Le nombre de migrant augmente à Arriaga
Des milliers de centroaméricains sont partis de la municipalité d'Arriaga, Chiapas, à travers du train de marchandise samedi dernier, où l'on a pu constater que c'était l'un des jours de plus grande affluence!
Alors qu'était observée une baisse considérable du nombre de migrants dans la municipalité d'Arriaga, samedi dernier fut historique, des milliers de centroaméricains se réunirent sur les voix, en espérant la sortie de la bête de fer, où des hommes, des femmes et des enfants se trouvaient sur la partie supérieure des wagons.
Selon les machinistes, dès les premières heures de la journée on observait des centaines de documents, sans papiers, dans la ville, certains demandant un soutien économique, des vêtements et des aliments pour tenir le temps de la traversée la plus dangereuse, jusqu'à Oaxaca. Durant le trajet ils ont souffert de nombreuses agressions et rapts par la délinquance organisée.
Nombre d'entre eux ont visité l'auberge des migrants, tenu par le père Heyman Vazquez Medina, ainsi que les bureaux des consulats qui sont au bord des voix du chemin de fer, où ils ont été reçus avec des aliments et orienter sur les possibles risques qu'ils courraient.
« Les migrants se confrontent à de multiples risques »: Heyman Vazquez
Des risques d'agressions, d'abus, de rapt, recrutement forcés et homicides: ceci est le scénario dont ont été victimes des milliers de migrants sans papiers qui cherchaient à aller aux Etats Unis à travers la frontière avec le Mexique, explique Heyman Vazquez Medina, directeur de l'auberge du migrants "lieu de la miséricorde", qui se situe dans la municipalité d’Arriaga.
Le père Heyman Vazquez, a dit que depuis octobre 2004, lors de l'ouverture de l'auberge pour proposer aux migrants, logement, alimentation et appui spirituel et information sur les dangers du chemin, il a vu s'empirer la situation de vulnérabilité.
Il raconte qu'il y a approximativement 4 ans ils ont commencé à collecter les premiers témoignages sur les groupes de délinquance organisée au Mexique qui réalisaient des rapts et des homicides massifs comme celui de Tamaulipas en aout dernier. « Nous savons ce qui nous attend mais nous continuons en avant »
"Nous sommes sortis le 28 mai de notre pays pour faire un futur, pour aider à notre famille, pour aider nos enfants. Notre objectif est d'arriver aux Etats Unis alors que là-bas ils ne nous veulent pas. Nous savons les dangers mais nous demandons à Dieu qu'il nous protège", expliquent les migrants alors qu'ils attendent dans l'auberge des mirgants la sortie du train.
Roberto Natarén Perin, 23 ans, de San Pedro Sula, Honduras, est depuis 3 ans migrant. Il est sorti de son pays en 2008, il dit qu'il est arrivé trois fois aux Etats Unis où il a été déporté et enfermé six mois au Texas pour récidive à entrer dans ce pays de forme illégale.
Ce samedi 25 a été l’un des pires en nombre de migrant prenant le train.
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