sábado, 3 de junio de 2017

Organizaciones de Chiapas y México saludan al Profe Bersain, fallecido por "accidente"

“Construir organización abajo y a la izquierda”, sueño de Bersain Hernández, luchador social chiapaneco.

Tonalá Chiapas. 2 de junio. “Bersain tuvo que partir físicamente, pero hoy nos damos cuenta que fue como una semilla que está germinando”, indicó Guadalupe Núñez, concejal del Congreso Nacional Indígena (CNI), en un mitin en el parque central de Tonalá, al cumplirse un año de la muerte de su esposo, el profesor y luchador social Bersain Hernández Zavala, fundador del Frente Cívico Tonalteco y el Concejo Autónomo Regional de la Zona Costa. “Este es un día fuerte para la familia. Fue en el trabajo, en el interés de tener a la sociedad organizada, que mi compañero de vida, de lucha, el padre de mis hijos, perdió la vida”, externó la integrante de la Red Nacional de Resistencia Civil en México.

Asamblea Constitutiva del CIG/ Assamblée Constitutive du CIG

Asamblea Constitutiva del Concejo Indígena de Gobierno.



Assamblée Constitutive du Conseil Indigène de Gouvernement.

Repas de Solidarité pour le Mexique le 06/06 à la nouvelle rôtisserie, Paris

MARDI 6 JUIN : REPAS DE SOLIDARITE AVEC LE CSPCL

MARDI 6 JUIN A PARTIR DE 19H

REPAS DE SOLIDARITE AVEC LE CSPCL

A La Nouvelle Rôtisserie 
4 rue Jean et Marie Moinon 75010 Paris 
Métro : colonel fabien ou goncourt
Prix du repas : 12 euros/ 10 euros végétarien

viernes, 2 de junio de 2017

Organizaciones denuncian pacto militar entre Estados Unidos y Mexico

¡DECIMOS NO Y NUNCA MÁS A LA PRESENCIA MILITAR DE ESTADOS UNIDOS

EN LOS TERRITORIOS DE MÉXICO Y CENTROAMÉRICA!
18 de mayo de 2017
Desde inicios del 2017 se viene concretando un nuevo pacto militar entre Estados Unidos (EUA), México y los países de Centroamérica para incrementar la presencia del Comando Sur de EUA en la frontera de Guatemala y México, lo que significaría que por primera vez en la historia reciente haya operaciones oficiales del ejército de los Estados Unidos. en territorio mexicano.
Hasta el momento hay muy poca información pública y oficial al respecto, sin embargo, la suma de algunos elementos nos permite concluir que se pretende una nueva ola en el histórico intervencionismo militar y económico de Estados Unidos en América Latina. Ante ello, como pueblos transfronterizos resistimos y nos oponemos rotundamente al despojo de nuestros territorios y nuestros cuerpos vía la ocupación militar, así mismo defendemos la vida, la dignidad y nuestra integridad.

Mexique, le pays le plus meurtrier après la Syrie....



Une étude effectuée par l’Institut international d’études stratégiques (IISS) a annoncé que le Mexique est juste derrière la Syrie, pour connaître le plus grand nombre d'homicides en 2016.

Seulement pour cette année, on parle de 23 000 victimes, alors qu'en Syrie, pays en guerre civile depuis 6 ans, on dénombre 60 000 assassinats. C'est sans aucun doute le résultat d'une politique de guerre contre les cartels de la drogue, lancée en 2006 par le président Felipe Calderon. Durant son sexennat d'ailleurs, ce sont plus de 100 000 personnes qui ont perdu la vie dans son pays.

Il faut souligner que ces chiffres ne prennent pas en compte les disparu.e.s. Si les chiffres officiels parlent de près de 30 000 disparus depuis 2006, de nombreuses ONG pensent que ces chiffres sont bien en
deçà de la réalité et dénonce le système de décompte du gouvernement qui chercherait à minimiser les chiffres. Par ailleurs, il faut aussi compter le nombre de migrant.e.s disparu.e.s sur le territoire Mexicain, qui serait de près de 70 000 personnes, mais il est très difficile d'effectuer une estimation juste, étant donné que les familles centro-américaines ne font pas systématiquement une déclaration en cas de disparition.


Un panorama particulièrement inquiétant, s
urtout que ces chiffres ne cessent d'augmenter d'année en année. Si la guerre contre les cartels ne semble apporter absolument aucun résultat, en dehors de la militarisation massive du territoire, d'une corruption généralisée tant au niveau économique et politique, une augmentation des guerres de successions au sein des cartels et une rivalité intense entre chaque groupe de narco trafiquants, le gouvernement fédéral, complètement dépassé, chercherait aujourd'hui à faire passer une loi de sécurité intérieure, permettant à l'armée de pouvoir réprimer les mouvement civils et obtenir les mêmes pouvoirs que la police. Au Chiapas, un grand nombre d'organisation, centre des Droits de l'homme, et collectifs dénoncent cette loi qui pourrait servir à réprimer directement les organisations en lutte pour le territoire et contre les mégaprojets.


Mais ce n'est pas le seul triste laurier que reçoit le Mexique, puisque dans le même temps l'association RSF a annoncé que le Mexique était l'état d'Amérique Latine le plus meurtrier pour les journalistes et comme le troisième pays le plus dangereux après l'Afghanistan et la Syrie pour la profession. En effet depuis 2000 ce sont 102 journalistes qui ont été assassinés selon les chiffres officiels, dont 99.75% des cas sont restés impunis! Encore cette semaine nous avons appris qu'un journaliste de l'AFP avait été assassiné

Les féminicides sont aussi en forte hausse dans un pays, puisqu'on parlerait de 3 000 assassinats pour être femme, par an dans le pays. Rien que dans la capitale Ciudad de Mexico, on déclare 6 feminicides par jour. Ces chiffres ne prennent pas en compte les femmes qui souffrent de violence au quotidien, de rapt, de traite, ou qui ont été blessées ou hospitalisées.

Au Chiapas, il
s’agit de 7 700 femmes qui ont subit des violences en deux ans, et de 104 féminicides. Aujourd'hui une Alerte de Violence de Genre a été déclarée dans 7 municipalités de l'état du Chiapas, elle est censée prendre des mesures exceptionnelles soutenus par la Société Civile, mais ne prend pas le mal depus sa racine.

Évidemment la diplomatie française est loin de dénoncer toutes ces victimes civiles, mais loin de ça, profite pour signer un grand nombre de contrat militaire, Afin de rivaliser avec la vente d'arme massive des Etats Unis, où plus de 10 000 points de ventes légaux se trouvent à la frontière pour armer les cartels, la France cherche à s'imiscer dans ce juteux commerce, et pour cela, depuis la réconciliation avec le Mexique ré-amorcée avec l'arrivée de François Hollande en 2012, la France ne fait pas pâle figure.


Ainsi nous vous proposons ci-dessous un article publié en mai 2015, sur les contrats militaires de la France avec le Mexique. 



Rencontre Pena Nieto/Hollande le 14.07 sous fond de contrat militaire et loin des droits de l'homme

Alors que les critiques gonflent contre la venue du président Mexicain Enrique Pena 
Nieto, comme invité d'honneur, pour le 14 juillet de cette année, on apprend que ce dernier 
ne viendra pas les mains vides et devrait dans le même temps signer des contrats, dont un 
pour l'achat d'une cinquantaine d'hélicoptères militaires Super Puma, à Airbus Helicopters.


L'invitation du 14 juillet doit marquer au fer rouge la réconciliation entre la France et le Mexique 
suite aux querelles politiques qui avaient suivi l'affaire de Florence Cassez, et la colère de Sarkozy qui avait annulé l'année du Mexique en
France, fait politique rarissime.

Dès le début de son mandat, Hollande a œuvré pour une réconciliation avec plusieurs visite auprès de son homologue Mexicain, 
en avril 2014 il remit même au dignitaire mexicain la grand-croix de la légion d'honneur, et avait affiché son soutien dans ses 
réformes néolibérales, oubliant de dénoncer les nombreuses atteintes aux droits de l'homme effectuées par l 'appareil d'état 
fédéral.



Une pétition a d'ailleurs été lancée, suite à la visite des proches des 43 disparus d'Ayotzinapa, pour demander au Président 
Hollande de retirer l'invitation à Pena Nieto pour les cérémonies du 14 juillet, réunissant déjà des milliers de signatures, mais
 nous comprenons désormais que les intérêts sont tout autre, et qu'une fois encore la collaboration en matière de défense et 
de renseignement entre les deux pays passent avant tout soucis démocratique, et de défense des droits de l'homme. Des soldats 
Mexicains marcheront même sur les Champs Elysées durant le traditionnel défilé militaire.
Incursion militaire dans le caracol zapatiste de la Realidad, mars 2015, photos @ Frayba
On parlerait pour ce contrat d'un investissement de 2 milliards d'euros. Le Mexique a déjà sollicité la France pour installer 
dans son pays la Gendarmerie, s'occuper du système de surveillance vidéo de la capitale, et d'autres contrats militaires. On
 notera également que des discutions entre les deux pays avaient déjà eu lieu quant à l'achat éventuel d'une dizaine d'hélicoptères
 ce qui avait entraîné la construction d'une usine d'assemblage d'Airbus de 12 000m²  dans l'état du Queretaro.

Il semblerait d'ailleurs que ces commandes ne soient que le début d'une nouvelle série d'accord entre les deux pays, puisque 
la marine Mexicaine réfléchirait activement à l'achat de frégates multi-missions (FREMM) et/ou à des corvettes Gowind de 2.500 
tonnes. Les échanges commerciaux ont été multiplié par 4 en 10 ans, passant ainsi à 4.2 milliards d'euros pour 2014,  avec 
une balance commerciale excédentaire pour la France.

Le Mexique, tant au niveau régional que fédéral, montre son impuissance à gérer les problèmes des droits de l'homme, le cas 
d'ayotzinapa est la pointe de l'iceberg, puisque la police municipale aurait remis au cartel de drogues plus de 43 étudiants qui,
 8 mois plus tard n'ont toujours pas réapparu, et la justice n'a donné aucune conclusion valable, mais d'autres cas, comme au Chiapas
, montrent également une totale impunité dans divers cas de massacre (Acteal, Viejo Velasco...), entre autre de déplacement forcé, 
(Banavil, Primero de Agosto...) mais aussi d'assassinat de leader politique, (Galeano de l'EZLN, Mariano Abarca qui luttait contre les mines,
 Juan Vazquez Guzman qui luttait contre les mégas-projets touristiques...) sans parler du climat de terreur installé dans tout le pays 
contre les peuples indigènes de tout le pays, et la guerre contre les narcos qui a entrainé la mort et la disparition de dizaine de milliers
 de personnes.

Le président Enrique Peña Nieto s’est montré insensible aux critiques et refuse de reconnaître la grave détérioration de la situation 
des droits humains au Mexique. En n’agissant pas pour que la justice mexicaine remplisse pleinement son rôle et en disqualifiant les
 journalistes et les organismes internationaux qui critiquent la gestion de son gouvernement, Enrique Peña Nieto se fait le complice 
des donneurs d’ordres de tous ces crimes. La société civile mexicaine n’a d’autre option que de s’adresser à la communauté 
internationale pour réclamer justice.

Les relations bilatérales franco-mexicaines semblent démontrer l'unique intérêt économique, faisant fi de toutes considérations 
humanitaires ou de respect des droits de l'homme. Invité un dignitaire tel que Pena Nieto aux cérémonies officielles du 14 juillet
, et lui dérouler le tapis rouge, montre le soutien aveugle de la France à une politique ultra répressive, la non reconnaissance 
d'un crime d'état (Ayotzinapa), l'atteinte aux droits d'informer (près de 100 journalistes tués ou disparus en une décennie, attaque 
récente contre les médias libres au Chiapas...), la torture généralisée, et le non respect des droits de l'homme et de la convention 
69 de l'OIT...

jueves, 1 de junio de 2017

Proponen propuesta ludica para aprendernos los 7 principios del CIG y EZLN

Propuesta lúdica para aprendernos los 7 principios del mandar obedeciendo, que nos han compartido las y los compas Zapatistas ya desde 1996 y que el Concejo Indígena de Gobierno que se conformará ya en estos días, los observará como parte de sus modos, según lo que entendí en el comunicado del Congreso Nacional Indígena.

Pagina Especial CNI & pagina especial CIG



miércoles, 31 de mayo de 2017

Cobertura de los medios libres/automedios de la Asamblea CIG y los desafios que vienen...


Los Medios Libres de Chiapas y de México, vinieron numerosos en el Cideci para dar una otra cobertura para la constitución del Concejo Indígena de Gobierno y el nombramiento de Marichuy.

Un trabajo esencial y un desafió sin precedente frente a medios de paga, medios oficiales, y medio comerciales, listos para destabilizar esa iniciativa, en dado caso que le dan cobertura.

La apuesta es doble, para los medios libres : 1/ dar voz a los sin voces 2/ explicar y cubrir desde abajo y para l@s de abajo los propósitos y estrategias del Concejo y su vocera.

En un contexto de represión, asesinatos a reporteros y periodistas, el trabajo no sera para nada fácil, en una temporada crucial para los medios de paga, que esperan cada 6 años las elecciones.

martes, 30 de mayo de 2017

Comunicado EZLN & CNI en solidaridad con el Pueblo Wixarika

Solidaridad y apoyo con el pueblo hermano Wixárika
CNI | EZLN


Al Pueblo Wixárika
A los Pueblos del Mundo
Reunidos en la Asamblea Constitutiva del Concejo Indígena para México, en el CIDECI – UNITIERRA, Chiapas, los pueblos, naciones y tribus indígenas que conformamos el Congreso Nacional Indígena y el Ejército Zapatista de Liberación Nacional le decimos al pueblo Wixárika que estamos juntos, que su dolor y su rabia son nuestros también y que el caminar de su lucha histórica es parte de la esperanza que tenemos como país y como mundo.

Repudiamos y condenamos el cobarde asesinato de los compañeros Miguel Vázquez Torres y Agustín Vázquez Torres, de la comunidad Wixárika de Waut+a- San Sebastián Teponahuaxtlán, en el estado de Jalisco el pasado día 20 de mayo del presente año, a manos de sicarios de la delincuencia organizada, que no puso ser sin la complicidad absoluta de los malos gobiernos en todos sus niveles, pues la riqueza de su tierra es ambicionada por los poderes del capital que no conoce límites y usa a sus grupos narcoparamilitares para tratar de desmantelar una organización tan ejemplar como la que tienen los Wixaritari.

Ya Llego la hora: EZLN & CNI 28/05/2017

LLEGÓ LA HORA
CNI | EZLN

LLEGÓ  LA HORA
Al pueblo de MéxicoA los pueblos del Mundo
A los medios de comunicación
A la Sexta Nacional e Internacional
Desde la Asamblea Constitutiva del Concejo Indígena de Gobierno, donde nos dimos cita  pueblos, comunidades, naciones y tribus del Congreso Nacional Indígena: Apache, Amuzgo, Chatino, Chichimeca, Chinanteco, Chol, Chontal de Oaxaca, Chontal de Tabasco, Coca, Cuicateco, Mestizo, Hñähñü, Ñathö, Ñuhhü, Ikoots, Kumiai, Lakota, Mam, Matlazinca, Maya, Mayo, Mazahua, Mazateco, Me`phaa, Mixe, Mixe-Popoluca, Mixteco, Mochó, Nahua o Mexicano, Nayeri, Popoluca, Purépecha, Q´anjob´al, Rarámuri, Tének, Tepehua, Tlahuica, Tohono Odham, Tojolabal, Totonaco, Triqui, Tseltal, Tsotsil, Wixárika, Xi´iuy, Yaqui, Binniza, Zoque, Akimel O´otham, Comkaac decimos al mundo nuestra palabra urgente.

LA GUERRA QUE VIVIMOS Y ENFRENTAMOS
Nos encontramos en un grave momento de violencia, de miedo, de luto y de rabia, por la agudización de la guerra capitalista en contra de todas y todos en el territorio nacional. Vemos  el asesinato de mujeres, por el hecho de ser mujeres, de niños por el hecho de ser niños, de pueblos por el hecho de ser pueblos.
La clase política se ha empecinado en hacer del Estado una corporación que vende la tierra que es de los pueblos originarios, campesinos, urbanos, que vende a las personas como si fueran una mercancía que se mata y se entierra como materia prima de los cárteles de la droga, para venderlas a las empresas capitalistas que los exploten hasta que enfermen o mueran, de venderlas en partes para el mercado ilegal de órganos.   
El dolor de los familiares de desaparecidos y su decisión de encontrarlos a pesar de que los gobiernos estén empecinados en que no los encuentren, pues junto con ellos, también va apareciendo la pudrición que manda en este país.
Ese es el destino que los de arriba construyen para nosotros, atenidos a que la destrucción del tejido social, de lo que nos hace sabernos pueblos, naciones, tribus, barrios, colonias, incluso familias, nos mantenga aislados y solos en nuestro desconsuelo, mientras consolidan la apropiación de territorios enteros, en las montañas, en los valles, en las costas, en las ciudades.
Es la destrucción que hemos no sólo denunciado, sino enfrentado durante 20 años y que evoluciona en la mayor parte del país en una abierta guerra emprendida por corporaciones criminales, que actúan en una descarada complicidad con todos los órganos del mal gobierno, con todos los partidos políticos e instituciones.  Todos ellos configuran el poder de arriba y son causa de repugnancia para millones de mexicanos de los campos y las ciudades.
En medio de esa repugnancia nos siguen diciendo que votemos, que creamos en el poder de arriba, que sigan dibujando e imponiendo nuestro destino.
En ese rumbo, sólo vemos guerra que crece y en el horizonte está la muerte y la destrucción de nuestras tierras, nuestras familias, nuestra vida; está la certeza absoluta que esto se pondrá peor, mucho peor, para todos, para todas.
NUESTRA APUESTA
Reiteramos que sólo en la resistencia y la rebeldía hemos encontrado los caminos posibles donde podamos seguir viviendo, que en ellas, están las claves no sólo para sobrevivir la guerra del dinero contra la humanidad y contra nuestra Madre Tierra, sino para renacernos junto con cada semilla que sembremos, con cada sueño y con cada esperanza que se va materializando en grandes regiones en formas autónomas de seguridad, de comunicación, de gobiernos propios de protección y defensa de los territorios. Por lo tanto no hay mas camino posible que el que se va andando mero abajo, pues arriba no es nuestro camino, es el de ellos y les estorbamos.
Esas únicas alternativas nacidas de la lucha de nuestros pueblos están en las geografías indígenas de todo nuestro México y juntos somos el Congreso Nacional Indígena, que decidimos no esperar el desastre que indudablemente nos traen los sicarios capitalistas que gobiernan, sino pasar a la ofensiva y hacer esa esperanza un Concejo Indígena de Gobierno para México, que apueste a la vida desde abajo y a la izquierda anticapitalista, que sea laico y que responda a los siete principios del mandar obedeciendo como nuestra garantía moral.
Ninguna reivindicación de nuestros pueblos, ninguna determinación y ejercicio de autonomía, ninguna esperanza hecha realidad ha respondido a los tiempos y formas electoreras que  los poderosos llaman democracia. Por lo que no sólo pretendemos arrebatarles el destino que nos han quitado y desgraciado, pretendemos desmontar ese poder podrido que está matando a nuestros pueblos y la madre tierra y las únicas grietas que hemos encontrado y que han ido liberando conciencias y territorios, dando consuelos y esperanza están en la resistencia y rebeldía.
Por acuerdo de nuestra asamblea constitutiva del Concejo Indígena de Gobierno, decidimos nombrar como vocera a nuestra compañera María de  Jesús Patricio Martínez del pueblo Nahuatl, cuyo nombre buscaremos que aparezca en las boletas electorales para la presidencia de México en el año 2018, que será portadora de la palabra de los pueblos que conformaran el C.I.G, que a su vez altamente representativo de la geografía indígena de nuestro país.
Entonces pues, no buscamos administrar el poder, queremos desmontarlo desde las grietas que sabemos, somos capaces.
NUESTRO LLAMADO
Confiamos en la dignidad y honestidad de los que luchan; de los maestros, de los estudiantes, de los campesinos, de los obreros, jornaleros, y  queremos que se profundicen las grietas que cada uno de ellos han ido labrando desmontando en lo chiquito y en lo grande el poder de arriba, queremos hacer tantas grietas, que ellas sean nuestros gobierno anticapitalista y honesto.
Nuestro llamado es a los miles de mexicanos y mexicanas que dejaron de contar a sus muertos y desaparecidos, que con luto y sufrimiento levantaron el puño y con la amenaza a cuestas de terminar su propia vida, se lanzaron sin miedo al tamaño del enemigo y vieron que los caminos si existen y están ocultos en la corrupción, la represión, el desprecio y la explotación.
Nuestro llamado es a quienes creen en si mismos, en el compañero que tienen al lado, que creen en su historia y en su futuro, es a no tener miedo de hacer algo nuevo, pues esa vereda es la única que nos permite certeza en los pasos que demos.
Nuestro llamado es a organizarnos en todos los rincones del país, para reunir los elementos necesarios  para que el Concejo Indígena de Gobierno y nuestra vocera sea registrada como candidata independiente a la presidencia de este país y si, echarles a perder su fiesta basada en nuestra muerte y hacer la propia, basada en la dignidad, la organización y la construcción de un nuevo país y de un nuevo mundo.
Convocamos a todos los sectores de la sociedad a estar atentos a los pasos que vaya acordando y definiendo del Concejo Indígena de Gobierno a través de nuestra vocera a no rendirnos, no vendernos, no desviarnos ni descasar para ir tallando la flecha que portará la ofensiva de todos los pueblos indígenas y no indígenas, organizados y no organizados para apuntarla al verdadero enemigo.
Desde CIDECI- UNITIERRA, San Cristóbal de las Casas, Chiapas
A 28 de mayo de 2017
Por la Reivindicación Integral de Nuestros Pueblos
Nunca Más Un México sin Nosotros
Congreso Nacional Indígena
Ejército Zapatista de Liberación Nacional

Voces del Ejido Tila en el V Congreso Nacional Indígena

En el marco de la segunda etapa del V Congreso Nacional Indígena (CNI), una compañera y dos compañeros del Ejido Tila, en Chiapas, nos hablan de su relación con el CNI, y cuentan cómo se recibió la iniciativa de conformar un Concejo Indígena de Gobierno, cuya voz sea materializada por una mujer indígena que contienda como candidata independiente en las elecciones presidenciales de 2018.


Leer la entrevista a l@s ejidatari@s de Tila x los medios libres de Chiapas

“Aquí hasta el más humilde es escuchado y tomado en cuenta”, comenta el suplente del comisariado del Ejido Tila, quien junto con sus compañer@s se han dado cita en la Asamblea Constitutiva, del Consejo Indígena de Gobierno (CIG), convocada por los pueblos originarios que integran el Congreso Nacional Indígena (CNI), en México, en el Cideci Unitierra Chiapas. “Este camino vale la pena, todos pueden opinar para construir el CIG, y que sea algo plural, que no haya líder. No habrá otro camino que nos dejará salir de los planes del mal gobierno”, asegura el indígena chol." Leer mas...



lunes, 29 de mayo de 2017

Le Conseil Indigène de Gouvernement et sa porte parole sont élus par 1482 délégué.e.s

Le 28 mai 2017, restera gravé dans l'histoire du Mexique et probablement dans l'histoire du monde. Pour la première fois, les peuples indigènes se sont réunis pour proposer ensemble un Conseil Indigène de Gouvernement (CIG). Le processus fut long et à la manière traditionnelle indigène, en consultant chaque communauté une par une, mais ils ont pu présenter face à une massive assemblée, réunie à San Cristobal de Las Casas, les 71 conseillers et conseillères du CIG ainsi que sa porte parole, Maria de Jésus Patricio Hernandez, indigène Nahua qui se présenteront aux élections présidentielle de 2018..

Et si les peuples originaires représentaient notre futur?

Cela fait 500 ans que les indigènes résistent, 500 ans qu'ils sont victimes des oppresseurs et depuis des décennies victimes du capitalisme ! C'est un combat pour "continuer à exister" après des années de rébellion et de résistance.


Il est parfois difficile de comprendre, comme le prouvent les articles des médias dominants, que ce projet de présenter une candidate indigène n'est pas pour rentrer dans le jeu politique, ni même pour faire une course au vote ou pire encore lancer une campagne électorale. Cette initiative, suggérée par les zapatistes de l'EZN au Congrès National Indigène, n'a pour objectif que de démonter le pouvoir du haut, pour s'organiser depuis le bas. Leur campagne sera pour la vie, pour l'organisation et pour la reconstitution de leurs peuples.

Tenemos nuestra candidata:Viva Marichuy! Vivan los pueblos! A desmontar el poder de arriba!

Ya! Ya se conformo el Concejo Indígena de Gobierno....
Ya! Ya se eligió la vocera de ese Concejo Indígena de Gobierno....

Ya! Ya es la hora de los Pueblos!
Ya! Ya es la hora de la ofensiva!

El día 28 de mayo quedara en la historia de México hasta siempre. Los pueblos indígenas de todo el país se juntaron por la primera vez, para construir junt@s un Concejo Indígena de Gobierno, para presentar su Vocera, como candidata para 2018.

Después de varias consultas en sus pueblos y de haber nombrado representantes y concejales, los pueblos originarios ya tienen su Concejo Indígena de Gobierno. Y eso tiene un objetivo: Desmontar el poder de arriba!

En una conferencia de prensa con 72 participantes, las metas de ese nuevo movimiento fueron bastante claras. No es un partido político, no vienen a hacer una campaña presidencial!

La vocera esta aquí, porque los y las 71 concejales, por ley, no pueden presentarse, necesitan una sola persona, una candidata. Pero el papel de Marichuy esta claro, ella tendrá que ser la portavoz del CIG. Su humildad y su tranquilidad permitirán que ella no luchara para su ego. La candidatura no es iniciativa individualista, Marichuy no esta elegida dentro de un partido político, por cooptacion, o por paga, no es una candidata que viene por ambición personal a competir en una elección.

Los y las Concejales y la vocera no tienen que rendir cuentas a nadie mas que a sus pueblos, los que les eligieron. No importa lo que van a decir y a despreciar los medios de paga, esa iniciativa nace desde abajo, desde los pueblos. Y son a ellos que tendrán que rendir cuentas. "Nosotros no estamos mirando arriba, pero por abajo!" aclaro un concejal durante la conferencia de prensa dada después de la toma de protesta.

Como dijeron l@s concejales en la conferencia de prensa, ellos si vieron lo terrible de abajo, ellos si se dan cuenta a diario de lo que sufre el pueblo. "lo que vimos abajo da miedo, y sabemos con que y con quien levantar ese nuevo país que queremos construir", aclaro un compañero integrante del CIG. No es como los políticos profesionales, desconectados desde años de las realidades del país.

Esa iniciativa no se va a parar así, "nos pararemos cuando estaremos sentado sobre el cadáver de la hidra capitalista".

En el Concejo cada quien puede tomar la palabra, cada quien puede dar su palabra hasta el mas humilde. Si el racismo es predominante en México, los y las indígenas integrantes del CIG están claros: "no hay seres inferiores, no hay seres superiores, nada mas hay gente diferente" y tenemos que respetar esas diferencias. Hace mas de 500 años que los pueblos indígenas están sufriendo de racismo en México, ellos claramente entendieron lo que significa eso.

Esta iniciativa esta clara, ya basta del sistema capitalista destructor! Ahora el CIG quiere reconstruir al país!

El CIG toma protesta: "Juran no caer en la tentación de buscar los votos"

Toma protesta el Concejo Indígena de Gobierno para México:
“Compañeros, compañeras, vamos a pedir el juramento, por el medio del cual estamos constituyendo formalmente este Concejo Indígena de Gobierno para México.
Hermanos y hermanas concejales, hermana portavoz de la palabra de este Concejo Indígena de Gobierno, estamos en medio de un guerra, de una guerra cruel, necesitamos la entereza, la valentía, la decisión, la inteligencia y sobre todo el amor, mucho amor de ustedes para llevar adelante los fines, las tareas para las que nos hemos propuesto para el bien de nuestros pueblos, para el bien de nuestras comunidades, para el bien de este país maltratado, dolido, agraviado.
Hermanos y hermanas concejales, hermana portadora de la palabra de este pueblo:
¿Juran respetar la palabra y la decisión de sus pueblos y comunidades, cumpliendo y luchando por la libertad, la justicia y la democracia, y respetando los sietes principios de Congreso Nacional Indígena, en donde niñas, niños, ancianos, ancianas, hombres y mujeres, a nuestra madre tierra, nuestras culturas y nuestras lenguas?

domingo, 28 de mayo de 2017

Constitution du Conseil Indigène de Gouvernement: "Peut être un exemple pour le monde"



San Cristobal de Las Casas, Chiapas. 29 mai 2017. Le 27 mai, a commencé l'Assemblée Constitutive du Conseil Indigène de Gouvernement (CIG), dans les installations de l'université de la Terre, Cideci, dans la ville mexicaine de San Cristobal de Las Casas, Chiapas.



Des milliers de représentants, conseillers et intégrants des peuples de toute la nation se sont rassemblés pour ce moment historique, afin d’élaborer la constitution du premier Conseil Indigène de Gouvernement pour le Mexique.

Il faut aussi noter la présence importante de Compañeras et compañeros Zapatiste, ainsi que plusieurs membres de la comandancia.


Durant la matinée, les compañer@s ont pu se rencontrer, parfois se retrouver, partager et échanger leurs expériences, leur artisanat. Une diversité de couleurs et de saveurs, ainsi de nombreuses pratiques et connaissances.

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Après quelques heures passées dans les files d’attente et d’inscription, les compañer@s ont pu entrer dans la l’amphithéâtre du CIDECI pour l' inauguration de l'assemblée constitutive du Conseil Indigène de Gouvernement CIG.

Plusieurs médias étaient présents pour couvrir l' événement, à la fois des médias dominants nationaux et internationaux, et des médias libres. Tout le monde ne pouvant pas tenir dans l' amphithéâtre, deux autres salles ont été ouvertes aux membres et la Sexta, aux medias indépendants, et invité.e.s du CNI ainsi qu’aux observateurs-rices internationaux, leur permettant de cette façon de suivre en direct la cérémonie d’ouverture de ces trois jours de
travail.

En premier lieu, c’est le sous commandant Insurgés Moisés qui prend la parole : après avoir salué tous ceux qui suivent l’inauguration en ligne, sur la page Enlace Zapatista, il exige justice pour les étudiants disparus d'Ayotzinapa et affirme sa solidarité avec le peuple Wixarika ayant récemment été
victime d une agression et de l'assassinat de l’un de ses dirigeants :

« Nous sommes ici pour continuer, pour poursuivre jusqu' à la fin de ce que nous avons initier avec le CNI et nous savons ce que nous voulons pour nos peuples, peut-être sera un exemple pour le monde »



Ils ont ensuite donné la parole à deux enfants, qui, avec un peu d’appréhension, se sont prononcés devant des milliers de personnes et d’auditeurs à travers le monde:

« Mon nom est défense zapatiste: n'ayez pas peur, ne vous démotivez pas, merci»

« Mon nom est Pedro et je veux seulement dire : continuez vers l’avant ! Merci »

Un compagnon du CNI a pris la parole pour remercier de la participation des Comp@s de l'EZLN, ajoutant : « nous voulons préciser qu’en ce moment, nous avons 496 délégué-e- s, 296 invité-e-s et 56 conseiller-e-s, venant de 32 états du pays, nous sommes 848 compañer@s au total !

Plus de personnes sont encore  attendues.

Nous avons enregistré 58 langues de 58 peuples reparties dans 32 états du pays, plus des personnes originaires des 3 pays des Etats-Unis –des Etats Lakota, Dakota, Apache-, du Guatemala (Mam et Tanjobal), ainsi que des camarades du Chili. »



Pour compléter cette présentation des participants, mentionnons la présence de Don Pablo Casanova, « qui donne ses lumières pour comprendre les problématiques du pays ainsi que ceux du monde », en le remerciant.

Précisons aussi que dans la liste ci-dessus, ont été oublié-e- s ceux/celles venant du Chiapas, « qui représentent un bon nombre des compas. ».

Fut ensuite présentée l'organisation de groupes de travail repartis sur trois lieux dans l'Université de la Terre. Seul-e- s les délégué-e-s et conseiller-e-s pouvaient y prendre part. Quant aux INVITÉ-e- s du CNI, ils avaient le droit d’y participer en qualité d' observateurs.

La première question abordée par les groupes de travail fut celle des objectifs et des stratégies du CIG ; la seconde fut a propos du fonctionnement et l' organisation du CIG, la troisième concerne les liens du CIG avec d' autres acteurs de la société civile, enfin, les groupes devaient designer une porte-parole du CIG.

La décision finale sera prise demain lors d’une plénière à huis clos, et une annonce publique aura lieu dans l' après-midi, devant les médias libres, lors d’une séance plénière ouverte où seront présentées les conclusions des délibérations.

Trad@ Adrian