La police du paraguay a expulsé de force le 5 janvier, des dizaines de famille indigène de la place emblématique Plaza Uruguaya de Asuncion, qui sera surveillée et fermée par la municipalité pour éviter d'autres occupations.
L'opération policière a eut lieu contre la lutte des occupants de la place, où une centaine d'indigène membres de l'éthnie Ava Guarani, dont le leader, Panta Piris fut arréter pour avoir résiter à un ordre judiciaire, occupaient la place.
Les autorités policières ont également reporté l'arrestation de quatre femmes indigènes, qui s'étaient attachées à des arbres pour continuer à occuper le lieu, et de sept activistes de groupes de gauche, qui rejetaient l'encerclement de la place, qui est généralement le point de départ des manifestations sociales et paysannes.
Des sources policières ont signalé que les natifs seront amenés dans une auberge de transition dans la banlieue de la ville, où ils recevront des aliments et des médicaments jusqu'à ce que soit définis leur revendication, en lien avec la restitution de leur terre ancestrale.
"Nous allons rendre la place dans son état original et garantir la sécurité des personnes qui circulent sur la place", a déclarer un responsable de la capitale, Arnaldo Samaniego.
Aux protestataires de la fermeture de cette place (qui sera entourée de grille) s'est ajouté l'activiste des droits de l'homme Martin Almada avec un recours juridique pour freiner les actions, bien que la demande fut finalement rejetée par la justice.
"Cela gène le gouvernement que les pauvres viennent camper sur la place historique, réclamant la justice, la dévolution de leurs terres (...) il ne supporte pas l'odeur des pauvres qui est la puanteur de la faim et de la misère".
Les indigènes occupaient la place pour pressioner le gouvernement pour qu'il tienne sa promesse d'acheter pour les indigènes 8000 hectares de terre dans le département de San Pedro.
No hay comentarios.:
Publicar un comentario