Le 22 avril, à 14 ans et 4 mois du massacre d'Acteal, les membres de la Société Civile Las Abejas se sont réunis à Acteal, siège de l'Organisation, pour commémorer ce jour symbolique avec une cérémonie. Des personnes de divers pays étaient présentes: France, Allemagne, Etats-Unis, Irlande....
""Il existe une menace pour les survivants du massacre et un risque pour toute la population civile victimes de la guerre de contre insurrection, car les fils des paramilitaires libérés, (pour en mentionner qu’un : le fils de Marianno Luna Ruiz d'Acteal) ont été vu le avril à midi, marchant et se promenant tranquillement dans la communauté d'Acteal, avec les armes que leurs pères avaient usé durant le massacre Ce fait démontre l'existence du paramilitarisme dans les communautés de Chenalho que le gouvernement nie tant, mais aussi la réactivation de l'action paramilitaire Dans le sens coercitifs, les fils des paramilitaires libérés, marchent avec des armes car ils ont vu qu'assassiner et massacrer un peuple innocent est un travail pour le gouvernement et qui en plus est bien payé, enfin ont reçois des récompenses comme reconnaissance de servir le gouvernement"
Ils se sont également solidarisés avec la communauté de Cheran, où a été assassiné 2 paysans dans une embuscade à cause de leur lutte pour l'autonomie et la libre détermination des peuples.
"Mais le pire de tout, c'est que climat d'impunité qui se vit au Mexique, avec en plus l'action des administrateurs de la justice mexicaine, a permis l'ouverture d'une grande escalade de la violence, de massacres, d'assassinats, de rapt et d'embuscades con les lutteurs sociaux qui dénoncent les injustices, d'organismes de défense de droits de l'homme et d'organisation qui défendent leur terre et leur territoire. Des exemples ainsi il y en a beaucoup, pour mentionner un cas récent, l’embuscade qui s’est déroulée le 18 avril 2012, dans un lieu nommé El Puerto de la communauté de Cheran, Michoacan, où furent assassinés deux paysans et où 2 autres furent blessés ; et cela pour défendre leur terre et leur territoire contre la coupe d’arbre clandestine et la dévastation des forets de Cheran. Cette embuscade sans aucun doute est le produit de plus des fins de l’état qui n’accepte pas l’autonomie et la libre détermination des peuples. »
Enfin, dans le cadre d'une action mondiale, ils ont exigé la libération du prisonnier politique Alberto Patishtan.
« Au Mexique il y a deux justice, une pour les pauvres et une autre pour les riches. La première se fait en emprisonnant, séquestrant, assassinant et extorsionnant les lutteurs sociaux et les défenseurs des Droits de l’Homme comme ils ont enfermé injustement le compagnon Alberto Patishtan, prisonnier politique de la Voz del Amate. La seconde fonctionne en récompensant et offrants des postes publiques aux assassins. »
Lire le communiqué du 22 avril 2012:
http://espoirchiapas.blogspot.mx/2012/04/las-abejas-denuncian-la-presencia-de.html
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