En México, como en muchos países, las mujeres hemos sido históricamente excluidas del derechos a la tierra lo cual impide no solamente el ejercicio de este derecho, sino que también limita y vulnera otros derechos: la participación en las asambleas, la toma de decisiones comunitarias, una vida libre de violencia, entre otros.
Esta exclusión tiene acusas y consecuencias relacionadas con el carácter patriarcal del sistema capitalista. Frente a ello las mujeres sabemos que es necesario construir nuestros derechos desde la base y transformando costumbres, leyes y su aplicación.
Promueve el reconocimiento del derecho de las mujeres a la tierra, desde las propias mujeres y hombres de las comunidades, reconocimiento que, propone se plasme en los reglamentos internos ejidales y comunales.
Este video-documental plantea cómo la lucha por la tierra y en general por todos los derechos de las mujeres, está íntimamente relacionada con una lucha más amplia, la que estamos librando quienes nos sumamos a La Sexta, construyendo una nueva forma de hacer política y un Plan Nacional de Lucha hacia una Nueva constitución.
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viernes, 6 de febrero de 2015
jueves, 5 de febrero de 2015
Compas de Bachajon de nuevo amenazados de despojo y arestaciones
Los Compas de San Sebastian Bachajon denuncian los medios de paga de difundir mentiras, y aclaran los hechos, pero igual "los tres niveles del mal gobierno" quienes estan preparando "ordenes de aprensión para desaparecer la organización y desalojarnos de la nueva cede regional".
EN EJIDO SAN SEBASTIAN BACHAJON ADERENTES A LA SEXTA DECLARACION DE LA SELVA LACANDONA. CHIAPAS. MEXICO. A 5 FEBRERO DE 2015
A las Juntas de Buen Gobierno
Al Ejército Zapatista de Liberación NacionalAl Congreso Nacional Indígena
A l@s compañer@s adherentes a la Sexta Declaracion de la Selva Lacandona
A los medios de comunicación masivos e alternativos
A la Red contra la Represión y por la Solidaridad
Al Movimiento de Justicia por el Barrio de Nueva York
A los defensores de derechos humanos nacional e internacional
Al pueblo de México y el mundo
Compañeros y compañeras denunciamos a los tres niveles del mal gobierno porque tenemos informaciones de que están preparando ordenes de aprensión para desaparecer la organización y desalojarnos de la nueva cede regional San Sebastián donde tenemos nuestro espacio para hacer trabajos, talleres y comparticiones, porque al mal gobierno no le gusta que tenemos este espacio de rebeldía porque denunciamos claramente su maña de querer despojar al pueblo de su territorio, pero de una vez le decimos al mal gobierno vamos a defender la cede regional así como vamos a seguir defendiendo las tierras que ha despojado desde el 2 de febrero de 2011 y donde ahora tiene otra vez fuerza pública desde el violento desalojo de 9 enero 2015.
miércoles, 4 de febrero de 2015
BoCa En BoCa #29
si es por el bien de mi pueblo,
estoy dispuesta a morir,
porque no hemos encontrado
otra forma de encontrar justicia”.
Comandanta Ramona
Hay muchos pueblos, que por cuestión de dignidad, de libertad, de justicia, para el bien de su gente, están dispuestos a dar su vida para mejorar las condiciones de vida de su gente.
Como lo hemos visto en estos últimos meses, los padres, familiares y amig@s de los 43 estudiantes desaparecidos de la Escuela Normal Rural Raúl Isidro Burgos, han despertado conciencia de luchar para su pueblo, de no tener miedo sino una sola meta: Libertad y Justicia.
Los ejidatari@s de San Sebastián Bachajón están en lo mismo desde hace aproximadamente 4 años y más aun desde el 21 de diciembre pasado, defendiendo tierras, territorios, bienes comunes… así por Libertad y Justicia.
Descarganlo
Aux portes du Musée de la Corruption.
San Cristobal de las Casas, Chiapas, Mexique, le 2 février 2015 - par ValK <@> collectif bon pied bon oeil
Toutes les photos: https://www.flickr.com/photos/
Devant l'ancien grand Palais Municipal, tout de blanc vêtu et cintré de planches blanches, une tente et une femme seule. Elle répond aux questions d'un journaliste. Sa parole est déterminée, sans détours, comme celle des voix multiples qui inondent la peinture blanche autour d'elle. Les planches servent désormais de support éclatant aux revendications du peuple de San Cristobal de las Casas, du Chiapas et du Mexique entier. En lettres rouges, bleues ou noires s'étalent les fautes de ceux d'en haut. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il y a beaucoup à dire, justement, et que cela interpelle énormément les passant-e-s.
martes, 3 de febrero de 2015
AYOTZINAPA, crime d’État
Par Patxi et Traba
La disparition des 43 étudiants d’Ayotzinapa, a mis fin à la loi du silence qui entourait l’impunité, la corruption et les complicités officielles avec le narcotrafic. Le Mexique se réveille avec des centaines de fosses clandestines sous ses pieds – plus de 22 000 disparus – et crie ¡ basta !
Cette tragédie aura au moins eu le mérite de faire tomber un tabou. Carlos, militant social de la communauté Emperador Cuauhtémoc l’affirme : « Ayotzinapa vient faire rupture, un point de non-retour est atteint et ce qui était vécu comme une fatalité devient insoutenable. » À Chilpancingo, capitale du Guerrero, la place centrale est devenue place forte. La Ceteg1 y a planté ses tentes. Ce puissant syndicat de maîtres d’école est en lutte contre la réforme éducative et apporte sa force de frappe en soutien aux parents des 43 disparus d’Iguala. Pour Adriana, « le Guerrero a toujours été un foyer de subversion, tout particulièrement l’école normale rurale d’Ayotzinapa. Ce n’est pas pour rien qu’elle a pour surnom “le berceau de la conscience sociale”. Voilà pourquoi le gouvernement veut fermer ces écoles. À tout prix. »
Un hélicoptère militaire tourne au-dessus de la place. Une stratégie de la tension qui n’intimide plus personne. Dans le centre, pas un mur sans un slogan rageur. Les édifices publics sont occupés. Jusqu’à la banque a dû fermer ses portes. La ville est en ébullition. Les actions se multiplient. Ce matin, des étudiants ont manifesté le visage couvert d’un foulard. « Nous nous masquons le visage pour ne pas qu’on nous l’arrache »(1). L’autre jour, blocage de l’aéroport. Des édifices officiels ont été incendiés. Des autobus, des véhicules de police réquisitionnés. Les péages de l’autoroute du Soleil quotidiennement occupés. La CETEG interrompt une réunion du PRD(2) et oblige les huiles à défiler dans la rue. Deux politicards sont sommés de porter une pancarte : « Nous sommes les rats du PRD. » Une humiliation publique bien plus forte que des coups.
Le président Peña Nieto dénonce la violence des manifestants et se dit prêt à utiliser la force. Mais la vraie violence, il la porte sous le bras : disparitions, exécutions arbitraires, misère. Iguala est un crime d’État, plus personne n’en doute. Cette disparition trop parfaite n’est pas seulement un dérapage sanglant d’un maire et de ses flics municipaux, associés à quelques mafieux sans âme. Il y a bien une volonté d’État de ne pas faire réapparaître les corps. Et chaque jour amène son lot de soupçons quant à l’implication de policiers fédéraux et de soldats. Le Procureur général de la république (PGR) soutient que c’est le cartel des Guerreros Unidos qui a incinéré les corps dans la décharge de Cocula. Mais au Guerrero, tout le monde s’accorde à dire que la délinquance organisée ne se soucie pas de faire disparaître des corps avec autant de minutie – au contraire, elle a pour habitude de les exhiber pour l’exemple. Le 1erdécembre, la PGR a annoncé l’identification ADN d’un bout de fémur et d’une molaire appartenant à Alexander Mora, un des 43 disparus. Cependant, des scientifiques argentins participant aux recherches ont déclaré que rien n’indiquait que ces restes proviennent de la décharge. On ne peut écarter la possibilité d’une manipulation des militaires ayant découvert les restes(3). Le 11 décembre, un groupe d’universitaires a déclaré que la crémation de 43 cadavres est impossible dans les conditions décrites par la PGR. D’après eux, pour brûler les cadavres il aurait fallu 33 tonnes d’arbres, ou 995 pneus… Sur la porte de l’auditorium d’Ayotzinapa, un texte rappelle qu’un corps ne peut brûler qu’à des températures très élevées, d’où la nécessité d’un four à forte combustion. Mais qui peut posséder un tel four ? Les regards se tournent vers l’armée, seule capable de faire disparaître autant de corps en toute discrétion. Ils en seraient même les spécialistes, la guerre sale des années 1970 l’a démontré.
Pour autant, aucune enquête n’a été diligentée pour élucider le rôle des militaires lors de ce funeste 26 septembre. Pourquoi ne sont-ils pas intervenus alors que le massacre avait lieu à quelques mètres de leur caserne ? La police municipale a-t-elle vraiment remis les étudiants aux narcos ? Une omertà suspecte entoure ces questions. Les parents des disparus dénoncent un crime par omission. À Tixtla, la police communautaire (CRAC-PC(4)) n’hésite pas à déclarer : « Ce n’est plus la peine de chercher les normaliens dans des fosses, des grottes, des ravins. Il est plus que temps de demander à ouvrir les casernes et qu’ils autorisent les parents à inspecter ces lieux. Et si nous devons les accompagner, nous le ferons les armes à la main. »
Bernardo, père de José Angel Campos, un des 43 disparus, parle avec douceur mais fermeté : « Le gouvernement est complice. Il sait où ils sont et qui les détient. Au gouvernement, ils sont TOUS complices de l’enlèvement de mon fils. » Bernardo est un paysan au visage buriné, abrité sous un sombrero de paille. Jusqu’en septembre, sa seule préoccupation était de semer son maïs. Mais l’urgence de retrouver son fils lui a donné la puissance des mots.
Le mouvement populaire a franchi une étape. Depuis la mi-octobre, une quarantaine de mairies sont occupées. La collusion, mise à jour à Iguala, entre cartels, police et classe politique n’est pas un cas isolé. José, prof à Ayotzinapa : « Tout vote que je donnerais à n’importe quel parti serait un vote pour la mafia. » Le Que se vayan todos de l’Argentine de 2001 résonne aujourd’hui au Mexique. Dans la continuité de l’occupation des mairies, cinq communes ont destituées les autorités élues et déclaré la mise en place de Conseils municipaux populaires (CMP).
À Tecoanapa, région Costa Chica, on a instauré un CMP le 29 novembre. L’idée est de mettre en place un fonctionnement dit des us et coutumes en s’appuyant sur les comisarios, représentants désignés par les assemblées communautaires. Il s’agit de prendre en main l’ensemble des attributions d’une mairie. En dehors de tout parti politique. Le palais municipal est gardé jour et nuit, les policiers citoyens de l’UPOEG(5) assurent une vigilance aux accès de la ville pour la défendre des militaires et de la police.
Le CMP doit informer de ce qu’il se passe jusque dans les communautés les plus éloignées. Par ailleurs, la corruption est encore le système-roi. Les voix s’achètent, les assemblées se manipulent, les partis politiques rôdent. Dans la communauté Buena Vista de Tecoanapa, le maire déchu a tenté de bloquer l’assemblée communautaire en payant des personnes pour se prononcer contre la mise en place du CMP. L’enjeu financier est important pour les personnes liées au pouvoir. La tentative a échouée mais la menace reste réelle.
Tlapa de Comonfort, région La Montaña. Le 6 décembre, une assemblée a destitué le député PRD Estebán González. Soumis à unjugement populaire, il a été accusé de manquement à ses obligations envers le peuple et d’être resté silencieux face au crime d’Iguala. Le député a signé sa démission avant d’être libéré et déclaré persona non grata.
La mise en place des CMP, aussi aventureuse qu’elle puisse paraître, donne une continuité à la lutte pour la réapparition en vie des 43 d’Ayotzinapa, mais aussi au combat pour l’autonomie mené par les zapatistes et le mouvement indigène. Depuis les hauteurs de la communauté Emperador Cuauhtemoc, un verre de mezcal posé devant lui, don Roberto le répète : « C’est maintenant qu’il faut changer le système. Si les partis reviennent, nos van a chingar (6). »
(1) En référence à Julio César Mondragón, étudiant d’Ayotzinapa retrouvé le visage et les yeux arrachés.
(2)Parti Révolutionnaire Démocratique (gauche), auquel appartenait José Luis Abarca, le maire d’Iguala.
(3) On vient de révéler que Washington a envoyé des conseillers pour accompagner l’investigation.
(4) Coordination régionale des autorités communautaires – Police communautaire.
(5) Union des peuples et organisations de l’État du Guerrero
(6) « Ils vont nous niquer. »
Cette tragédie aura au moins eu le mérite de faire tomber un tabou. Carlos, militant social de la communauté Emperador Cuauhtémoc l’affirme : « Ayotzinapa vient faire rupture, un point de non-retour est atteint et ce qui était vécu comme une fatalité devient insoutenable. » À Chilpancingo, capitale du Guerrero, la place centrale est devenue place forte. La Ceteg1 y a planté ses tentes. Ce puissant syndicat de maîtres d’école est en lutte contre la réforme éducative et apporte sa force de frappe en soutien aux parents des 43 disparus d’Iguala. Pour Adriana, « le Guerrero a toujours été un foyer de subversion, tout particulièrement l’école normale rurale d’Ayotzinapa. Ce n’est pas pour rien qu’elle a pour surnom “le berceau de la conscience sociale”. Voilà pourquoi le gouvernement veut fermer ces écoles. À tout prix. »
Un hélicoptère militaire tourne au-dessus de la place. Une stratégie de la tension qui n’intimide plus personne. Dans le centre, pas un mur sans un slogan rageur. Les édifices publics sont occupés. Jusqu’à la banque a dû fermer ses portes. La ville est en ébullition. Les actions se multiplient. Ce matin, des étudiants ont manifesté le visage couvert d’un foulard. « Nous nous masquons le visage pour ne pas qu’on nous l’arrache »(1). L’autre jour, blocage de l’aéroport. Des édifices officiels ont été incendiés. Des autobus, des véhicules de police réquisitionnés. Les péages de l’autoroute du Soleil quotidiennement occupés. La CETEG interrompt une réunion du PRD(2) et oblige les huiles à défiler dans la rue. Deux politicards sont sommés de porter une pancarte : « Nous sommes les rats du PRD. » Une humiliation publique bien plus forte que des coups.
Le président Peña Nieto dénonce la violence des manifestants et se dit prêt à utiliser la force. Mais la vraie violence, il la porte sous le bras : disparitions, exécutions arbitraires, misère. Iguala est un crime d’État, plus personne n’en doute. Cette disparition trop parfaite n’est pas seulement un dérapage sanglant d’un maire et de ses flics municipaux, associés à quelques mafieux sans âme. Il y a bien une volonté d’État de ne pas faire réapparaître les corps. Et chaque jour amène son lot de soupçons quant à l’implication de policiers fédéraux et de soldats. Le Procureur général de la république (PGR) soutient que c’est le cartel des Guerreros Unidos qui a incinéré les corps dans la décharge de Cocula. Mais au Guerrero, tout le monde s’accorde à dire que la délinquance organisée ne se soucie pas de faire disparaître des corps avec autant de minutie – au contraire, elle a pour habitude de les exhiber pour l’exemple. Le 1erdécembre, la PGR a annoncé l’identification ADN d’un bout de fémur et d’une molaire appartenant à Alexander Mora, un des 43 disparus. Cependant, des scientifiques argentins participant aux recherches ont déclaré que rien n’indiquait que ces restes proviennent de la décharge. On ne peut écarter la possibilité d’une manipulation des militaires ayant découvert les restes(3). Le 11 décembre, un groupe d’universitaires a déclaré que la crémation de 43 cadavres est impossible dans les conditions décrites par la PGR. D’après eux, pour brûler les cadavres il aurait fallu 33 tonnes d’arbres, ou 995 pneus… Sur la porte de l’auditorium d’Ayotzinapa, un texte rappelle qu’un corps ne peut brûler qu’à des températures très élevées, d’où la nécessité d’un four à forte combustion. Mais qui peut posséder un tel four ? Les regards se tournent vers l’armée, seule capable de faire disparaître autant de corps en toute discrétion. Ils en seraient même les spécialistes, la guerre sale des années 1970 l’a démontré.
Pour autant, aucune enquête n’a été diligentée pour élucider le rôle des militaires lors de ce funeste 26 septembre. Pourquoi ne sont-ils pas intervenus alors que le massacre avait lieu à quelques mètres de leur caserne ? La police municipale a-t-elle vraiment remis les étudiants aux narcos ? Une omertà suspecte entoure ces questions. Les parents des disparus dénoncent un crime par omission. À Tixtla, la police communautaire (CRAC-PC(4)) n’hésite pas à déclarer : « Ce n’est plus la peine de chercher les normaliens dans des fosses, des grottes, des ravins. Il est plus que temps de demander à ouvrir les casernes et qu’ils autorisent les parents à inspecter ces lieux. Et si nous devons les accompagner, nous le ferons les armes à la main. »
Bernardo, père de José Angel Campos, un des 43 disparus, parle avec douceur mais fermeté : « Le gouvernement est complice. Il sait où ils sont et qui les détient. Au gouvernement, ils sont TOUS complices de l’enlèvement de mon fils. » Bernardo est un paysan au visage buriné, abrité sous un sombrero de paille. Jusqu’en septembre, sa seule préoccupation était de semer son maïs. Mais l’urgence de retrouver son fils lui a donné la puissance des mots.
Le mouvement populaire a franchi une étape. Depuis la mi-octobre, une quarantaine de mairies sont occupées. La collusion, mise à jour à Iguala, entre cartels, police et classe politique n’est pas un cas isolé. José, prof à Ayotzinapa : « Tout vote que je donnerais à n’importe quel parti serait un vote pour la mafia. » Le Que se vayan todos de l’Argentine de 2001 résonne aujourd’hui au Mexique. Dans la continuité de l’occupation des mairies, cinq communes ont destituées les autorités élues et déclaré la mise en place de Conseils municipaux populaires (CMP).
À Tecoanapa, région Costa Chica, on a instauré un CMP le 29 novembre. L’idée est de mettre en place un fonctionnement dit des us et coutumes en s’appuyant sur les comisarios, représentants désignés par les assemblées communautaires. Il s’agit de prendre en main l’ensemble des attributions d’une mairie. En dehors de tout parti politique. Le palais municipal est gardé jour et nuit, les policiers citoyens de l’UPOEG(5) assurent une vigilance aux accès de la ville pour la défendre des militaires et de la police.
Le CMP doit informer de ce qu’il se passe jusque dans les communautés les plus éloignées. Par ailleurs, la corruption est encore le système-roi. Les voix s’achètent, les assemblées se manipulent, les partis politiques rôdent. Dans la communauté Buena Vista de Tecoanapa, le maire déchu a tenté de bloquer l’assemblée communautaire en payant des personnes pour se prononcer contre la mise en place du CMP. L’enjeu financier est important pour les personnes liées au pouvoir. La tentative a échouée mais la menace reste réelle.
Tlapa de Comonfort, région La Montaña. Le 6 décembre, une assemblée a destitué le député PRD Estebán González. Soumis à unjugement populaire, il a été accusé de manquement à ses obligations envers le peuple et d’être resté silencieux face au crime d’Iguala. Le député a signé sa démission avant d’être libéré et déclaré persona non grata.
La mise en place des CMP, aussi aventureuse qu’elle puisse paraître, donne une continuité à la lutte pour la réapparition en vie des 43 d’Ayotzinapa, mais aussi au combat pour l’autonomie mené par les zapatistes et le mouvement indigène. Depuis les hauteurs de la communauté Emperador Cuauhtemoc, un verre de mezcal posé devant lui, don Roberto le répète : « C’est maintenant qu’il faut changer le système. Si les partis reviennent, nos van a chingar (6). »
Traba et Patxi
(1) En référence à Julio César Mondragón, étudiant d’Ayotzinapa retrouvé le visage et les yeux arrachés.
(2)Parti Révolutionnaire Démocratique (gauche), auquel appartenait José Luis Abarca, le maire d’Iguala.
(3) On vient de révéler que Washington a envoyé des conseillers pour accompagner l’investigation.
(4) Coordination régionale des autorités communautaires – Police communautaire.
(5) Union des peuples et organisations de l’État du Guerrero
(6) « Ils vont nous niquer. »
lunes, 2 de febrero de 2015
Simojovel se movilizara finales de marzo
El Pueblo Creyente de Simojovel anuncia una peregrinacion Via Crucis Cuaresmal del dia 23 de marzo hasta el dia 26, desde Simojovel hasta Tuxtla, pasando por Bochil, Ixtapa y Chiapas de Corzo.
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