Organisation de la
Société Civile de Las Abejas
Terre Sainte des
Martyrs d'Acteal
Acteal, Chenalho,
Chiapas, Mexique,
25 juin 2015,
Aux organisations,
mouvements et Collectifs indépendants du Monde
Aux défenseurs-euses
des Droits de l'Homme Indépendants
A la commission
Intéraméricaine des droits de l'homme (CIDH)
Au Congrès National
Indigène (CNI)
A la Sexta Nationale
et Internationale
A l'Armée Zapatiste
de Libération Nationale-CCRI
Aux Juntas de Buen
Gobierno,
Aux Médias libres,
Alternatifs, Autonomes ou comme on les appelle
Aux Tercios Compas,
Aux médias de
communication Nationaux et Internationaux
A la Société
Civile Nationale et Internationale
Frères et Sœurs,
La journée du 23
juin 2015 ils ont assassiné Manuel Lopez Perez (on l’appellera
« Manuel ») intégrant de l'Organisation Société Civile
de Las Abejas de Acteal, originaire de la communauté San Joaquin de
la municipalité de Pantelho, Chiapas, Déplacé depuis l'année 2013
dans la communauté de San José Bochtik de la municipalité de
Pantelho ? Chiapas : à cause d'une diffamation créée par
son fils Alonso Lopez Guzman de faire de la sorcellerie aux gens et
Monsieur Pedro Giron Lopez de cette même communauté et le juge
actuel de la municipalité de Pantelho, ce dernier usant de son
influence et de son autorité pour soutenir les faits et pour que la
communauté crois le mensonge et ainsi condamne Manuel à l'exil,
Nous en antécédents
les faits :
La journée du 23
juin 2015 notre companero Manuel a été dans la municipalité de
Pantelho pour réaliser quelques achats et autour des 10 heures du
matin (heure normale) il retournait dans sa maison en transport
public accompagné de son fils Juan Lopez Guzman de 11 ans, à
hauteur du pont Sibaluk'um à quasiment un kilomètre de la
municipalité de Pantelho, 7 personnes en capuche, vêtues de
vêtement type militaire et avec des armes à feu, ont fait une
embuscade au véhicule où allait Manuel, Selon des témoins ils se
sont dit entre eux : « Manuel n'est pas là » et
l'un d'eux a dit « vous ne le voyez pas ? Il est là »
eà ce moment Juan Lopez a pu reconnaître la voix d'un des assassins
et il se trouve que c'est son propre frère aîné au nom de Alonso
Lopez Guzman. Donc les délinquant ont dit au reste des passagers
qu'ils descendent et qu'il n'allait rien leur arrive, mais à manuel
ils l'ont attrapé et l'ont fait descendre, Manuel a dit aux
assassins : « Ne me tuez pas ne me tuez pas, ne me faites
rien de mal » et ils ont tiré 3 fois sur lui avec une arme à
feu, 2 dans la tête une autre dans le dos.
Le juge municipal de
Pantelho, en arrivant sur les lieux des faits a interdit aux gens de
prendre des photos. Stratégie qui est toujours utilisée par les
autorités pour altérer les preuves et les évidences.
La femme de notre
companero Manuel a demandé au juge qu'il ne prenne pas le cadavre de
son époux car elle voulait informer l'organisation de la Société
Civile de Las Abejas de Acteal, mais le juge avec un ton prépotent
et agressif a répondu à notre companera qu'il verrait et il partit
du lieu des fait, Et c'est ainsi comme autorité de l'organisation
des Abejas que nous n'avons pas eu connaissance et l'information
claire de comment s'est fait la levée du corps, et comme nous avons
été informé que le ministère public avait emporté le corps, il
était 18 heure (heure normale)
Après que le
Ministère public ait levé le corps de notre companero Manuel,, ce
que si nous savons c'est qu'encore une fois le juge de Pantelho qui a
déplacé et menacé Manuel dans des dates antérieurs, et le
commandant de la police municipale a ordonné à Juan Lopez de
déclarer ceci « que ton papa voyageait dans un autre véhicule
que dans celui où tu étais toi, que ton papa était dans un camion
devant celui dans lequel tu voyageais, et si tu dis la vérité non
seulement les assassins vont en prison mais toi aussi tu vas en
prison, c'est mieux que tu déclare ce que l'on vient de te dire ».
Cet acte, rend évident la complicité des autorités officielle face
à cet assassinat.
ANTECEDENTS A CE
FAIT
Durant l'année
2013, Alonso Lopez avec les autorité de la communauté San Joaquin
et en complicité avec le juge municipal de Pantelho Pedro Giron
Lopez origianire de cette communauté ont expulsé Manuel Lopez de sa
communauté, avec sa femme et ses 4 enfants,
Donc manuel et sa
famille ont décidé de vivre dans la Ccommunauté de San José
Bochtik, munciipalité de Pantelho et vendre le terrain qui lui
appartenait et dont il avait les papiers et donc le minisètre de
l'agriculture reconnaissait malgré que les uatorités se soit
compromis avec un acte d'accord pour que Manuel Vende son terrain,
ils ont plus tard dit que non.
Après, Alonso
Lopez, fils de Manuel, s'est approprié le terrain de son papa et la
vendu sans respecter l'acte d'accord signé entre les autorités de
San Joaquin et le papa
Les problèmes de
terre onté té communiqué au Ministère de l'Agriculture mais ils
n'ont rien fait bien que la Table directive de notre organisation en
2014 ait envoyé un carte a cette institution pour qu'elle resolve le
problèe
notre companero
Manuel est venu au Centre des Droits de l'homme Fray Bartolomé de
Las Casas pour faire connaître qu'on violait ses droits, et le
Frayba a cherché les autorités de San Joaquin la journée du 5
novembre 2013 via un écrit pour demander un dialogue, mais ils ne
s'y intéressèrent pas, et le Frayba voyant qu'il n'y avait pas de
réponse de la part des autorités de San Jaquin ont envoyé un autre
écrit au président de Pantleho Miguel Entzin Cruz, le 10 mars 2014
pour l'informer qu'il y avait un problème et que les autorités de
San Joaquin ne répondait pas à la sollicitude du Frayba faite en
novembre 2013 et comme autorité municipale fasse une intervention
pour uqe s'ouvre le dialogue entre les partie et se trouve une
solution pacifique à travers le dialogue, mais le président
municipal n'a pas répondu à cette dite sollicitude.
Une autre
information importante a été la prépotence u juge de Pantleho de
ne pas permettre que quiconque prenne des photos du corps de notre
companero Manuel, qui en réalité ne cherchait qu'à cacher les
preuves des faites, Cela nous rappelle quand le sous secrétaire du
Chiapas Uriel Jarquin Galvez avait ordonné aux policiers qu'ils
retirent au plus vite les 45 corps à Acteal dans l'objectif que la
presse ne prenne pas de photos de ce crime de lèse majesté commis
contre les enfants femmes et hommes et par dessus tout des innocents
pacifiques
NOUS DEMANDONS LA
JUSTICE ET QU ILS SOIENT CONDAMNES CONTRE LES ASSASSSINS DE MANUEL ET
LA PROTECTION DE LA VIE DE SON EPOUSE ET DES ENFANTS DE NOTRE
COMPANERO
Aujourd'hui 25 juin,
sera enterré notre frère et compagnon Manuel Lopez Perez,
originaire de la communauté San Joaquin assassiné par un groupe
d'assassin à moins d'un kilomètre de la municipalité de Pantelho
Chiapas, Comme autoirété de l'organisation des Abejas d'Acteal nous
ne pouvons nous rendre à lenterreemnt pour des raisons de sécurit,
de plus il faut souligner que dans cette zone, vivent de nombreux
paramilitaires qui ont participé a des faits avant le massacre
d'actéal dont quelques auteurs matériels de ce dit massacre
Freres et sœurs
companeros et companeras de bon coeur et qui luttent aussi construire
la paix avec justice et dignité et qui défendent aussi la vie et
les droits de l'homme, soyez attentif à cette situation et ensemble
exigeons la justice pour l'assassinat de notre companero Manuel et la
Sécurité pour la famille de Manuel et pour TOUS ET TOUTES les
membres de NOTRE ORGANISATION
A 17 ans du massacre
d'Acteal et de l'impunité qu'a perpétué l'état mexicain et le
mauvais gouvernement du président de Pantelho de Maneul Velasco et
de Pena Nieto, ils reviennent nous tuer, essayent de nous détruire,
Que l mauvais gouvernement sache que passe ce qu'il se passe nous
n’arrêteront pas de lutter contre le système capitaliste
néolibéral
Cette dénonciation
d'aujourd'hui est une première partie sur l'assassinat de notre
companero Manuel et demain nous publierons une autre dénonciation
publique de comment une autre famille de la même communauté que
Manuel risque aussi leur vie
Cordialement
La voix de
l'organisation de la Société Civile de Las Abejas de Acteal
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