miércoles, 9 de octubre de 2019

Les ejidatarios de San Sebastián Bachajón menent des actions sur les autoroutes à 5 ans d'Ayotzinapa et pour leurs prisonniers


Chiapas -

Publié le 4 Octobre 2019

DEPUIS L'EJIDO SAN SEBASTIÁN BACHAJON ADHÉRANT À LA SIXIÈME DÉCLARATION DE LA SELVA LACANDONA. CHIAPAS, MEXIQUE. 26 SEPTEMBRE 2019
Au Commandement Général du Comité Indigène Révolutionnaire Clandestin de l'Armée Zapatiste de Libération Nationale.
Aux Assemblées de Bon Gouvernement
Au Congrès National Indigène
Aux adhérents à la Sixième Déclaration du Mexique et du Monde
Aux médias
Au Réseau contre la répression et pour la solidarité
Au Mouvement de Justice pour le Quartier de New York
Aux défenseurs des droits humains honnêtes et indépendants
Au peuple mexicain et au monde entier

Jmololabex ants winiketik icha spatil a wotanik ta pisilik machatik nokol skoltabel te lum kinalik te yuun ta skuenta te nokol spojbel te chopol ajwalil.


Compañeros et compañeras recevez un salut combatif pour vos organisations et peuples en résistance de la part des adhérents à la Sixième Déclaration de l'ejido San Sebastián Bachajón.

Dans ce média, nous partageons avec vous ce communiqué pour vous sensibiliser aux actions que nous avons envisagées ce jour sur l'autoroute Ocosingo-Palenque, une action qui se déroulera pacifiquement, pour exiger la libération de nos compañeros injustement emprisonnés et pour demander justice pour la disparition forcée des 43 étudiants d'Ayotzinapa.
Nous exigeons la libération de notre compañero Santiago Moreno Pérez qui est emprisonné sur les playas de Catazaja-Palenque, pour un crime qu'il n'a jamais commis, pour s'être engagé dans la défense des ressources naturelles et de la terre-mère, il a été détenu arbitrairement sans avoir commis aucun crime et privé de sa liberté, jusqu'ici sa situation n'est toujours pas réglée, nous demandons aux trois niveaux du gouvernement la libération de nos prisonniers politiques. De même, la libération de notre compañero MANUEL MORENO JIMÉNEZ, détenu arbitrairement par la police municipale de Chilón, Chiapas, pour un crime présumé d'abigéat (détournement de bétail pour se l'approprier) alors qu'il s'agit simplement d'un problème familial direct, comme le précisait le communiqué précédent.
Tout cela est une fausse accusation, parce qu'ils soulignent qu'il a été détenu en flagrant délit alors que ce n'était pas vrai, parce qu'il était à l'extérieur de chez lui lorsque son véhicule a été encerclé afin qu'il ne puisse pas sortir et être détenu.
Comme nous l'avons indiqué dans la note d'information précédente, le conseil municipal de Chilón, le député du bureau du procureur indigène d'Ocosingo et le directeur de la police municipale y participent.
Actuellement, la police municipale de Bachajon, dirigée par Melchorio Saragos Jiménez, directeur de la sécurité municipale et Iván Trujillo Gutiérrez, garde du maire de la municipalité de Chilón Chiapas, qui ont participé d'une manière globale à fabriquer des crimes contre les habitants de Bachajon, a intimidé la famille de MANUEL MORENO JIMÉNEZ, patrouillant près de chez lui la nuit et sans lumière, quand il s'agit de la sécurité de la population, leurs pratiquesne sont rien d'autre que d'intimider, il est évident que lorsque les problèmes qui nécessitent l'attention de la police doivent être prises, ils ne prennent pas de mesures à cet égard.
De la même manière, nous demandons des éclaircissements et la justice pour la disparition forcée des 43 étudiants de l'école normale rurale d'Ayotzinapa, après 5 ans de disparition il n'y a pas de justice et de clarification.
Nous exigeons justice et punition pour les responsables du meurtre de nos compañeros Juan Vázquez Guzmán et Juan Carlos Gómez Silvano, qui ont été assassinés pour leur engagement en faveur de la défense de la Terre Mère.
Pour tout cela, nous tenons les trois ordres de gouvernement responsables de toute agression ou attaque contre l'intégrité de nos compañeros et contre toute menace.
Nous exigeons le respect de nos territoires et de nos ressources naturelles en tant que peuples indigènes de San Sebastián Bachajon et l'autodétermination des peuples indigènes.
Nous exigeons l'annulation des mandats d'arrêt contre nos membres de l'organisation.
Depuis le nord de l'état du Chiapas, les femmes et les hommes de San Sebastián envoient des salutations combatives.
Jamais plus un Mexique sans nous !
Terre et liberté ! Tierra y Libertad !
Vive Zapata !
Hasta la victoria, siempre !
Liberté pour les prisonniers politiques !
Juan Vázquez Guzmán vit, la lutte de Bachajón continue !
Juan Carlos Gómez Silvano vit, la lutte de Bachajón continue !
Non à la dépossession des territoires indigènes !
La police d'état hors de notre territoire indigène !
Présentation immédiate des compañeros disparus et assassinés de l'école normale rurale Raúl Isidro Burgos d'Ayotzinapa !
JUSTICE POUR NOTRE COMPAÑERO JUAN VAZQUEZ GUZMAN, JUSTICE POUR AYOTZINAPA, JUSTICE POUR ACTEAL, JUSTICE POUR ABC, JUSTICE POUR ATENCO !
traduction carolita d'un article paru sur le site Espoir Chiapas le 26 septembre 2019

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