sábado, 4 de abril de 2020

#CoronaVirus: Exigen libertad a personas en detencion migratoria !

Covid-19 | Libertad a personas en detención migratoria

Ante los riesgos por el Covid-19: exigimos la libertad inmediata de todas las personas migrantes, refugiadas y solicitantes de asilo en detención migratoria
  • La muerte de una persona solicitante de asilo en la estación migratoria de Tenosique el pasado 31 de marzo es consecuencia de las condiciones de detención, la negligencia del INM y la participación de la Guardia Nacional.
  • Mantener a las personas en detención migratoria, en grave riesgo de contagio de Covid-19, es una violación de derechos humanos y un atentado a la vida de las personas migrantes y de quienes laboran en las estaciones migratorias.
  • Exigimos la destitución inmediata del comisionado del INM, por su responsabilidad directa en los hechos y se inicien las investigaciones correspondientes.
Leer comunicado

#LEnfermementNeMeFaitPasTaire Initiatives depuis le Mexique pour lutter pour la Vie et pour l'Humanité!

Journées globales pour la vie #ElEncierroNoMeCalla


Coordination métropolitaine, anticapitaliste et antipatriarcale convoque à des Journées globales pour la vie #ElEncierroNoMeCalla (#LeConfinementNeMeFaitPasTaire)

JOURNÉES GLOBALES POUR LA VIE !!
 

#ElEncierroNoMeCalla (#LeConfinementNeMeFaitPasTaire)
du 4 au 10 avril 2020, au Mexique et dans le monde, selon nos différentes manières, calendriers et géographies, élevons la voix.

Au CCRI-CG de l’EZLN,
À l’Armée zapatiste de libération nationale,
Au Congrès national indigène - Conseil indigène de gouvernement,
À sa porte-parole María de Jesús Patricio Martínez,
À la Sexta nationale et internationale,
Aux Réseaux de résistance et de rébellion,
Aux peuples du monde,
Au peuple du Mexique,
Aux médias, indépendants, alternatifs ou du nom que vous leur donnez,


Sœurs et frères, vous tou.te.s,

C’est avec douleur et rage que nous voyons la mort s’imposer irrémédiablement à la vie. Dans le monde entier, il est à présent clair que face à la pandémie provoquée par le COVID-19 et à la mort imposée par le système capitaliste, il ne nous reste qu’un seul chemin, celui de lutter pour la Vie et pour l’Humanité.

"LA PAROLE ET L’ÉCOUTE, AVEC LE CŒUR, ONT BEAUCOUP DE CHEMINS, BEAUCOUP DE MANIÈRES, BEAUCOUP DE CALENDRIERS ET BEAUCOUP DE GÉOGRAPHIES POUR SE RENCONTRER. ET CETTE LUTTE POUR LA VIE PEUT ÊTRE L’UNE D’ENTRE EUX.
"NOUS APPELONS À NE PAS ABANDONNER LA LUTTE CONTRE LA VIOLENCE FÉMINICIDE, À CONTINUER LA LUTTE EN DÉFENSE DU TERRITOIRE ET DE LA TERRE MÈRE, À MAINTENIR LA LUTTE POUR LES DISPARU.ES, ASSASSINÉ.ES ET E"
Sous-commandant insurgé Moisés. Mexique, mars 2020.

En raison de ce qui vient d’être exposé, nous invitons les femmes, les hommes, et les autr.e.s, de bon cœur, à nous emparer, depuis le confinement et selon nos différentes manières, calendriers et géographies, de la suivante :
CONVOCATION "JOURNÉES GLOBALES POUR LA VIE !"

jueves, 2 de abril de 2020

Convocan a Jornada Global Por La Vida #ElEncierroNoMeCalla

índice

Coordinación Metropolitana, Anticapitalista y Antipatriarcal convoca a Jornada Global por la Vida #ElEncierroNoMeCalla

¡¡JORNADA GLOBAL POR LA VIDA!!
#ElEncierroNoMeCalla

Del 4 al 10 de abril de 2020, en México y el Mundo, según sus modos, calendarios y geografías, alcemos la voz.

Al CCRI-CG del EZLN
Al Ejército Zapatista de Liberación Nacional
Al Congreso Nacional Indígena-Concejo Indígena de Gobierno
A su Vocera María de Jesús Patricio Martínez
A la Sexta Nacional e Internacional
A las Redes de Resistencia y Rebeldía
A los Pueblos del mundo
Al Pueblo de México
A los medios de comunicación, independientes, alternativos o como se llamen.

Herman@s tod@s

miércoles, 1 de abril de 2020

Palabras de comunidades y colectivos de mujeres: frente a la implementación de los megaproyectos emprendida por AMLO y trasnacionales



PRONUNCIAMIENTO EN EL MARCO DEL FORO: “Hablemos sobre los programas de gobierno, megaproyectos y los efectos que tienen en la vida de las mujeres campesinas indígenas y en las comunidades”


San Cristóbal de Las Casas, Chiapas, 23 de febrero 2020
En el marco del Foro: “Hablemos sobre los programas de gobierno, megaproyectos y los efectos que tienen en la vida de las mujeres campesinas indígenas y en sus comunidades” 

 A LAS COMUNIDADES, COLECTIVOS, MOVIMIENTOS Y ORGANIZACIONES DE MUJERES QUE LUCHAN Y RESISTEN 
A LOS PUEBLOS ORIGINARIOS DE MÉXICO Y DEL MUNDO
 NOS PRONUNCIAMOS

  Desde estas tierras Chiapanecas, saludamos a todas las mujeres y pueblos que luchan en nuestros país y  otras partes del mundo que resisten y trabajan en la construcción de un mundo diferente al actual, donde prevalezcan la paz y la justicia,  donde mujeres y hombres vivamos dignamente, en  armonía con nuestra madre naturaleza.


Au Mexique pour imposer ses parcs éoliens, EDF mise en demeure pour violation des droits humains.

La danse de la mort d’EDF dans le sud-est du Mexique

Des nouvelles de l’isthme de Tehuantepec

paru dans lundimatin#236, le 30 mars 2020
Une fidèle lectrice de lundimatin bloquée au Mexique par la crise du coronavirus en a profité pour nous transmettre ce reportage depuis l’isthme de Tehuantepec. Depuis plusieurs années, cette bande de terre est le lieu d’une invasion massive de projets de développement industriels, au premier rang desquels se trouvent des parcs éoliens d’EDF ainsi qu’un vaste plan de corridor interocéanique (ou transisthmique). Face à cela et à un président qui déclare à qui veut l’entendre la mort du néolibéralisme : la résistance des communautés de l’isthme s’organise.
 
En France, montagnes, vallées, plaines et mers sont envahies petit à petit par les éoliennes d’EDF. Nos horizons, ici et ailleurs, sont des pales d’aérogénérateurs qui s’étendent à l’infini, des réseaux électriques de très haut voltage qui emmènent l’énergie on ne sait où, et des nuits qui clignotent rouge comme des mauvais rêves. Nous savons déjà que l’implantation du renouvelable en remplacement de l’énergie fossile permet d’établir un marché mondial de crédit carbone et permet au gouvernement de légitimer en parallèle le renouvellement de ses centrales nucléaires, tout en détruisant les territoires et les formes de vies diverses qui les habitent. Ceux qui luttent contre les parcs éoliens et leur méga-réseaux électriques, comme l’Amassada [1] en Aveyron, en témoignent depuis plusieurs années déjà.

Si l’on regarde au-delà, on s’aperçoit que la carte d’implantation des projets en énergie renouvelable d’EDF Renouvelables s’étend sur toute la surface du globe. Au Mexique, l’isthme de Tehuantepec, une des régions les plus venteuses du monde, en paye les frais depuis une quinzaine d’années. Là-bas, les pales des aérogénérateurs sont comme les croix d’un immense cimetière qui retient ceux qui se sont battus pour défendre l’usage de leur territoire contre la voracité des entrepreneurs. L’isthme de Tehuantepec est une région de Mésoamérique qui s’est illustrée par sa résistance millénaire face à la colonisation avec notamment la conservation de sa langue et de ses fêtes malgré des campagnes de métissage forcé depuis 500 ans. Malgré les multitudes de concessions minières qui attendent pour ouvrir la terre et les milliers d’éoliennes entre lesquelles paissent les troupeaux de vaches désorientées, la résistance ne s’arrête pas et durera tant que les convoitises colonialistes des entreprises transnationales dureront. En 2014, Alessi Dell Umbria nous avait déjà fait parvenir via son documentaire « Le vent de la révolte » les échos de la bataille victorieuse des Pueblos de pêcheurs contre une entreprise d’éoliennes dans le sud de l’isthme. Parce que la ritournelle du capitalisme vert est plus que jamais d’actualité, il convenait de faire le voyage à nouveau pour prendre des nouvelles et comprendre comment les luttes continuent dans cette région. D’autant plus qu’une gauche qui se prétend anti-néolibérale est au gouvernement depuis 2018 pour la première fois de l’histoire du Mexique. Comment ce même gouvernement qui déclare la mort du néolibéralisme peut-il justifier ce genre de projets ?

Au Mexique pour imposer ses parcs éoliens, EDF mise en demeur pour violation des droits humains.

La danse de la mort d’EDF dans le sud-est du Mexique

Des nouvelles de l’isthme de Tehuantepec

paru dans lundimatin#236, le 30 mars 2020
Une fidèle lectrice de lundimatin bloquée au Mexique par la crise du coronavirus en a profité pour nous transmettre ce reportage depuis l’isthme de Tehuantepec. Depuis plusieurs années, cette bande de terre est le lieu d’une invasion massive de projets de développement industriels, au premier rang desquels se trouvent des parcs éoliens d’EDF ainsi qu’un vaste plan de corridor interocéanique (ou transisthmique). Face à cela et à un président qui déclare à qui veut l’entendre la mort du néolibéralisme : la résistance des communautés de l’isthme s’organise.
 
En France, montagnes, vallées, plaines et mers sont envahies petit à petit par les éoliennes d’EDF. Nos horizons, ici et ailleurs, sont des pales d’aérogénérateurs qui s’étendent à l’infini, des réseaux électriques de très haut voltage qui emmènent l’énergie on ne sait où, et des nuits qui clignotent rouge comme des mauvais rêves. Nous savons déjà que l’implantation du renouvelable en remplacement de l’énergie fossile permet d’établir un marché mondial de crédit carbone et permet au gouvernement de légitimer en parallèle le renouvellement de ses centrales nucléaires, tout en détruisant les territoires et les formes de vies diverses qui les habitent. Ceux qui luttent contre les parcs éoliens et leur méga-réseaux électriques, comme l’Amassada [1] en Aveyron, en témoignent depuis plusieurs années déjà.

Si l’on regarde au-delà, on s’aperçoit que la carte d’implantation des projets en énergie renouvelable d’EDF Renouvelables s’étend sur toute la surface du globe. Au Mexique, l’isthme de Tehuantepec, une des régions les plus venteuses du monde, en paye les frais depuis une quinzaine d’années. Là-bas, les pales des aérogénérateurs sont comme les croix d’un immense cimetière qui retient ceux qui se sont battus pour défendre l’usage de leur territoire contre la voracité des entrepreneurs. L’isthme de Tehuantepec est une région de Mésoamérique qui s’est illustrée par sa résistance millénaire face à la colonisation avec notamment la conservation de sa langue et de ses fêtes malgré des campagnes de métissage forcé depuis 500 ans. Malgré les multitudes de concessions minières qui attendent pour ouvrir la terre et les milliers d’éoliennes entre lesquelles paissent les troupeaux de vaches désorientées, la résistance ne s’arrête pas et durera tant que les convoitises colonialistes des entreprises transnationales dureront. En 2014, Alessi Dell Umbria nous avait déjà fait parvenir via son documentaire « Le vent de la révolte » les échos de la bataille victorieuse des Pueblos de pêcheurs contre une entreprise d’éoliennes dans le sud de l’isthme. Parce que la ritournelle du capitalisme vert est plus que jamais d’actualité, il convenait de faire le voyage à nouveau pour prendre des nouvelles et comprendre comment les luttes continuent dans cette région. D’autant plus qu’une gauche qui se prétend anti-néolibérale est au gouvernement depuis 2018 pour la première fois de l’histoire du Mexique. Comment ce même gouvernement qui déclare la mort du néolibéralisme peut-il justifier ce genre de projets ?


La danse de la mort d’EDF dans le Sud-est Mexicain

martes, 31 de marzo de 2020

Santa Maria Ostula, territorio libre del crimen organizado, sufre provocacion de grupo criminal

A LAS COMUNIDADES INDÍGENAS DE NUESTRO PAÍS.
A LOS PUEBLOS DE MÉXICO Y DEL MUNDO.
AL GOBIERNO MUNICIPAL, ESTATAL Y FEDERAL.
A LOS MEDIOS DE COMUNICACIÓN NACIONALES E INTERNACIONALES.
A LOS ORGANISMOS NO GUBERNAMENTALES.
A LA HONORABLE OPINIÓN PUBLICA.


 A través de este comunicado hacemos del conocimiento público que el sábado 07 de marzo de 2020, nuestra comunidad fue alertada sobre la presencia de personas fuertemente armadas no identificadas en el lugar conocido como “La Pintada”, perteneciente a la comunidad indígena de Santa María de Ostula; dicho punto es colindancia con la comunidad indígena de Coire y el municipio de Chinicuila. La guardia comunal, responsable de la seguridad en esa franja de nuestro territorio, realizó un recorrido para verificar la alerta de hombres armados, emprendiendo la búsqueda a la 01:00 a.m., y tras seguir el rastro de ellos toparon con el domicilio del C. Martin Nepamuceno Domínguez, escolta personal y lugarteniente de Cemei Antonio Verdia Zepeda, ambas personas expulsadas de la comunidad el día 21 de julio del 2018 por atentar en contra de la comunidad y tener vínculos con la delincuencia organizada.