Dans une lettre
remise le 13 août, les prisonniers injustes German Lopez Montejo et
Abraham Lopez Montejo, condamnés à 25 ans de prison il y a quelques
jours "sans que les lignes directrices générales qui sont en
vigueur pour les preuves ne soient remplies", ont dénoncé la
justice chiapanèque.
Effectivement, les
deux frères sont accusés d'Homicide, crime qu’ils n’ont pas
commis. Les accusateurs disent que seulement l'un des deux a commis
le délit, et que "l'autre était seulement un spectateur"
ainsi les deux prisonniers se demandent : "dans la supposition
que c'était certain: pourquoi le juge nous donne la même sentence
aux deux ? Sans tenir compte que l'un n'est pas responsable donc
l'autre paie."
Les compañeros
dénoncent qu'il y a eu des violations de toutes leurs garanties
individuelles, de même que le droit à l'information est
transgressé, ils ne leur ont jamais fourni la copie de la procédure,
il n'y a pas eu d'opérations et d'analyse d'un expert, les preuves
sont insuffisantes, le témoignage vient d'un mineur, Ils ont passé
7 ans dans la prison avant que justice ne soit rendue... Pour tous
ces motifs ils demandent le soutien de la société civile.
Trad@ Carolita
Le 13 août 2017
CERSS nº 14, El
Amate
Cintalapa de
Figueroa
Germán López
Montejo et Abraham López Montejo
Nous nous trouvons
enfermés dans le CERSS #14 “El Amate” depuis le 17 janvier 2011,
accusés volontairement d'un homicide que nous n'avons pas commis et
pour lequel nous avons été enfermés plus de sept ans. Depuis
quelques jours ils nous ont condamnés à 25 ans de prison sans que
les lignes directrices générales qui sont en vigueur pour les
preuves ne soient remplies dans la procédure pénale due.
Pour le Juge Mixte
de la première instance du District de Bochil Lic. Julio César
Victoria Méndez, lui ont été suffisantes les affirmations
dogmatiques dépourvues de valeur probatoire des accusateurs, l'un
d'eux étant mineur, pour qu’ils nous condamnent arbitrairement à
25 ans de prison chacun.
Les accusateurs
disent être témoins d'un délit, quand ceux-ci et le défunt
vivaient à Col. Shutal, Pueblo Nuevo, Chiapas. À une heure d'où
sont arrivés les faits et parallèlement, mon frère et moi
travaillions sur notre parcelle à une heure et demie au moment des
faits. D'autre part, dans le cadre d'une diligence formelle, le juge
ci-mentionné a dit qu'il n'évaluerait pas la déclaration des
accusateurs (pour les causes que je ne rappelle pas).
Aussi les
accusateurs rapportent que seulement l'un de nous a commis le délit,
et que l'autre était seulement un spectateur. Dans la supposition
que c'était certain: pourquoi le juge nous donne la même sentence
pour les deux ? Sans tenir compte que l'un n'est pas responsable donc
l'autre paie aussi.
Donc nous nous
adressons aux personnes solidaires qui ont été jusqu'à présent à
nos côtés, à toutes celles qui lisent notre message pour la
première fois et à la société civile en général pour dénoncer
toutes les violations de toutes nos garanties individuelles et à
notre procès dû. Pendant les démarches pratiquées nos garanties
ont été transgressées; on a transgressé le droit à l'information
vu que l'on ne nous a jamais fourni la copie simple de la procédure
pour pouvoir convenablement préparer la défense. Par conséquent,
la défenseure sociale n'a pas non plus essayé de démontrer la
vérité des faits punissables. On nous a imposé une sentence sans
que ne soient réalisées les opérations et l'analyse qu'un expert
en la matière doit réaliser.
Il n'existe ni
fondement, ni motif légal n'existe, ou des données qui établissent
qu'il existe la probabilité que nous participions au délit.
Nous n'avons pas
reçu la justice dans les délais prescrits par les lois, nous sommes
enfermés depuis plus de sept ans sans que le demandeur n'ait montré
l'intérêt d'apporter des preuves tangibles de notre participation
dans un fait punissable. Ils ont seulement présenté des arguments
dogmatiques dépourvus de valeur probatoire.
Mais cela a semblé
au juge suffisant pour prononcer une sentence condamnatoire de 25
ans. En addition au manque d'intérêt du défenseur social assigné
au Tribunal de la Première Instance, dans la démonstration de notre
innocence et pour arriver à la vérité des faits à aucun moment,
aucune des parties, n'a cherché a éclairer les faits.
Nous demandons à
toutes les personnes de nous accompagner, et à celles qui nous
connaissent pour la première fois à travers ces mots, d’être à
nos côtés et de faire toutes les actions possibles pour exiger
notre liberté.
Abraham López
Montejo
Germán López
Montejo
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