Réseau contre la répression et pour la solidarité : au sujet des agressions contre la communauté d'Acapatzingo dans la Ville Monstre.
Vous ne voyez, ni n'entendez ?
Au sujet des agressions contre la communauté d’Acapatzingo dans la Ville Monstre.
Durant ses conférences matinales et vespérales, le gouvernement néolibéral de Lopez Obrador s’obstine à montrer un pays « heureux, heureux, heureux » où tout va à merveille. Mais, dans le Mexique d’en bas, dans celui où vit plus de 85% de la population, a lieu une escalade de violence qui, bien qu’elle touche tout le monde, se manifeste spécialement crûment contre les communautés en résistance.
Avec cet aveuglement congénital dont souffre le gouvernement mexicain, on présente comme une « réalité », un pays dans lequel on minimise les chiffres réels des morts et des personnes affectées par la pandémie, dans lequel on nie l’existence des féminicides, des agressions contre les communautés originaires, des crimes contre les défenseurs de la vie, des déplacements forcés de milliers de personnes, et la présence croissante du dit « crime organisé » qui, en totale impunité, impose sa loi.
Les actions menées par les bandes organisées ne sont pas étrangères à la stratégie du gouvernement fédéral pour imposer ses projets de mort. La mal-nommée Garde nationale et le crime organisé font partie du même programme gouvernemental : gouverner par la terreur.
Ce qui arrive en ce moment à nos compañeros, adhérents de la Sixième Déclaration de la Selva Lacandona et du Réseau contre la répression et pour la solidarité, dans la communauté d’Acapatzingo à Iztapalapa, où de soi-disant "Colombiens" prétendent extorquer à des centaines de familles le paiement d'une taxe, sous peine de subir des dommages à leurs biens et à leurs vies, n’est pas un acte fortuit et étranger aux agissements des autorités fédérales et locales.
La réponse qu’ont donné nos compañeros de la Communauté d’Acapatzingo et l’Organisation populaire Francisco Villa de la gauche indépendante, est de ne pas céder au chantage, de se protéger communautairement, et d’alerter la société. Il y a un principe phare en cela : ce qu’on ne fait pas nous-mêmes pour notre propre sécurité, et pour défendre notre droit à la vie, personne ne le fera.
Les camarades d’Acapazingo ne sont pas seuls, le mauvais gouvernement doit clairement comprendre que s’ils touchent à un seul, nous répondrons tous.
Contre la dépossession et la répression, la solidarité !
Réseau contre la répression et pour la solidarité (RvsR)
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