo de varias formas y una fue no participar en las elecciones municipales de 1995. En el municipio de El Bosque los resultados fueron PRI 19%, PT 7% PRD 1% y Abstención 73 %. Ante el fraude electoral del 94 el EZLN lanza a partir del 1995 la creación de Municipios autónomos en rebeldía. En diciembre de 1995, final del mandato municipal, el anterior alcalde del municipio El Bosque entrega la presidencia municipal al elegido mayoritariamente por la población según usos y costumbres.

El candidato oficial electo priista intentó tomar posesión de la presidencia sin éxito, pero tomó protesta fuera del palacio municipal. A partir de ese momento hay 2 autoridades paralelas, una oficial y otra según usos y costumbres con la abrumadora mayoría de la población. A partir de 1996 se logró acuerdo verbal de no agresión y mutua convivencia, sus diferencias se resuelven con encuentros y acuerdos. El 6 de febrero de 1997, 50 miembros uniformados del Ejército mexicano penetran y toman la presidencia municipal, fue el primer ataque a ese Municipio autónomo, la escalada de la guerra contrainsurgente va aumentando y en la comunidad de San Pedro Nixtalucum (municipio de El Bosque/San Juan de la Libertad) ante un conflicto interno ya en vías de solución la intervención policial PSP (con participación de CISEN y PGJE) causó muertos, heridos, detenidos, encarcelados y desplazados. Instaló el miedo y la desconfianza.

Los municipios autónomos Ricardo Flores Magón, Tierra y Libertad, San Juan de la Libertad y el constitucional Nicolás Ruiz, fueron desmantelados y militarizados en esta operación contrainsurgente del Estado Mexicano. El 10 de junio de 1998 a las 6:30 horas llegaron a Chavajeval (municipio de El Bosque/San Juan de la Libertad) 3,500 elementos de distintas corporaciones policiales y del ejército mexicano, tomaron el pueblo, detuvieron a hombres y mujeres, golpearon y subieron a vehículos, saquearon y devastaron y persiguieron a aquellos que huyeron al monte, incluso con un helicóptero; el tiroteo acabó a las 15:00 horas.

No quedó evidencia alguna “todo se llevaron, hasta los muertos”. Todo fue limpiado, se llevaron los casquillos y hasta las señales de los disparos. Dicen que muertos hubo, 7 zapatistas, 2 policías y un priísta. Y al parecer 2 fueron los tiroteos uno en Chavajeval y otro en Unión Progreso. En el periódico la jornada miércoles 1 de junio de 1998 Pablo Salazar Mendiguchía en aquel momento senador por el PRI e integrante de la COCOPA (Gobernador de Chiapas 2000-2006, actualmente en prisión por enriquecimiento ilícito) “La masacre de El Bosque es un hecho muy grave y afecta el proceso de paz. Desde enero del 94 no sabíamos de la muerte de indígenas chiapanecos abatidos por las balas disparadas por el ejército mexicano. Es un hecho muy grave porque existe una ley que establece que mientras otra cosa no ocurra, en términos militares lo que hay es una tregua y ésta tiene que respetarse. Es grave porque respondió a una estrategia gubernamental”.

Hechos
En junio del 2000 la tensión de la policía estaba en la idea de que grupos civiles armados querían tomar la presidencia del municipio de El Bosque y/o del municipio de Simojovel, lo que comunicaron a los presidentes municipales y realizaban patrullajes en la zona. El día 12 de junio gente armada emboscó en la carretera cerca de Las Limas una patrulla que llevaba 9 personas, 7 perdieron la vida y 2 resultaron lesionadas, un elemento de la PSP y al hijo del presidente municipal de El Bosque que conducía el vehículo.
La Procuraduría General de la República atrajo las investigaciones. El policía sobreviviente antes de desmayarse refirió haber visto a un hombre vestido de civil y encapuchado. Nada pudo atestiguar.
El hijo del presidente municipal perdió el sentido por los disparos y fue en el hospital donde firmó (o se falsificó su firma) un papel acusando al profesor Patishtán y a Salvador González.

El de los hechos (12 de junio ) el profesor Alberto estuvo participando en una reunión oficial bajo oficio de circular girada por el supervisor de la zona 204, este oficio y el control de listas de asistencia, así como el testimonio de sus compañeros maestros en la reunión, demuestran lo imposible de la acusación y la injusticia de su encarcelamiento. Acabada la reunión se trasladó a Simojovel por las fiestas de San Antonio, allá encuentró a algunos conocidos que le contaron de lo sucedido en Las Limas.

Luego volvió hacia su casa y en el trayecto vio vehículos ministeriales y federales, y otros haciendo revisiones minuciosas. Llegado a su pueblo había en la gente inquietud y miedo, convocaron a una reunión las personas que llevaban trabajando por el pueblo, se hizo en el salón de bienes comunales, decidiendo suspender toda actividad con el presidente municipal que venían practicando. En la noche un regidor municipal le informó que el presidente municipal buscaba culparle a él y algún compañero de lo ocurrido, por lo que le recomendaba que se refugiase. Al no tener culpa el profesor continuó su vida, aunque los rumores de involucrarlo seguían.

El 19 de junio de 2000 siete días después de la emboscada, cuando iba a su trabajo, 4 hombres de civil bajaron de una camioneta y se lo llevaron sin decir nada ni mostrar orden de aprehensión. Y aquí empieza el calvario y la lucha por la justicia que hoy continúan.

Detención y encarcelamiento

Detención ilegal, sin orden de aprehensión. En las oficinas de la Procuraduría en Tuxtla Gutiérrez, fue obligado a rendir declaración sin abogado presente. El ministerio público Lic. Ernesto Vázquez Reyna, (adscrito a la Unidad Especializada para la Atención de los delitos cometidos por probables grupos civiles armados) llevó la averiguación previa. “Peritos de la AFI” con algodones impregnados de una sustancia untaron en sus manos, oídos y pies. Con la conciencia limpia Alberto no se opuso. Le dijeron que los resultados daban que él había disparado en su mano izquierda. “Nunca en mi vida he manejado armas, ni de bajo ni de alto poder”. A los siete días es trasladado al hotel Zafari en Tuxtla Gutiérrez, en donde fue arraigado durante 30 días. El proceso se llevó en el juzgado Primero de Distrito ante el juez Lic. Roberto Ovando Pérez, expediente 126/2000.

En el municipio de El Bosque se dieron protestas de la población, pidiendo su liberación, marchas con pancartas de sus compañeros del magisterio, incluyendo la toma de la presidencia municipal de El Bosque. El gobernador Albores Guillén prometió su libertad si desalojaban el cabildo, así lo hizo el pueblo. El gobernador no cumplió. Tras el arraigo fue trasladado al CERESO No. 1 de Cerro Hueco en Tuxtla Gutiérrez. Recibía visitas de maestros, amigos y también familiares.
Reunieron pruebas de desahogo, se hicieron careos, cartas de organizaciones, agentes municipales, comisariados ejidales a su favor, durante más de un año. Un año después de los hechos el hijo del presidente municipal, declara que vio a Patishtan, quien le pegó cuando estaba caído y que tenía la cara descubierta, testimonio contradictorio con el del policía herido en los hechos, quien refirió que los asaltantes iban encapuchados.

Junto con otros maestros encarcelados y otros presos indígenas iniciaron una huelga de hambre y costuraron sus labios, llamando a su movimiento “La voz de la dignidad rebelde”. Pablo Salazar era ya gobernador de Chiapas, liberó a uno a cambio del fin de la huelga y engañó a todos incluyendo a la Sección VII del SNTE. La voz de la dignidad rebelde fue 2 o 3 años una voz en búsqueda de justicia.
Sentencia

El 18 de marzo de 2002 fue sentenciado a 60 años de prisión. Apeló la sentencia, ante el 2° Tribunal unitario del vigésimo circuito en el toca penal 100/2002. La sentencia fue confirmada el 21 de agosto 2002. Promovió amparo directo, ante el Primer Tribunal Colegiado del vigésimo circuito (expediente 58/203) y el  11 junio 2003, el amparo fue negado.


Cuando iban a lanzar otra huelga en prisión en el CERESO No. 1 un espía filtró la información a la dirección y el profesor fue trasladado al CERESO No. 2. A los pocos meses nuevamente se organizó una huelga vinculada al CERESO de Comitán y al de Tapachula. Durante 11 días, los huelguistas recibieron amenazas de golpes, traslados y nuevamente falsas promesas. El primero de julio de 2004 fueron trasladados en tráileres, esposados y amontonados como ganado, al CERESO 14 conocido como El Amate.
Al profesor Patishtan lo catalogaron como peligroso y lo asignaron a una unidad especial, en donde les impusieron uniformes color zanahoria y nada de ropa civil. No les daban de comer, apenas agua. A los tres días se desató un motín en toda la población desesperada por las condiciones inhumanas. Al saber de la salida a México del Sub Comandante Marcos, le enviaron una carta y se declararon como la organización “La Voz del Amate” adherente a la otra campaña, y se pusieron en plantón permanente fuera de las naves al aire libre. Es el 5 de enero de 2006.

El 25 de febrero de 2008 inician una huelga de hambre indefinida, uniéndose a la iniciada por el compañero Zacario, luego se extendió dentro del Amate y días más tarde al CERESO 5 de San Cristóbal de Las Casas, al CERESO de Playas de Catazajá y la cárcel de Tacotalpa en Tabasco. La solidaridad hacia este movimiento huelguística en búsqueda de justicia fue muy grande en Chiapas, México y también internacional. Jtatik Samuel Ruiz les dio su apoyo e instruyó al Centro de Derechos Humanos Fray Bartolomé de las Casas que lo asesorara en sus demandas.

Tras 41 días de hambre, la huelga cesó. El gobierno implementó una mesa de reconciliación y revisión de expedientes lográndose la libertad de todos los demandantes, menos la del profesor Patishtán. Aún cuando la mesa gubernamental detectó violaciones al proceso penal de Alberto Patishtán.
En 2009 fue promovido Reconocimiento de inocencia 1/2009, denegado el 3 de febrero de 2010 por el Primer Tribunal Colegiado del vigésimo circuito. Con ponencia a cargo del Magistrado Pablo Quiñones Rodríguez, quien concluyó que el reconocimiento estaba infundado.

En enero de 2010 las organizaciones convocantes del Reconocimiento Jcanan lum jtatik Samuel2 se lo otorgaron al Profesor Alberto Patishtán Gómez por “su servicio, cuidado y amor a su pueblo”. El propio obispo emérito Samuel Ruiz entra en el penal No. 5 (donde hoy sigue el profesor) para hacer entrega personal del merecido reconocimiento, que compartió en aquel año con la Sociedad Civil Las Abejas, la Coordinadora Diocesana de Mujeres CODIMUJ, y el Pueblo Creyente.

Durante 6 meses del pasado año 2010 fue trasladado a un hospital de Tuxtla para ser tratado de sus ojos
cuya visión va perdiendo gradualmente, aunque sin resultados positivos. En esa circunstancia fue visitado por el gobernador el cual le manifestó que haría las gestiones necesarias ante la federación para ser puesto en libertad. No ha habido resultados hasta ahora.

Del 2000 al 2011
A lo largo de estos 11 años de privación de libertad el profesor ha mantenido su lucha por la justicia y la búsqueda de un mundo mejor. En todos los penales tanto en Cerro Hueco, El Amate, el número 5, ha sido maestro animador de quien quería conocer y no tuvo escuela, alfabetizó, enseñó español a indígenas monolingües y su espiritualidad se fortaleció en estas duras pruebas y ha sido para muchos reclusos, una ayuda y un ejemplo. Fue nombrado (mientras estuvo en CERESO 14) ministro de la eucaristía por la Diócesis de Tuxtla, así mismo fue invitado para guiar retiros espirituales de agentes de pastoral de dicha diócesis. Nunca olvidó que es padre de dos hijos y los ayudó desde su detención y durante estos años de reclusión, los sigue ayudando y como puede les hace sentir su cariño y su apoyo.

El caso está presentado ante la COMISION INTERAMERICANA DE DERECHOS HUMANOS el día 3 de agosto 2010. El 17 de diciembre de 2010 ha sido registrada bajo el número P-1119-10.2
Alberto Patishtan Gómez mantuvo ayuno indefinido en búsqueda de libertad y justicia para todas y todos quienes están injustamente encarcelados del 29 de septiembre al 31 de octubre 2011.
2 Comisión de Apoyo a la Unidad y Reconciliación Comunitaria, CORECO. Centro de Derechos Humanos Fray Bartolomé de Las Casas. Desarrollo Económico Social de los Indígenas, DESMI. Servicios y Asesoría para la Paz, SERAPAZ. Servicio Internacional Cristiano de Solidaridad con los pueblos de América Latina, SICSAL. Servicio Internacional para la Paz, SIPAZ.

A día de hoy 10 de marzo 2012 Alberto Patishtan se encuentra en el CEFERESO No. 8 Norponiente en Guasave, Sinaloa. Trasladado el 20 de octubre 2011 a petición del gobierno de Chiapas, mientras participaba junto con sus compañeros en ayuno y huelga de hambre para pedir justicia para sus casos.
Interpuesto un amparo contra este traslado por parte del Centro de Derechos Humanos Fray Bartolomé de Las Casas, el 29 de febrero 2012 el juez correspondiente dictó derecho de amparo y el correspondiente retorno a Chiapas del profesor Alberto. Estamos en el tiempo en que el gobierno del estado puede recurrir esta sentencia de retorno.
10 de Marzo de 2012

Accion Urgente: Apoyan las exigencias de los pres@s Palestin@s en huelga de Hambre


"Su suerte está en nuestras manos" - un llamamiento a favor de los presos palestinos en huelga de hambre

Khader Adnan خضـر عدنـان 


Jader Adnan agradece el apoyo que recibió durante su huelga de hambre y hace un llamamiento a favor de la solidaridad con los presos en huelga de hambre.
En el nombre de Alá, el Más Compasivo, el Más Misericordioso,
Loado sea Alá, y que la paz y las  bendiciones sean  con el Mensajero de Alá.
 
Querida gente libre del mundo. Queridos oprimidos y privados de vuestros derechos de todo el mundo. Queridos amigos de nuestro pueblo, que os mantuvisteis a mi lado con una  fe inquebrantable en la libertad y la dignidad para mi pueblo y nuestros prisioneros que languidecían en las prisiones de la Ocupación.
 
Queridas mujeres y hombres libres, jóvenes y mayores, gente corriente así como elites intelectuales de todas partes – me dirijo hoy a vosotros con una mezcla  de esperanza y dolor por cada palestino que sufre por la ocupación de su tierra, por cada uno de los nuestros que ha sido matado, herido o encarcelado por el Estado terrorista que nos niega cualquier cosa bella en nuestras vidas, incluso la sonrisa de nuestros hijos y nuestras familias. Me dirijo a vosotros en mi primera carta después de mi puesta en libertad –rogando que no sea la última después de que Alá me concedió libertad, orgullo y dignidad. Yo fui un “detenido administrativo” en la cárcel de la ocupación durante cuatro meses, de los cuales he pasado 66 días en huelga de hambre.
 
Me vi obligado a declararme en huelga de hambre indefinida por el hostigamiento diario y violación de los derechos de mi pueblo por la ocupación sionista israelí. Para mí, la gota que desbordó el vaso fueron los arrestos, la brutal incursión nocturna a mi casa, mi violenta detención durante la cual fui llevado al asentamiento  “Mavo Dotan” situado en la tierra que nos fue ocupada en 1967 y los golpes y humillación con los que fui tratado durante mi arresto utilizando los peores y más bajos insultos verbales del diccionario. Después del interrogatorio, fui condenado a prisión bajo detención administrativa, sin cargos, lo que prueba que mi arresto y el de otros únicamente sirven para mantener el número de presos, para hostigarnos, para privarnos de libertad y  tratar de socavar nuestra determinación, orgullo y dignidad.
 
Hoy escribo para dar las gracias a todos los que se irguieron en apoyo de mi pueblo, con nuestros presos, con Hana al-Shalabi y conmigo. Os hago un llamamiento para apoyar la justicia, el orgullo y la dignidad frente a la ocupación. El ataque a la libertad y dignidad del pueblo palestino es un ataque a las personas libres del mundo por una ocupación criminal que amenaza la seguridad, la libertad y dignidad de todos, dondequiera que se hallen.
 
Os ruego que continuéis mostrando esa ocupación, boicoteando y aislándola internacionalmente. Exponed su verdadero rostro, el que fue claramente exhibido con el ataque por un oficial israelí a un compañero nuestro danés. Contrariamente a lo que ocurrió en ese ataque, el asesinato de nuestra gente es un crimen que ocurre sin que se hable de él y se escapa de la lente de la cámara. Nuestros presos están muriendo en silencio. Cientos de defensores de la libertad están en huelga de hambre dentro de las cárceles, incluyendo los ocho principales,  Bilal Diab y Thaer Hlahalh,que están ahora en su 61º día de huelga de hambre,  Hassan Safadi, Omar Abu Shalal, Mahmoud Sarsak, Mahmoud Sarsal, Mohammad Taj, Jaafar Azzedine (que fue arrestado únicamente por solidarizarse conmigo) y  Ahmad haj Ali. Sus vidas corren ahora un grave peligro.
 
Todos nosotros somos responsables y todos perderemos si algo les ocurre a ellos. Actuemos inmediatamente para presionar a la Ocupación para que les libere inmediatamente, o sus hijos no podrían perdonárnoslo jamás.
 
Que todas las personas libres y revolucionarias se den las manos contra la opresión de la Ocupación y salgan a la calle –frente a las cárceles de la Ocupación, frente a sus Embajadas y todas las instituciones que la sostienen en el mundo entero.

Con profundo aprecio,
Jader Adnan



Mas infos: Casi 2000 pres@s palestinos en huelga de hambre