miércoles, 16 de enero de 2019

Menaces de dépossession et de déplacement contre la communauté CNI dans le nord du Chiapas.

Depuis la municipalité Chol de Salto de Agua, dans la communauté de San José el Bascan, au Chiapas, le conseiller du CIG de la zone a dénoncé les menaces de mise en place de lots sur leur territoire.

En juillet 2018, le CNI a dénoncé les menaces d'expulsion de la communauté autonome de San José El Bascán, terres récupérées en 1994, selon le communiqué du CNI. L'intimidation réside dans le fait que les anciens propriétaires Ernesto Astudillo Alvarado, avec ses frères Natividad et Gonzalo Astudillo Alvarado, ont envoyé le message à la communauté pour exiger le paiement des terres. Cependant, le 30 mars 2018, ils ont vendu la propriété à Artemio Alvaro Vazquez, Diego Arcos Hernández, Rodolfo Alvaro Vazquez, qui ont également exhorté la communauté à quitter la propriété.

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San José El Bascan, municipalité de Salto de Agua, Chiapas, 9 janvier 2019
Au Conseil Indigène de Gouvernement
Au Congrès National Indigène
A l'Armée Zapatiste de Libération Nationale
Aux des médias libres et indépendants


Les femmes et les hommes du Peuple Chol de la communauté de San José El Bascan, municipalité de Salto de Agua, Chiapas, membres de l'organisation Ikoltyañtyel Lak Lumal, appartenant au Congrès National Indigène de la Région Salto de Agua, Zone Nord Chol soulignent ce qui suit.
En 1994, suite au soulèvement armé de nos frères de l'Armée Zapatiste de Libération Nationale, nous avons récupéré les terres appelées San José El Bascan, dans la municipalité de Salto de Agua, Chiapas. Depuis cette date jusqu'à aujourd'hui, nous l'avons en notre possession, nous avons travaillé et nous nous en sommes occupés.

En novembre 2018, M. Artemio Álvaro Vázquez, selon le propriétaire de ces terrains, a entamé un processus d'embauche d'un ingénieur pour mesurer nos terrains avec l'intention d'en faire des lots de terres et de tenter une vente. Selon les informations dont nous disposons, c'est qu'à ces dates il entrera pour mesurer et commencer le processus de vente de lots. Ils menacent de nous déposséder de nos terres dont nous vivons, travaillons et dont dépend le gagne-pain de nos familles.

Face à de tels faits :

Nous dénonçons l'embauche de l'ingénieur, la menace de faire des lots terre qui menace notre droit de possession de la terre que nous avons depuis 25 ans. Elle menace aussi notre intégrité physique, familiale et communautaire en tentant de nous faire affronter nos propres frères et sœurs.
Nous dénonçons les menaces d'expulsion et de dépossession contre notre communauté, car cela entraînerait le déplacement de nos terres.
SOURCE https://www.congresonacionalindigena.org/…/denuncia-de-la-…/
traduction carolita d'un article paru sur Espoir Chiapas le 11 janvier 2019

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