Une semaine après avoir refusé de prendre en compte la reconnaissance d´innocence du Lutteur Social Alberto Patishtan, la première salle de la Cour Suprême de Justice de la Nation (SCJN), a résolu la libération immédiate de Marcos Arias Perez, accusé d´avoir participé au massacre d´acteal le 22 décembre 1997, dans la municipalité de Chenalho. Chiapas.
A résoudre cette sollicitude de reconnaissance d´innocence présentée par l´indigene Chiapaneque, la cour a libéré un accusé de plus du massacre d´acteal, où ont été tué 45 indigènes tzotzils, dans leur majorité des femmes et enfants, de la communauté de l´organisation Las Abejas, avec pour argument, après la décision contre lui, - pour délit d´homicide, lésions qualifiées, port d´arme à feu d´usage exclusive de l´armée- sont apparues de nouvelles preuves et documents publics qui ont prouvé la violation du processus judiciaire.
Les ministres ont ainsi considéré que les preuves qui ont été utilisées pour le condamner comme l´usage d´un album photographique pour que les témoins puissent l´identifier, et une série d´irrégularité commise par le ministère publique, étaient suffisantes pour laisser immédiatement l´accusé libre.
Ce sont ainsi 30 paramilitaires, accusés du massacre d´acteal qui ont été libéré ces dernières années « grâce » à la Cour Supreme de Justice de la Nation. Arias Pérez avait été condamné à 35 ans de prison.
C´est la troisième demande officielle de ce, dorénavant, ex prisonnier pour obtenir sa liberté.
La politique de Peña Nieto commence à prendre forme au Chiapas, et la SCJN semble être un nouvel outil pour criminaliser encore plus les mouvements et leaders sociaux.
Alors que les Abejas dénonçaient dans leur dernier communiqué le retour des entrainements des paramilitaires déjà libérés, ou plus de 3 communautés disent avoir entendu pendant quelques heures des coups de feu, la SCJN semble aveuglée par son manque d´indépendance, et sa soumission aux décisions politiques. Refusant de libérer les innocents, et offrant la liberté sans démentir la culpabilité pour vice de forme dans les procédures, la justice mexicaine prouve une fois de plus, son manque total d´indépendance et de sérieux.
Les Abejas, continuent de payer un lourd tribut a leur choix de lutte pacifique, de résistance et de construction de l´autonomie. En dehors de la libération massive des paramilitaires du massacre d´Acteal, d´une demande d´indemnisation anonyme aux USA de 50 millions de dollars contre Zedillo (qui ressemble beaucoup plus à un règlement de compte entre Salinas et Zedillo qu´une supposée demande des survivants), le retour des paramilitaires et de leurs entrainements commencent a annoncer le pire dans cette région marquer également par des manipulations gouvernementales, des corruptions de leaders, et des stratégies de divisions dans les communautés de la région.
Cependant l´organisation a déjà vécu le pire, et diverses autres supercheries du gouvernement, et se fortifie de plus en plus en construisant pas à pas son autonomie, avec différentes aires de travail, toujours plus efficace.
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