Elisabeth Stutz - Irma, Femme Du Chiapas : Entre Révolte Zapatiste Et Vie Quotidienne
Editeur : L'esprit Frappeur
Parution : 25/02/1998
Nombre de pages : 125
Une femme zapatiste raconte la vie des communautés indiennes dans la zone insurgée du Chiapas, vue de la base.
La révolte des paysans du Chiapas (Mexique) a été largement popularisée tant par les écrits du sous-commandant Marcos que par ceux de personnalités comme Danielle Mitterrand.
Cependant, le point de vue de la base a rarement été mis en avant. C'est pourquoi le témoignage d'Irma, simple mère de famille indienne, recueilli par Élisabeth Stutz qui a passé plusieurs mois chez elle, révèle un aspect peu connu, sinon totalement méconnu, de comment vit et de ce que pense une femme se trouvant au coeur d'un conflit dont elle est partie prenante mais qui la dépasse.
Ce récit permet d'entrer dans les conditions de vie difficiles des hommes et plus encore des femmes indigènes du Chiapas. Ce voyage est un voyage dans le temps. Nous voyons ici la condition paysanne telle que la vivait nos aïeuls encore au début du siècle. Et nous comprenons ici que le temps ne s'écoule pas pour tous de la même manière. Depuis la révolution méxicaine, le temps s'est figé pour les péons (paysans) du Chiapas. Et l'organisation (L'EZLN) a amené le changement. Au travers du récit d'Irma, nous entendons les espoirs mis dans le soulèvement de 1994 et la perte immense due à la répression brutale de l'armée néo-libérale en 1995 et la destruction des coopératives si bénéfiques à sa population.
Ce livre est aussi un choc entre Elisabeth Stutz et Irma. Le décalage est important entre l'étudiante européenne militante féministe et la paysanne du Chiapas. Nous pouvons voir ici le fossé culturel creusé entre l'europe et les autres peuples. On peut y voir également les maladresses de l'occidentale préssée devant la plus grande sérénité d'Irma, la jeunesse exhubérante face à la maturité.
Ce livre laisse un gout d'inachevé. 1998, c'est déjà loin. Dix ans après, il serait interessant de renouveler l'expérience pour juger de l'apport des caracoles sur la vie des femmes indigènes. Ce livre est avant tout une tranche de vie autant de l'auteur que d'Irma éclairant la vie au Chiapas des femmes indigènes.
Parution : 25/02/1998
Nombre de pages : 125
Une femme zapatiste raconte la vie des communautés indiennes dans la zone insurgée du Chiapas, vue de la base.
La révolte des paysans du Chiapas (Mexique) a été largement popularisée tant par les écrits du sous-commandant Marcos que par ceux de personnalités comme Danielle Mitterrand.
Cependant, le point de vue de la base a rarement été mis en avant. C'est pourquoi le témoignage d'Irma, simple mère de famille indienne, recueilli par Élisabeth Stutz qui a passé plusieurs mois chez elle, révèle un aspect peu connu, sinon totalement méconnu, de comment vit et de ce que pense une femme se trouvant au coeur d'un conflit dont elle est partie prenante mais qui la dépasse.
Ce récit permet d'entrer dans les conditions de vie difficiles des hommes et plus encore des femmes indigènes du Chiapas. Ce voyage est un voyage dans le temps. Nous voyons ici la condition paysanne telle que la vivait nos aïeuls encore au début du siècle. Et nous comprenons ici que le temps ne s'écoule pas pour tous de la même manière. Depuis la révolution méxicaine, le temps s'est figé pour les péons (paysans) du Chiapas. Et l'organisation (L'EZLN) a amené le changement. Au travers du récit d'Irma, nous entendons les espoirs mis dans le soulèvement de 1994 et la perte immense due à la répression brutale de l'armée néo-libérale en 1995 et la destruction des coopératives si bénéfiques à sa population.
Ce livre est aussi un choc entre Elisabeth Stutz et Irma. Le décalage est important entre l'étudiante européenne militante féministe et la paysanne du Chiapas. Nous pouvons voir ici le fossé culturel creusé entre l'europe et les autres peuples. On peut y voir également les maladresses de l'occidentale préssée devant la plus grande sérénité d'Irma, la jeunesse exhubérante face à la maturité.
Ce livre laisse un gout d'inachevé. 1998, c'est déjà loin. Dix ans après, il serait interessant de renouveler l'expérience pour juger de l'apport des caracoles sur la vie des femmes indigènes. Ce livre est avant tout une tranche de vie autant de l'auteur que d'Irma éclairant la vie au Chiapas des femmes indigènes.
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