Alors que l'état de santé des prisonniers politiques ne cesse de se dégrader après 21 jours de grève de la faim, le gouvernement de l'état mais aussi fédéral à commencer sa stratégie de lutte contre cette grève en 4 points:
1. PRESSION PSYCHOLOGIQUE CONTRE LA SEULE FEMME EN GREVE
Après avoir menacé la compagne Rosa, qui se trouve seule en grève dans la section féminine, de lui retirer son fils, elle continue de recevoir diverses autres pressions comme la visite d'un "nouveau" psychologue de la prison, qui lui à poser diverses questions motivantes pour qu'elle pense à sa famille et qu'elle se questionne sur le pourquoi de sa grève. Cette dernière a dorénavant refusé de parler avec ce psychologue.
2. DIVISION DU GROUPE DE GREVISTE PAR LA LIBERATION SURPRISE DE 2 COMPAGNONS
Alors que personne ne s'y attendait, ni parmi les grévistes ni parmi les compagnons travaillant avec ces derniers, et encore moins parmi les familles des grévistes en sitting dans la place centrale de la ville de San Cristobal de Las Casas. Des membres de la prison sont venus chercher deux compagnons pour qu'ils quittent le sitting dans la prison pour négocier. Lors de cette proposition les deux compagnons ont refusé disant qu'ils étaient solidaires avec le reste des grévistes, et que seule la liberté de tous et toute leur permettrait de sortir. Mais le jour suivant, des représentants du gouvernement leurs disent: si vous quitter la grève nous vous libérons, et ils se sont également rendus au cœur de leur communauté de provenance (Mitziton) pour leur proposer la même chose. Il est difficile pour un gréviste de la faim de résister à de telles pressions. Ils furent ainsi donc libérer. Le gouvernement cherche ainsi à fragiliser le mouvement de grève, plutôt que de résoudre le fond du problème et essayer de comprendre leur réelle revendication.
3. PRESSION SUR LE SITTING DES FAMILLES
Les familles des victimes se sont placées dans le centre de la ville depuis déjà 10 jours, ils se trouvent dans des conditions difficiles dans le froid et la pluie, malgré la solidarité des personnes de san cristobal. Ces dernieres se sont vues menacées plusieurs fois par des représentants du gouvernement d'expulsion, manipulant même des gens des communautés de provenances pour leur proposer une délocalisation de leur sitting
4. EVACUATION D UN PRISONNIER POLITIQUE
Le professeur Albert Pathistan, victime de manque d'attention médicale durant son incarcération et dans un état de santé particulièrement critique, s'est fait emmener par le directeur de la prison, le commandant et d'autres officiels sans son consentement. Il paraitrait aujourd'hui que le professeur se soit fait transférer dans une prison de haute sécurité dans l'état de Sinaloa, à des milliers de kilomètres de sa famille.
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